2.
Evaluer ses capacités en partant de la fiche de poste
En décortiquant la fiche de poste et les missions, il est recommandé de noter ce que vous pouvez faire ou non, ce qui nécessite un aménagement ou non. « Si rien n’est nécessaire, vous pouvez d’emblée écarter le sujet. Sinon, il ne faut pas hésiter à dire les choses. Pour ça, il faut connaître ses limites et ses capacités et postuler pour des postes qui vous correspondent. Par exemple, si vous avez besoin d’être dans un bureau isolé pour votre concentration, disons, grâce à une paroi insonorisant. Ou au niveau de vos horaires de travail, des charges lourdes à porter, etc. » Et parfois, ces aménagements ne sont pas si important et coûteux que ce que pensent les recruteurs. « Il n’y a pas toujours besoin d’aménagement de poste. Il est possible que ce soit des conditions d’exercice qui doivent être définies. »
Emploi et handicap: ces entreprises qui s’adaptent
4.
Montrez vos compétences et votre motivation avant tout
À partir du moment où vous êtes retenu pour un entretien, c’est que vous cochez des cases du recruteur. « Les candidats doivent se rappeler qu’ils sont légitimes au poste sur cet aspect-là, c’est très important », continue Marie-Laure. Comme n’importe quel autre candidat, il faut avoir une réponse sur la question « pourquoi vous et pas un autre candidat ? » Car le handicap n’est pas le sujet principal de l’entretien. Ce qui compte doit rester vos compétences, vos points forts, votre motivation et pourquoi vous êtes fait pour ce poste. « Comme pour tous les candidats, l’important, c’est d’être à l’aise avec soi-même », termine la coach.