Analyse-Elon Musk ne peut pas facilement mettre Twitter la porte cause des bots.

qu'elles manent de Musk au sujet de l'opration ou des actionnaires au sujet de l'exactitude des dclarations rglementaires de la socit Mme si l'estimation de Twitter est errone La Securities and Exchange Commission (SEC) moins de pouvoir dmontrer que Twitter a dlibrment ou imprudemment nglig des informations qui montreraient que ses estimations de spam taient trompeuses" Bien sr, Musk pourrait tre en mesure de se retirer ou de rengocier l'accord un prix infrieur mme si la loi est du ct de Twitter. En effet, tout litige risque d'tre long, et Twitter peut dcider qu'il est plus logique d'accepter un prix infrieur ou de recevoir les 1 milliard de dollars de frais de rupture que Musk doit payer pour ne pas avoir conclu l'accord, plutt que d'essayer de le forcer conclure la transaction devant un tribunal. Les investisseurs en parient autant. L'action Twitter a cltur 38,32 $ mardi, soit une rduction de prs de 30 % par rapport au prix de 54,20 $ par action de l'accord, ce qui indique que le march juge probable que l'accord soit conclu un prix infrieur ou soit abandonn. DMONTRER LA MAUVAISE FOI Pour rpondre la norme juridique qui consiste dmontrer que Twitter a tromp les investisseurs au sujet des comptes de spam, il faudrait prouver que la socit a agi de mauvaise foi, selon les experts. Il pourrait s'agir de documents internes comme des e-mails ou du tmoignage d'un dnonciateur. "Ce manquement devrait s'lever au niveau de l'ignorance dlibre, et pas seulement de la ngligence", a dclar Urska Velikonja, professeur la Georgetown University Law School. La question des faux comptes et des spams est importante pour les affaires de Twitter. Les actions de l'entreprise ont plong en 2018 aprs qu'elle a procd une purge des comptes automatiss et des spams qui a fait chuter ses utilisateurs actifs mensuels d'un million, alors que les analystes s'attendaient un gain d'un million d'utilisateurs. Robert Frenchman, associ spcialis dans la criminalit en col blanc au cabinet d'avocats Mukasey Frenchman, a dclar qu'il tait possible que la SEC finisse par examiner la question de la divulgation des comptes de spam de Twitter, tant donn l'attention publique qu'elle a attire. Mais il a ajout qu'il ne s'attendait pas ce que Twitter soit confront une menace juridique importante. "Je ne vois pas cela comme quelque chose qui est susceptible de tomber dans la catgorie des informations matriellement trompeuses et je parie que ce langage est soigneusement rdig et avec une mthodologie qui n'est peut-tre pas infaillible mais qui est raisonnable", a dclar Frenchman.

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