Par Laura Bourven
Publié le 10 Nov 22 à 17:14
La Marne
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Mercredi 9 novembre, un bus prostate était à l’entrée de l’hôpital de Meaux pour répondre aux questions des patients. ©Laura BourvenLa prostate fait une tournée nationale ! Mercredi 9 novembre, à l’occasion du Movember, mois consacré à la lutte contre les cancers masculins, le bus prostate s’est garé devant le bâtiment A du Grand Hôpital de l’Est Francilien (GHEF) de Meaux. Lancé par les laboratoires Janssen, ce bus a pour objectif de faire parler des maladies de la prostate, encore tabous chez beaucoup d’hommes, et d’inciter les habitants de Meaux à se faire dépister.De nombreux urologues du GHEF ont participé à l’événement pour répondre aux questions des patients de l’hôpital et des visiteurs, venus spécialement pour cette journée sous la thématique de la prostate.
Le cancer de la prostate, l’un des plus courants
Chaque année, 5 000 personnes sont prises en charge pour des problèmes de prostate à l’hôpital de Meaux, et une centaine d’entre eux passent par la case opération, selon le Dr Chartier, chef de service d’urologie. Un nombre conséquent, mais qui ne semble pas choquer les médecins.« Le cancer de la prostate est le plus fréquent. C’est la pathologie la plus prise en charge en urologie. Cela s’explique aussi par la longévité de la population » explique le chirurgien. Pour le Dr Benyoussef, responsable de la chirurgie robotique et président de la Commission médicale d’Établissement (CME) du GHEF, les patients souhaitent également plus de conforts.« Aujourd’hui, les gens se sont habitués à un certain confort qu’il n’y avait pas dans le passé. Les problèmes de prostate peuvent entrainer des difficultés pour uriner par exemple. Les patients ne supportent plus la gêne et veulent rapidement une solution », ajoute-t-il.
Un robot vous opère
Alors, pour améliorer la prise en charge des patients en urologie, l’hôpital de Meaux a fait l’acquisition, début 2020, d’un robot. Le chirurgien dirige les bras du robot à l’aide de la console pour opérer les malades. « On a une relation maitre-esclave, tente de rassurer le Dr Benyoussef, c’est-à-dire que le robot ne prend aucune décision. Il effectue simplement les gestes qu’on lui ordonne. »Cette technologie permet aux médecins d’avoir une image agrandie et en trois dimensions du corps du patient et de réaliser des gestes beaucoup plus précis.Vidéos : en ce moment sur Actu
Depuis 2020, un robot permet d’opérer les patients avec plus de précisions. ©Laura Bourven Le malade bénéficie également d’un meilleur confort grâce au robot chirurgical. « Il apporte un plus au patient, car nous réalisons de toutes petites insistions pour laisser passer les bras. On n’a plus besoin d’ouvrir le corps comme avant. » Résultat : la plaie cicatrise plus vite, et avec moins de douleurs.Au total, 240 interventions ont été réalisées depuis l’arrivée de ce robot au GHEF de Meaux. Il est également mis à disposition des chirurgiens de l’hôpital de Jossigny.Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre La Marne dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.