alors qu’elle avait essayé de faire connaître son histoire «au sein des Républicains notamment».«Je suis soulagée que ça sorte, parce que j’avais tapé à pas mal de portes pour que quelqu’un fasse quelque chose après le classement de la plainte, que j’ai trouvé injuste», a indiqué Margaux, qui n’a pas souhaité rendre public son nom de famille.Damien Abad, 42 ans, nommé vendredi ministre des Solidarités, est confronté à des accusations de viols révélées samedi par Mediapart, qu’il a contestées «avec la plus grande force».
Deux femmes accusent l’ancien président des députés LR de viol en 2010 et 2011, dont Margaux. La plainte qu’elle a déposée en 2017 a été classée sans suite.«Beaucoup de gens étaient au courant», affirme cette ancienne militante centriste de 35 ans, mais certains «préféraient regarder ailleurs plutôt que d’en demander plus».
«J’ai essayé de le faire savoir, au sein des Républicains notamment», dit-elle, évoquant notamment une conversation téléphonique avec Anne Méaux, la communicante de François Fillon, en 2017, relatée aussi par Mediapart. Mais «personne des Républicains ne m’a contactée», dit-elle.«Ce qui nous fait mal, c’est qu’il soit partout, et que tout le monde s’en fiche», indique-t-elle.
«Le fait qu’il soit au gouvernement ou pas, ça ne me concerne pas. Ce qui me concerne, c’est qu’il n’y ait plus de victimes».