– Près de 1.500 personnes, selon la préfecture, ont manifesté samedi après-midi à Lyon 9e, sur la place Valmy, contre le géant pharmaceutique et agrochimique allemand Bayer-Monsanto. Elles ont répondu à l’appel des « Soulèvements de la terre », mouvement qui regroupe divers collectifs.- Les militants n’ont toutefois pas pu approcher le siège français de l’entreprise, protégé par les forces de l’ordre en grand nombre.- En marge de la manifestation, des drapeaux français et européens ont été brûlés. La préfecture du Rhône a dénoncé des « images insupportables ».- Ce matin, près de 300 personnes ont tenté (en vain) d’infiltrer le site Bayer de Limas, à Villefranche-sur-Saône. Au moins sept personnes ont été placées en garde à vue. Personne n’a été blessé mais des dégradations, notamment sur une voiture de police, ont été constatées. Des actes condamnés par le maire caladois : « Ce qui s’est passé est scandaleux ! », a-t-il confié au Progrès.
« Nous condamnons avec la plus grande fermeté les actions menées ce matin »
Dans un communiqué, Bayer a réagi aux actions menées ce samedi autour de ses sites. « Le collectif des soulèvements de la terre a posé il y a quelques semaines déjà un “ultimatum” à l’encontre de l’implantation de Bayer en France. Cette méthode et les menaces qui l’accompagnent sont en contradiction complète avec la volonté de dialogue dont Bayer fait preuve sur ses activités », entame le groupe allemand.« Concernant le cortège pacifiste de cet après-midi à Lyon, nous entendons les attentes des manifestants et tenons au droit de parole de chacun Cependant, nous condamnons avec la plus grande fermeté les actions menées ce matin sur notre site de Villefranche-Limas ainsi que les multiples dégradations et insultes proférées en marge du cortège lyonnais », conclut Bayer.
Le cortège se disperse
La boucle est bouclée. Le cortège a fait son retour place Valmy. Cette manifestation contre le géant pharmaceutique et agrochimique allemand Bayer-Monsanto touche à son terme. Le métro Valmy (ligne D) reste, pour l’heure, fermé.Merci de nous avoir suivis. A très vite sur leprogres.fr.
Le tunnel de Croix-Rousse fermé à la circulation
Les forces de l’ordre bloquent l’accès au tunnel aux manifestants et aux véhicules qui voudraient passer sous la Croix-Rousse.
Le cortège traverse le pont Robert Schuman
Les manifestants, toujours surveillés comme le lait sur le feu par les forces de l’ordre, abordent désormais le pont Robert Schuman (Lyon 9e).
« Non à la privatisation du vivant ! », peut-on lire sur les pancartes.
Cap sur le quartier de l’Industrie
Changement de programme. Le quartier de Vaise étant complètement encerclé par les forces de l’ordre, les manifestants mettent le cap sur les quais de Saône, en direction du quartier de l’Industrie.
Le cortège part en direction du tunnel de la Croix-Rousse
Le cortège vient de quitter la place Valmy en direction du tunnel de la Croix-Rousse, à l’opposé du siège France de Bayer-Monsanto.
/Maxime JEGAT
« Tout le monde déteste Monsanto », crient les manifestants. On entend aussi certains qui se revendiquent antifas.
« Bayer doit déménager »
»
Martin et Jade, venus de Lille pour manifester./Franck BENSAÏD
Thomas Ravier./Maxime JEGAT
Manifestation au site Bayer de Limas : « Ce qui s’est passé est scandaleux ! »
mais aussi des enseignes situées en face de Bayer, des caméras à la gare de Villefranche-sur-Saône… Des tags ont été découverts… C’est scandaleux ce qui s’est passé, ça suffit ! »
Un véhicule de police dégradé à Limas./Dorothée ROBINE
« Chacun oriente le monde par ses achats »
Michel et Jean Marc, 67 et 63 ans, sont originaires de Dijon. Ils sont venus à Lyon pour faire entendre leur mécontentement. Ils se considèrent comme « empoisonnés ». « Le bio existe depuis 60 ans mais personne ne le respecte, déplore Michel. Ils nous enfument. Chacun oriente le monde par ses achats. Je mange du supposé bio mais j’ai quand même eu des tests positifs au glyphosate. »
Jean-Marc et Michel se disent « contaminés » par Bayer et les grands groupes agrochimiques./Franck BENSAÏD
« Que le criminel Bayer-Monsanto s’en aille »
Le mouvement “Les Soulèvements de la terre” s’adresse aux manifestants sur la place Valmy. Le champ lexical de la guerre est utilisé à toutes les sauces. « Il faut que le criminel Bayer-Monsanto s’en aille » lancent-ils.
