ce que Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont dit au téléphone ce dimanche


Vladimir Poutine et Emmanuel Macron, le 7 février dernier à Moscou.

ce que Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont dit au téléphone ce dimanche

Une heure quarante-cinq d’échange au téléphone pour convenir «d’intensifier les efforts diplomatiques» sur la question ukrainienne, alors que la menace d’un conflit armé semble au plus haut. Ce dimanche, Emmanuel Macron et le président russe, Vladimir Poutine, ont longuement conversé avec l’objectif de se mettre d’accord «sur la nécessité de rétablir le cessez-le-feu», explique Paris, pour qui «chaque jour qui passe sans qu’il y ait de guerre est un jour gagné pour la paix».«Notre inquiétude est vive mais nous pensons que les ressources de la diplomatie ne sont pas épuisées. La balle est dans le camp de Vladimir Poutine», estiment les conseillers d’Emmanuel Macron. Les deux chefs d’Etat ont cependant «constaté leur différence d’interprétation» quant à la responsabilité de la détérioration de la situation le long de la ligne de contact, attribuable aux Ukrainiens selon Moscou et aux séparatistes pro-russes selon Paris. Vladimir Poutine a également «réaffirmé la nécessité pour les États-Unis et l’OTAN de prendre au sérieux les demandes de garanties de sécurité de la Russie et d’y répondre de manière concrète et substantielle», d’après un communiqué du Kremlin.Le président russe a par ailleurs redit à son homologue français Emmanuel Macron «son intention de retirer ses troupes» du Bélarus «au terme des exercices en cours», assure l’Elysée, pour qui «il va falloir vérifier tout cela». Dans la matinée, Minsk avait dit que les militaires russes allaient rester pour des exercices militaires supplémentaires alors que leur départ devait intervenir initialement ce dimanche soir.Les deux dirigeants sont d’accord sur «la nécessité de privilégier une solution diplomatique à la crise actuelle et de tout faire pour y parvenir», ajoute la présidence française, en annonçant de multiples échanges diplomatiques entre chefs d’État.

Une incursion russe dans le Donbass jugée peu probable

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