« Ce film est le moyen de rendre leur histoire aux gens »


lors de la première de « Summer of Soul » à New York rappeur organisé pendant l’été 1969. Six dimanches de suite, à partir du 29 juin, dans le Mount Morris Park, le Harlem Cultural Festival a rassemblé pour des concerts gratuits ce que la musique afro-américaine offrait de meilleur, de Ray Barretto à Nina Simone, de Mahalia Jackson à Gladys Knight & the Pips. une utopie musicale afro-américaine Joint par appel vidéo, Questlove se souvient de ce premier contact  : « Je suis resté sceptique. Je me disais que s’il y avait vraiment eu un festival avec Sly and the Family Stone, Stevie Wonder et B.B. King, moi, je serais au courant. J’ai cherché sur Google, j’ai demandé à mes amis, et je n’ai rien trouvé. Et je me suis demandé, ça a vraiment existé ? » Quand il a découvert les vieilles bandes vidéo que détenaient les deux producteurs, il s’est rendu à l’évidence  : « Il y avait quarante heures de captation, avec lesquelles j’ai vécu pendant cinq mois. J’avais fait un premier montage très long, qui passait en permanence sur tous les écrans chez moi, même quand je dormais, 24 heures sur 24. Mon intention était, après avoir maîtrisé cette masse d’informations, de rassembler les moments qui donnent le frisson. Une fois que j’en ai eu une trentaine, je me suis dit qu’on avait une histoire. Mais elle durait trois heures vingt-cinq minutes, couper cette heure et demie a été un supplice. »

La question de l’oubli

 » Il vous reste 40 La suite est réservée aux abonnés.