« La concrétisation d’un mouvement »
« Le blocage des industries c’est la concrétisation d’un mouvement qui souhaite interpeller l’empoisonnement de l’industrie agrochimique » témoignent les manifestants.Gertrude, 28 ans, originaire de Figeac (46) : « Bayer est une firme multinationale qui tue des gens dans le monde entier qui veut juste faire de l’argent. Bayer tue le vivant dans sa globalité, ils sont loin de se verdir, les manifestants devraient être plus nombreux aujourd’hui ! »
Départ de la manifestation prévu à 15h
Les organisateurs de la manifestation viennent d’indiquer que cette dernière devrait débuter vers 15h depuis la place Valmy.Les manifestants sont désormais environ 700, mobilisés pour vilipender les actions de Bayer Monsanto.Atti, 54 ans, habitant de Chambéry, reproche à l’entreprise Bayer-Monsanto de « vendre des médicaments pour tuer les gens, pour empoisonner le sol et pour provoquer une catastrophe écologique, sans parler des catastrophes financières. »
/h2> complètement encerclée par les forces de l’ordre.
400 manifestants massés place Valmy à Lyon
Près de 400 manifestants sont déjà massés sur la place Valmy à l’initiative du mouvement « Les Soulèvements de la terre ». Les manifestants disent vouloir « assiéger » le siège de Bayer, géant allemand de l’industrie pharmaceutique et agrochimique.
Le site Bayer de Villefranche-Limas dans le viseur des Faucheurs volontaires d’OGM
l’entreprise ayant reçu des menaces d’intrusion de la part du groupe « Extinction Rébellion ».Ils étaient plusieurs centaines de personnes, entre 300 et 400 selon les organisateurs. « Objectif : stopper tous ces produits qui nous polluent et nous détruisent », ont clamé les militants. Derrière les banderoles déployées, certains avaient revêtu combinaison et masque, pour symboliser l’entrée sur un site dangereux.
7 à 8 manifestants en garde à vue
il y aurait eu jusqu’à 250 personnes au plus fort de la manifestation. Sept à huit manifestants sont en garde à vue. Personne n’a été blessé du côté des forces de l’ordre mais un pare-brise a été cassé sur une voiture de police.« Dans l’objectif de garantir la priorité absolue qu’est la sécurité de nos salariés, la production avait été arrêtée en amont, par nos soins » nous a confié Constance Tuffet, en charge de la communication pour Bayer France.
Sur un des autres sites Bayer du Rhône, à Chazay-d’Azergues, aucune action n’a été menée. Les gendarmes veillaient tout de même au grain ce samedi matin.
Des forces de l’ordre attentives au site Bayer de Chazay-d’Azergues./Gilbert BLANCHON
« Assiéger le siège »
Ils appellent ce samedi à « venir assiéger le siège » de Bayer, géant allemand de l’industrie pharmaceutique et agrochimique, à Lyon 9e. « Le siège social France de Bayer-Monsanto à Lyon doit partir. Nous leur laissons trois mois pour faire leurs cartons », avaient lancé, le 18 décembre, les Soulèvements de la terre, qui regroupent des collectifs comme Youth for climate Lyon, Extinction Rebellion, les faucheurs volontaires ou encore la Confédération paysanne Auvergne-Rhône-Alpes.Des militants venus de toute la France sont attendus dès 13 heures place Valmy (Lyon 9e). Les activistes souhaitent manifester autour du siège français de Bayer. Des périmètres d’interdiction de manifestation ont été mis en place ce samedi autour des sites Bayer-Monsanto à Lyon et Villefranche-sur-Saône.
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000 employés autour de Lyon
« Bayer est régulièrement en interaction avec des ONG pour échanger et répondre aux questions légitimes concernant nos activités ; mais le mode d’action utilisé par ce collectif ne laisse aucune place au dialogue et instaure un climat de violence que nous condamnons », assure de son côté Bayer.Dans la région lyonnaise, la société emploie plus de 1 000 personnes dans des sites administratifs, de recherche et de production.
L’usine chimique BASF de Genay envahie vendredi par les « faucheurs volontaires »
Quatre-vingts « faucheuses » et « faucheurs » volontaires, en provenance de toute la France, se sont introduits pacifiquement, ce vendredi matin, dans l’usine chimique BASF Agri-Production Genay, au nord de Lyon. Ils l’ont occupée pendant presque deux heures, avant d’être raccompagnés, en douceur, en direction de la sortie par la gendarmerie nationale. Les activistes militent pour l’arrêt de la chimie dans l’agriculture.