43 points sur les Wolves


Abattre l’ennemi. VoilĂ  l’état d’esprit de Zion Williamson cette nuit, dans le match qui opposait les Wolves aux Pelicans. Mal embarquĂ©s dans le money-time, les joueurs de New Orleans s’en sont remis Ă  leur patron, qui a pris la rencontre dans ses gros bras : victoire 119-118, derriĂšre les 43 points de ZW.
Qui peut me stopper ? Apparemment, il n’y a pas que La Fouine qui se pose la question.
De retour aprĂšs avoir loupĂ© les 3 derniers matchs des Pelicans (3 victoires au passage), Zion devait faire face Ă  une Ă©quipe de Minnesota dĂ©terminĂ©e. Il faut dire qu’aprĂšs avoir explosĂ© dans le money-time Ă  Miami quelques heures plus tĂŽt, les hommes de Chris Finch avaient envie de montrer un meilleur visage sur un nouveau dĂ©placement. Pas facile, sachant qu’en Louisiane il y a un monstre compliquĂ© Ă  arrĂȘter cette saison.
Pourtant, les Wolves pouvaient compter sur une belle paire D’Angelo Russell – Anthony Edwards (54 points), ainsi que le nouveau bon travail de Naz Reid en sortie de banc (13 points) et les buckets prĂ©cieux de Jaylen Nowell dans la fin de match (14 pions). Ce money-time, on va en reparler justement, mais Minnesota faisait clairement le travail pour effacer la dĂ©sillusion de Miami.
Le problùme, encore une fois

C’est qu’en face, il y avait Zion Williamson.
Et dans une fin de match complÚtement folle, le tracteur de New Orleans a tout simplement roulé sur Minnesota.

Les 2 derniùres minutes du match de Zion Williamson face aux Wolves cette nuit

Les 14 derniers points de son Ă©quipe, 14 de ses 43 points (record en carriĂšre), un putain de 36 tonnes inarrĂȘtable sur une autoroute.
Quel bonheur de le voir Ă  100%. pic.twitter.com/39hxLR2Cu6
— TrashTalk (@TrashTalk_fr) December 29, 2022

Un run personnel de 14 points, les 14 derniers points des Pelicans, en refusant de perdre quoi qu’il en coĂ»te.
Sourcils froncĂ©s, tĂȘte baissĂ©e, Zion ne voulait surtout pas s’incliner pour son premier match de retour.
Tout commençait avec un tir Ă  trois-points, suivis de pĂ©nĂ©trations, de finitions lĂ©gĂšres ou parfois (trop ?) musclĂ©es, le nez de Rudy Gobert faisant faute sur le coude de Williamson. Plus sĂ©rieusement, enragĂ©s par ce non-call, les Wolves devaient garder la tĂȘte froide car en face il y avait un camion citerne avec la main trĂšs chaude. Et le dĂ©luge continuait, sur une interception suivi par un dunk qui faisait exploser le public du Smoothie King Center.
Hurlement signature de Zion, caméras braquées sur lui, le phénomÚne de NOLA faisait basculer la rencontre à lui seul.
Dans un chaos de finish, le dernier tir d’Anthony Edwards ne rentrera pas, bien dĂ©fendu par le rookie Jaylen Nowell. Encore une dĂ©faite au buzzer, encore des tĂȘtes baissĂ©es dans le Minnesota, encore des regrets aprĂšs avoir tant donnĂ© sur la quasi totalitĂ© de la rencontre.
Zion Williamson finit sa partie avec 43 points, un nouveau record en carriĂšre, et une belle peau de loup sur les Ă©paules. Alors que les votes pour le All-Star Game ont lieu en ce moment, la question commence Ă  ĂȘtre vite rĂ©pondue : qu’est-ce qui empĂȘchera Zion d’ĂȘtre titulaire Ă©toilĂ© cette saison ? À 100%, le phĂ©nomĂšne est injouable.