Alès capitale de la culture : pour Charlie Boisseau, "En avant, une chanson faite maison qui peut aider à gagner"


L’Alésien est l’auteur de la chanson En avant, qui a servi de support au clip de la candidature pour le label de Capitale française de la culture 2024 qu’Alès Agglo présente, ce mercredi 23 novembre, à Paris.

À quel moment avez-vous été intégré à la candidature de capitale culturelle ?

Alès capitale de la culture : pour Charlie Boisseau,

En fait, la ville d’Alès m’a contacté d’abord pour me parler de la candidature. Ça date d’un petit moment déjà, bien avant de figurer parmi les finalistes.

Ensuite, pour me demander si j’avais une idée pour les soutenir. Pour moi, ça a été facile de proposer une chanson : j’ai mon studio chez moi, je travaille avec pas mal de monde, c’est venu assez naturellement.

C’est donc vous qui avez proposé l’idée ?

Ça s’est fait ensemble. Eux m’ont dit « C’est vrai qu’une chanson ce serait incroyable, mais on n’ose pas vous demander !  » Moi j’ai répondu que si j’avais le temps et, surtout, l’inspiration, je m’y mettrai.

Ça remonte à quelle période cette proposition ?

En juin dernier.

Et où avez-vous trouvé l’inspiration ?

J’ai appelé pour leur dire que j’avais une idée de chanson, mais avant de leur faire écouter quoi que ce soit, je voulais savoir s’il y avait des sujets à aborder, ou à ne pas aborder. Je ne savais pas trop sur quel pied danser parce que la culture c’est très vaste.

Et, à vrai dire, je n’étais pas au courant de toutes les initiatives dans ce domaine. Après, Alès étant pour moi, depuis tout petit, la capitale des Cévennes, cela restait une évidence pour moi…

Oui. Je suis pure souche des Cévennes où je vis et travaille…

Vous souvenez-vous du moment où vous vous êtes enfermé dans votre studio ?

Je vais être honnête : j’écris tellement de chansons, et je vais tellement vite… C’est toujours du premier jet. J’écris le texte en même temps que la mélodie et l’arrangement, et même la production que j’assure tout seul en studio.

Je ne saurais pas évoquer « d’instant magique ». J’ai besoin de quinze jours de recul pour me dire si c’est bien. Là, la chanson me plaisait, alors je l’ai proposée.

Et quelle fut la réaction ?

Ils ont été ravis, touchés, hyper enthousiastes ! À l’époque, il n’était pas question d’un flashmob ou d’un clip. Après, on s’est réunis pour en parler et les idées ont fusé. Le flashmob a vraiment été un vrai bon moment de réunion, que j’ai rarement vécu. Un bon souvenir.

Le clip qui en découle est emblématique de cette candidature d’Alès Agglo.

Complètement ! Cette petite chanson, faite maison, devient porteuse et elle accompagne le projet. J’espère qu’elle peut aider à gagner. En tout cas, tout a été fait pour, l’équipe est très dynamique, monsieur Rivenq est hyper motivé…