l'auteur se confie à l'occasion de la sortie d'"Un animal sauvage"


575. Joël Dicker : rencontre avec une machine à best-sellers

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l'auteur se confie à l'occasion de la sortie d'

Une sortie synonyme de véritable évènement. Ce mardi 27 février, Un animal sauvage, le septième roman de Joël Dicker est désormais disponible en librairie, tiré à 400.000 exemplaires chez Rosie and Wolfe. Dans sa carrière, l’auteur rockstar des librairies a vendu une vingtaine de millions de livres ; il est traduit en 40 langues. Il est l’invité de RTL à l’occasion de la sortie de son nouveau livre. 

Cette fois-ci, pas de meurtre, mais un braquage en gestation et un mystérieux rôdeur. Un voyeur autour du quotidien, en apparence idyllique, des héros de Joël Dicker : Sophie et Arpad – un couple beau, riche et sportif. 

« Cette envie que les gens lisent, que les gens m’en parlent, de les retrouver, c’est un trac, c’est une excitation, c’est beaucoup de choses. C’est une bougeotte. (.) J’ai envie de bouger, j’ai envie que ça sorte », souris l’auteur au micro de RTL.

Interrogé sur sa méthode de travail, Joël Dicker indique qu’il ne laisse jamais personne lire son manuscrit avant qu’il soit parfaitement terminé : « Je trouve que quand un livre n’est pas fini, avoir un avis, ça peut vous mettre justement des mauvais doutes. Il faut avoir un livre qui soit fini de A à Z pour que la personne qui vous lise puisse vous dire j’ai aimé ci, j’ai moins aimé ça. Je reste tout seul dans mon coin et je crois que ça m’angoisse moins, vous voyez ? »

De la même manière, lorsqu’il commence à écrire, l’auteur explique qu’il ne connait pas la fin : « Comme le lecteur, en fait. C’est ça qui m’excite, c’est de ne pas savoir. »

Ce que je rêverais de faire un jour, c’est une nouvelle. Je n’ai toujours pas réussi.

Joël Dicker sur RTL, le 27 février 2024

Un animal sauvage prend place à Genève.  » J’ai eu une première envie avec ce livre. C’était raconter cette histoire dans ma ville, là où je vis. Et puis, j’avais une envie, depuis assez longtemps, c’est d’avoir un événement unique qui soit un événement qui va marquer la cadence, le tempo. Et cet événement, ça a été le braquage assez vite. Et après, qu’est-ce qui se passe ? Il faut inventer, il faut créer. Et c’est là que ça commence », détaille l’auteur.

Au-delà de l’intrigue, il y a la profondeur des personnages et ce couple parfait en apparence. Sous ce vernis, le lecteur découvre tout ce qui est inavouable ; des secrets. « Ce qui me fascine, c’est qui on est vraiment, explique Joël Dicker. Parfois, ne sait pas tout. Et on est dans un monde où on a de la peine à assumer qui on est, comme si nos démons ou nos pulsions ou nos côtés plus sombres pouvaient faire qu’on serait moins aimés. Je crois que c’est ce que j’ai envie de dire un peu : ‘on ne nous aimera pas moins, au contraire, je crois, que si on arrive à être vrai' ». 

Parce qu’il faut couper, il faut reprendre, mais l’histoire n’est pas moins riche, l’intrigue n’est pas moins longue, les personnages pas moins forts. C’est plus dense. Et ça, c’est quelque chose que j’ai essayé depuis très longtemps ». 

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