En un an, la petite structure audiovisuelle s’est fait connaître et enchaîne les projets.
qui ont aménagé leur studio chez eux à Saint-Martin-du-Bosc, elle enchaîne depuis les mini-séries, documentaires et autres vidéos pour des associations, des commerçants et artisans locaux… et même une société internationale.
Des commandes locales pour débuter
« On s’est demandé ce qu’on pourrait faire ensemble à Noël 2020, lors du deuxième confinement », explique Paul. « J’ai proposé de faire des images pour que Paul mette sa musique dessus. Il a aussi passé son brevet de pilote de drone pour faire des vues aériennes. Il n’était pas encore question de créer une entreprise », ajoute Laurence.
The South, la salle de sport Le Globe Trotteur 2.0 ou la mosaïste Véronique Juan…
Les deux Lodévois ont également répondu l’an dernier à un concours de la marque allemande Gibbon Slacklines. « Pour remplacer les championnats du monde de slacklines annulés avec le Covid. On s’est d’abord retrouvé en finale », poursuivent les deux professionnels.
« Après avoir tourné près de Montpellier, il a fallu faire une autre vidéo, aux Moulinages cette fois, et nous avons gagné le concours en juillet. » Entre-temps, Laurence et Paul ont décidé de créer Moka Film. « Nous étions super contents, on s’éclatait et il fallait une structure pour encadrer notre activité. »
Midi Libre – ALAIN MENDEZ
« Au-delà de nos espérances »
Alors que le projet de mini-série Le Pion pour la société lodévoise NKD Puzzle prenait forme (les 15 épisodes ont été présentés au cinéma Lutéva le mois dernier), Moka était à nouveau contacté par Gibbon pour faire leurs pubs web, soit 9 vidéos supplémentaires.
« À chaque commande, nous découvrons des univers différents, c’est génial », confie Paul. « Des scénarios au montage nous faisons tout, avec une liberté totale de création, l’aide de beaucoup d’acteurs locaux et la confiance totale de nos clients », complète Laurence, évoquant d’autres projets avec la Woods Factory sur l’histoire du textile à Lodève, le collectif Opus Apus ou l’artiste Nicolas Lebelen…
« Du 100 % maison, à la maison ! Même si nous avons un studio mobile pour les tournages en extérieur. » Avec une petite frustration tout de même. « Tout est allé très vite, au-delà de nos espérances. Du coup on n’a pas encore eu le temps de monter des projets personnels, comme des documentaires. »