Depuis ce vendredi, un homme de 29 ans est devant la cour d’assises de Loire-Atlantique, poursuivi pour l’assassinat, le 11 octobre 2019, de Ruben, âgé de 22 ans, quartier des Dervallières, à Nantes
a redit au début de son procès être l’auteur des deux coups de feu mortels. Mais il nie le fait d’avoir voulu tuer Ruben. Encore moins d’avoir prémédité son geste.
/h2>L’accusé
faute de moyens. Me Celeyron fait aussi remarquer que lors des perquisitions chez le père ou la mère de l’accusé, pas de drogue, ni matériel pour la conditionner. Il avance la thèse d’un homme qui tire car il a peur après une agression en 2018. De celle-ci, l’accusé ne veut pas dire grand-chose.
Lors de l’enquête, un ami de l’accusé dit l’avoir raisonné juste avant le drame
l’un des amis de l’accusé affirme que celui-ci vend du cannabis. Et même moins cher que les autres vendeurs. Et ça, ça ne leur plaît pas Dans la journée, voyant Ruben faire son commerce devant son immeuble, alors que lui a ses habitudes dans le hall, « l’Albanais » l’aurait menacé verbalement. La victime lui aurait rétorqué qu’il peut bien revenir « armé » : « il n’a pas peur ».Un ami confie avoir tenté de raisonner l’accusé pendant plus d’une heure, mais ce dernier préfère revenir devant l’immeuble et faire face à Ruben et ses deux copains. Cette fois, muni d’un fusil à pompe, volé quelques années plus tôt et que l’accusé a récupéré quelques mois avant le drame. Et le visage dissimulé par une cagoule. Il tire à deux reprises.Les deux amis de l’accusé présents le jour du drame, comme ceux de la victime, doivent être entendus en début de semaine prochaine par la cour d’assises.>>>Le verdict est attendu jeudi 2 février