Une carrière et une longévité incroyables. Après 22 ans au plus haut niveau, le basketteur Amara Sy s’apprête à ranger ses sneakers pour de bon. L’ailier fort à la carrière prolifique tire sa révérence à la fin de la saison.
Né dans la capitale française, l’international malien quitte les terrains dans un club de sa ville natale, le Paris Basket.
Une retraite à 40 ans, après avoir remporté de multiples distinctions : deux titres de champion de France, deux Coupes de France, trois Leaders Cup et notamment un titre de champion du monde de 1 contre 1 en 2004.
Sur un plan plus personnel, vous êtes également président des Spartiates de Cergy.
Quel est votre ambition ?
Le projet est clair : atteindre le plus haut niveau le plus rapidement possible. Pour l’instant on est en Nationale 1 (NM1) et il y a encore du chemin. On est une terre de basket.
Sans formation, c’est l’une des villes qui a sorti le plus de professionnels. Il y a du potentiel et cela même dans le foot. Le club doit garder le côté indépendant de Cergy en restant dans notre coin dans le Nord ouest de Paris.
Il y a de la place et on fait des choses pas mal. On souhaite aller vite mais sans brûler les étapes. J’en suis à ma 4e année de président, j’apprends et j’ai la chance d’avoir une belle équipe autour de moi, dévouée et qui ne rechigne pas.
Forcément ça ne peut que me faciliter la tâche.
On ne risque pas de vous voir revêtir la tenue de Cergy pour boucler la boucle ?
Mais ça va être compliqué de jouer pour la 1, peut-être pour l’équipe 2. Je ne peux pas m’entraîner une fois par semaine et me pointer au match, ça ne serait pas le bon message à envoyer.
Votre avenir se dessine donc toujours dans le basket, mais pas au bord du terrain…
Oui, plus du côté de la direction. Je ne me vois pas coacher. Quand on a affaire à des mecs comme nous on n’est jamais content, on a de forts caractères.
Si je suis coach et que je tombe sur un joueur comme moi… (rires)