ATP Miami : Alcaraz trop rapide pour Carlos : "Je ne m'attendais pas du tout à avancer si vite"


« Quand as-tu compris que tu étais capable de battre tout le monde ? », lui a demandé l’ancienne numéro un mondiale. La gêne palpable du triomphateur floridien avait alors quelque chose de presque touchant, exposant au grand jour la dichotomie entre le compétiteur habité et sûr de lui qu’il est sur le court et ce manque d’assurance en dehors.De la joie d’Alcaraz aux larmes de Ferrero : la balle de match historique de l’Espagnol en vidéoATP MiamiBublik la joue à l’envers, Alcaraz à la folie et l’ambidextre Wolf : Le Top 5 de MiamiIL Y A 44 MINUTESMais il ne faut pas s’y tromper. S’il affiche une modération toute nadalienne dans son discours, et c’est peut-être un des points sur lesquels la comparaison si récurrente avec son illustre aîné a le plus de sens, Alcaraz sait ce qu’il veut et tout autant ce qu’il vaut. « J’ai dû rêver pour la première fois de devenir numéro un mondial quand j’avais cinq ou six ans, dit-il. Mais ce sont des rêves d’enfant. Ce n’est vraiment que cette année que j’ai pris conscience que je pouvais battre les meilleurs. »

Après les Masters 1000, il y a quoi déjà ?

il va devoir très vite réviser à la hausse ses ambitions pour cette saison 2022 : il a déjà coché toutes les cases des objectifs fixés à l’intersaison avec son entraîneur Juan Carlos Ferrero. », tempère-t-il, avant, tout de même, d’afficher une ambition bien concrète celle-ci : « Je voudrais me qualifier pour les ATP Finals (le Masters, NDLR) pour la première fois ». Sachant qu’il a déjà engrangé 1950 points après avoir plus que doublé son pécule 2022 en s’imposant au Hard Rock Stadium dimanche et qu’il occupe à l’issue de ce premier trimestre la 2e place du classement « Race », la chose paraît plus qu’envisageable. Seul un certain Rafael Nadal le devance encore. Sacré duo.

ATP Miami : Alcaraz trop rapide pour Carlos :

Rafa, c’est un de plus grands joueurs de tous les temps, moi je suis un jeune homme qui essaie de vivre ses rêves

Assurément la première d’une longue série à venir ! » »Si on me compare avec Rafa, ça veut sans doute dire que je fais de très bonnes choses et que je suis dans la bonne direction », ose-t-il, avant une mise au point, sans fanfaronnade ni agacement. « J’essaie de ne pas penser à ça. Rafa, c’est Rafa et Carlos Alcaraz, c’est Carlos Alcaraz. Rafa, c’est un des plus grands joueurs de tous les temps, moi je suis un jeune homme qui essaie de vivre ses rêves. Il est mon idole, il m’a toujours inspiré depuis que je suis tout petit, j’ai regardé tant de ses matches. J’aimais m’inspirer de lui et être en même temps que lui sur le circuit, avoir l’occasion de jouer contre lui, c’est assez spécial. Mais je suis Carlos, pas Rafa. » Ça a l’air bien aussi.Carlos Alcaraz a l’air presque surpris de tenir dans ses bras le trophée de Miami.Crédit:: les temps forts de la victoire d’Alcaraz en finaleIL Y A UNE HEUREATP MiamiAlcaraz toujours plus précoce : Les 5 accomplissements fous du prodige espagnolIL Y A 2 HEURES