Comment améliorer la circulation dans le quartier Est d’Orléans ? Le maire a tenté de répondre aux riverains


Circulation trop dense, trop rapide aussi. Les participants à la réunion publique, salle Albert-Camus, ce jeudi 6 juin, ont principalement interpellé le maire sur ces préoccupations.

Le sujet est revenu dans pratiquement dans toutes les interventions. La circulation préoccupe les habitants des quartiers Est ; elle mine leur quotidien. Ils l’ont répété, jeudi 6 juin, lors d’une réunion publique salle Albert-Camus. »La circulation est embolisée dans le faubourg de Bourgogne. Notamment parce que nous sommes coincés derrière les bus », constate un habitant. « Toujours faubourg de Bourgogne, la nuit, les gens roulent trop vite », renchérit un autre.

« Renforcer les lignes de bus »

Quelle réponse apporter ? « Ce problème de circulation concerne également les autres faubourgs », admet Serge Grouard, le maire divers droite. « On cherche à accroître l’utilisation des bus. On met le paquet depuis deux ans pour revenir aux fréquentations d’avant-Covid. Nous sommes dans les négociations pour choisir le prochain délégataire des transports en commun. Nous voulons renforcer les lignes fortes. Les faubourgs sont étroits. Il est difficile de trouver un aménagement pour la circulation des bus, des voitures et des vélos. Nous n’avons pas cinquante solutions pour réduire les bouchons et je ne veux pas empêcher les voitures de venir en ville. »

Un radar avenue des Droits-de-l’Homme

Le vélo peut être, par ailleurs, une alternative à la réduction des embouteillages. « La part de son usage augmente. Le réseau cyclable affiche des ruptures ; on travaille pour qu’il soit plus agréable et plus sûr. »Et pour la vitesse sur les axes de l’Est de la ville ? Serge Grouard déposera prochainement en préfecture une demande d’installation de radar avenue des Droits-de-l’Homme.

Circulation, transports en commun, fibre : les doléances des riverains dans cette rue au nord d’Orléans

Lorsque les interrogations s’éloignaient de la route, elles concernaient les dépôts sauvages jetés en permanence à hauteur du 16 avenue Jean-Zay, les nuisances sonores du voisinage dans ce même secteur, l’entretien approximatif de certains espaces verts de l’espace public…Uniquement, donc, des thèmes de la vie quotidienne. Aucune question, pendant près de 2 h 30, sur les grands projets de la Ville. 

Nicolas Da Cunha