Les manifestants réclamaient également plus de justice sociale. (Guillaume FAUVEAU)
Le départ était donné à la gare de Bayonne samedi 12 mars à 15 heures.Environ 1000 personnes ont répondu à l’appel lancé par Bizi ! et 35 autres organisations afin de marcher pour le climat et « dénoncer le silence des candidats à la présidentielles sur ces questions » rappelle Bizi !
Cette marche était appelée au niveau hexagonal dans le cadre des élections présidentielles.
Dans l’Hexagone, 145 mobilisations étaient prévues afin de faire entrer le climat et le réchauffement climatique dans les débats de la présidentielle. D’autant plus que le nouveau rapport du GIEC, présenté il y a trois semaines, n’est guère optimiste. Le mot d’ordre à l’échelon hexagonal était « look up » (levez les yeux), en référence au film avec Leonardo DiCaprio « Don’t look up ».
Au Pays Basque Nord, cette marche était aussi « l’occasion de dénoncer l’inaction des élus du Pays Basque et de réitérer l’opposition au projet de LGV qui refait surface après avoir été enterré en 2017 ! Il y aurait aussi un coût social à redouter : rapprocher Paris et Bordeaux du Pays Basque, c’est ouvrir la porte à la multiplication des résidences secondaires et à la flambée des prix du logement au détriment de la population locale » s’insurge Thibaut Godin, porte-parole de Bizi ! « Le Département et la Région s’entêtent aveuglément à pousser ce projet aux coûts catastrophiques, tant que le plan écologique qu’économique » a déclaré Thibaut Godin.
Le cortège a défilé dans les rues de Bayonne avant de rejoindre la place Patxa au son des batucadas.
On pouvait lire des slogans tels que « climat, justice sociale, même combat » ou bien encore « LGV, toujours plus vite dans le mur ». Sur la place bayonnaise, les prises de paroles se sont enchaînées. Les militants de Bizi ! ont déclaré qu’il était « temps de sortir la tête du sable ! Aujourd’hui, plus que jamais, la mobilisation citoyenne est vitale ! »
le scénario prévoit d’atteindre la neutralité carbone en 2050 ainsi qu’un mix énergétique à 96 % renouvelable tout en réduisant fortement l’extraction de matières premières dans la croûte terrestre