Publié25 août 2021, 18 :26
Il est l’une des, si ce n’est LA star la plus attendue d’Athletissima, jeudi soir. Mais le Norvégien se testera sur 400 mètres plat et non sur les haies. Un sacré défi.
Entier et «showman» J’espère que, dans le futur et avec ce que j’ai fait sur les haies, ça deviendra naturel de me tester encore davantage sur d’autres événements. Je pense le faire davantage à l’avenir, pour arriver dans une certaine routine et avoir de la constance à ce niveau, dans le futur.Quels sont vos prochains challenges?Je pense que pour faire mieux que gagner une médaille d’or olympique, il faut en gagner deux (rires). Maintenant, le challenge c’est surtout de rester au top et compétitif. C’est mon job… J’ai pu m’entraîner de façon consistante et très durement pendant 5-6 ans, sans connaître de gros pépins. Si je ne suis pas embêté par les blessures, que j’arrive à garder cette constance et ma motivation, je pense pouvoir faire mieux. Je suis encore motivé pour m’entraîner plus. J’ai la chance d’avoir un super coach et, avec lui, on cherche sans cesse comment être plus fort. Je veux pouvoir prendre ma retraite un jour en me disant que je suis allé au maximum de mon potentiel. Maintenant, je suis juste vers la «fin du début».Quelle place a la concurrence dans votre esprit?C’est super important. Elle me pousse à toujours faire mieux. Rai Benjamin, notamment, est une personne fantastique. Il est très fort sur les haies. J’étais triste et presque désolé pour lui, qu’avec son chrono de 46″17 (ndlr : 53 centièmes sous le précédent record du monde !), il ne gagne que la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Tokyo. C’est lui, ainsi que le reste de la concurrence, qui me poussent à essayer d’être toujours plus fort.On perd combien de temps au passage des haies, par rapport à un 400 plat?(Il rigole encore) J’aimerais le savoir ! C’est dur de répondre. Il faudrait que je fasse la course sur le plat dans des conditions aussi parfaites que ce que j’ai connu à Tokyo sur les haies. Je pense que je suis un des gars qui perd le moins de temps sur le franchissement, grâce à ma technique de passage des haies. Je ne dois pas être loin de la perfection. Mais ces deux courses sont très différentes, dans tous les cas. Si ce serait un problème de courir «trop vite» jeudi soir? Je ne pense pas. En plus, je n’ai pas peur de perdre, même si ça ne m’est pas arrivé très souvent. Je vais aller prendre le départ de cette course avec une certaine humilité, parce que c’est une épreuve différente. Je n’aime pas perdre, mais c’est un nouveau challenge. Si ça marche, ça va me motiver à repousser mes limites encore plus loin !L’athlétisme est en train de devenir plus connu que le ski de fond en Norvège, non?Il faut demander à ceux qui bossent pour la télé. À 100%, l’attention a grandi, notamment après les JO. Mais on a aussi une belle histoire dans la discipline depuis longtemps et je suis fier de pouvoir continuer dans cette veine, pour qu’on nous suive toujours plus au pays. Mais tu ne peux pas dépasser le ski de fond chez nous. On va tout de même essayer !