À Quimper, les amateurs de la fleur d’été scrutent le ciel bleu : Quimper


Cela va être compliqué », estime-t-il.

« Comme en 1976 ? »

Un peu plus loin sur le stand de la société d’horticulture de Quimper, Jacques confirme  : « On parle d’une sécheresse comme celle de 1976 », dit le bénévole. « Actuellement, il fait frais le matin et chaud l’après-midi, ce que les plantes n’aiment pas », ajoute Claudine, une autre bénévole. « Et on a des orages plus abondants. Quand l’eau arrive trop vite, elle n’est pas absorbée », complète Gilles. « Avec ces évolutions, à l’avenir, les petits pois vont avoir du mal, les arbres fruitiers aussi », note Claudine. « On peut toujours s’orienter vers la lavande », sourit-elle. « Le réchauffement est une tendance lourde. Il faudra changer de techniques de jardinage, ajoute Jacques. Aujourd’hui, on voit que les jardiniers préfèrent la grelinette à la bêche pour travailler le sol. Il faudra apprendre à consommer l’eau différemment. Il y a une prise de conscience ».Même s’il faut parfois des générations pour changer des gestes transmis depuis un autre temps. Un temps où les hirondelles annonçaient le printemps. On ne les voit presque plus. Leur population aurait diminué de moitié en 30 ans.