A 70 ans, Antoine de Caunes déborde de projets. En marge des activités télévisuelles, l’ex-trublion de Nulle Part Ailleurs lance un magazine intitulé Vieux consacré à des sujets susceptibles d’intéresser un lectorat de plus de 50 ans. Camille Etienne, Brice Lalonde, Florence Foresti, Thierry Marx, Patrice Leconte, Daniel Auteuil et Denis Podalydès se bousculent dans le sommaire du premier numéro tiré à 100 000 exemplaires.
Interrogé par Télé 7 jours, Antoine de Caunes soutient que le magazine « n’est ni nostalgique ni pleurnichard ». Il s’explique : « On y évoque de vrais sujets, avec un peu de légèreté, de philosophie et à travers le plus des gens qui ont vécu ». A l’approche des 71 ans, un anniversaire qu’il fêtera au mois de décembre prochain, l’animateur se dit « dans l’acceptation totale » de la vieillesse.
Antoine de Caunes répond avec aplomb
« Ça ne sert à rien de lutter, affirme Antoine de Caunes dans le même entretien. On peut calfeutrer pendant quelques temps, dissimuler les effets secondaires, mais, au fond, on ne peut rien changer. » L’issue reste reste la même pour tous, « donc autant essayer de prendre ça avec un peu de philosophie ».
Subsistent néanmoins des inégalités de genre face à la vieillesse. Selon l’ex-complice de José Garcia sur Canal+, le sujet du vieillissement n’est pas un tabou chez les hommes. « Pour les femmes de plus 50 ans, c’est beaucoup plus difficile à vivre, surtout quand elles évoluent dans des métiers d’image, au cinéma ou à la télévision.
Demandez à ma femme…« , lâche-t-il sans détour. Mariée avec Antoine de Caunes depuis 2007, la journaliste Daphné Roulier, 56 ans, anime des grands entretiens sur LCP et une animation sur Radio Classique le week-end.
Le « quotidien laborieux » de la femme d’Antoine de CaunesLes derniers mois ont été plutôt compliqués pour Daphné Roulier. La journaliste a été victime d’un accident de scooter qui lui a valu une quadruple fracture au pied gauche et une immobilisation totale.
« Une semaine après mon accident, je sautais – je me comprends – dans un train pour la montagne, avant un autre pour la Bretagne : j’avais la convalescence vagabonde. Mais, très vite, il a fallu se rendre à l’évidence », raconte-t-elle dans un entretien accordé à Madame Figaro à la fin du mois de mai. « Le destin m’assignait à résidence, je devais obtempérer, apprendre à ne rien faire, ce qui n’est pas rien, et à se laisser faire, ce qui est plus facile à dire qu’à faire. »
L’ex-vedette de Canal+ explique faire l’expérience « de l’extrême dépendance » d’un « quotidien laborieux ». « Les gestes les plus simples deviennent laborieux, sans parler de la ville et de ses trottoirs trop hauts, encombrés de badauds, de travaux, qui transforment le moindre déplacement en gymkhana. » Elle peut compter sur l’aide de son mari Antoine de Caunes et de son fils, Jules, né en 2008.