Propos centristes. France – Journée de la laïcité / Débat sur la fin de vie / La France grande puissance nucléair...


ce 10 décembre 2022, des derniers

propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en

gratuits pour tous les 18-25 ans. Cette mesure, vous m’avez demandé de

l’étendre aux mineurs. Banco. (…) Les maladies sexuellement transmissibles sont

en recrudescence chez les jeunes. C’est pourquoi, nous engageons une petite

révolution de la prévention :La gratuité des préservatifs pour les jeunes s’appuie sur d’autres mesures :

gratuité de la contraception d’urgence pour toutes les femmes en pharmacie,

dépistage gratuit sans ordonnance élargi à d’autres infections sexuellement

transmissibles que le VIH pour les moins de 26 ans.> Réduire nos émissions pour

protéger notre climat, fournir à nos territoires une énergie propre pour

réindustrialiser et renforcer notre autonomie stratégique, voilà les objectifs

que nous visons avec le projet H2Med, première étape d’un grand réseau européen

d’hydrogène.> Faisons de

Marseille une des principales portes d’entrée de l’hydrogène vert en

Débattre de la fin de vie, c’est parler d’une question tout à la fois humaine,

sociétale, médicale, éthique et intime. C’est une question délicate et

personnelle sur laquelle vous avez toutes et tous, en arrivant dans cette

pièce, probablement une intuition, voire un avis ou une conviction. Chacun

d’entre vous connaît les débats autour de ces enjeux. Ces dernières années, les médias ont relayé certains parcours de fin de vie,

certains témoignages. À quatre reprises depuis 1999 et pour la dernière fois en

2016, le Parlement a débattu de la fin de vie et remis ainsi la question au

centre de la vie publique. Certains peut-être, ont déjà connu autour d’eux des

situations qui résonnent au moment d’aborder cette question. Depuis des années, les mentalités et les attentes de notre société évoluent.

Les exemples étrangers nourrissent notre réflexion. Les conditions de fin de

vie évoluent. L’allongement de l’espérance de vie, le nombre de malades

chroniques, la dépendance et parfois la souffrance soulèvent de nouvelles

questions. Il y a un long mourir comme il y a un mal mourir. Il est

indispensable d’œuvrer au renforcement de la prise en charge de la souffrance

notamment en soins palliatifs et nous ne pouvons ignorer la détresse de ceux

qui demandent une aide active à la fin de vie. Il est clair aujourd’hui que ces enjeux méritent un débat approfondi et apaisé.

C’est pourquoi plutôt que de clore les réflexions pendant la campagne

électorale, le président de la République s’est engagé à lancer un débat

national sur ce sujet. Un débat national sur les éventuelles évolutions de

notre droit et les conséquences éthiques et sociétales de nos choix. Un débat

qui permettra de trouver un équilibre entre la solidarité et le respect des

choix individuels. Un débat dans lequel la voie d’une convention citoyenne

chargée de proposer des solutions sera centrale.Aujourd’hui, cet engagement est tenu et aujourd’hui, avec vous, nous lançons la

Convention citoyenne sur la fin de vie. Mais alors tout d’abord, pourquoi une Convention citoyenne ? Si la Convention

citoyenne pour le climat a ouvert la voie et que la loi confie désormais au CESE

la charge de l’organisation des Conventions citoyennes, elles sont encore une

innovation stratégique majeure. Très peu de pays font un choix similaire. Rares

sont ceux qui confient de telles responsabilités à un groupe de citoyens tirés

au sort et acceptent de s’en remettre à la délibération collective. Bien sûr,

il n’est pas question de se substituer au débat démocratique ni à la

représentation nationale. Votre rôle n’est pas de légiférer, c’est de prendre

le temps de la réflexion approfondie, d’étudier tous les points de vue,

d’explorer des options et de faire des propositions. Ils ne sont évidemment pas

des représentants de la nation comme le sont les élus. Vous êtes en revanche le

reflet de notre pays et de notre société. Votre rôle et donc vos expériences et

vos sensibilités, vos vécus et vos points de vue. Pendant 4 mois, des constats et des faits seront partagés avec vous. Vous

entendrez un certain nombre de témoignages, vous rencontrerez des chercheurs,

des soignants, des patients, des personnes aux points de vue différents qui

n’abordent pas toujours la question par le même prisme, mais qui vous

permettront de débattre de la manière la plus éclairée possible de tous les

enjeux éthiques et sociétaux, individuels comme collectifs que pose la question

de la fin de vie. Vos travaux feront l’objet de commentaires plus ou moins bien intentionnés,

plus ou moins désintéressés. N’en doutez pas, mais n’y prêtez pas la moindre

attention. Cette enceinte est celle du débat respectueux, fondé,

contradictoire, mais toujours apaisé et transparent. Respectueux car tous les

voix plus importantes que d’autres. C’est ensemble, par la confrontation de vos

expériences, de vos sensibilités, de vos convictions, que vous cheminerez dans

votre réflexion et dans vos préconisations. Fondé, car il faut se défaire des

vérifiés, nourris par les très nombreuses rencontres et les échanges qui

ponctueront vos séances de travail. Un débat contradictoire ensuite, car il ne s’agit pas de nier ou d’affadir vos

opinions. Au contraire, c’est parce que les échanges seront sincères et que

tous les points de vue pourront s’exprimer, que vos propositions feront écho

aux attentes et aux interrogations des Français. Un débat apaisé également. L’excès et les bonnes phrases sont souvent

considérés comme des forces dans le débat public, mais ils nourrissent bien

souvent des postures, braquent certains et conduisent à des échanges stériles.

Vous pourrez avoir des désaccords francs massifs, mais en aucun cas violents ou

blessants. Enfin, un débat transparent pour que chacun puisse s’en approprier les termes.

Ainsi, les auditions que vous conduirez seront retransmises sur le site du

CESE, tandis que les différents matériaux documentaires qui seront mis à votre

disposition seront ouverts à nos compatriotes. Le dialogue et l’échange sont

toujours la meilleure option. À chaque occasion, j’ai constaté que

l’intelligence collective primait sur les échappées individuelles, que les

solutions les plus pertinentes se construisent à plusieurs dès lors que chacun

avançait dans un esprit de construction et une volonté de résultat. Cet état d’esprit, je sais que c’est le vôtre. Je sais que vous le conserverez

tout au long des 4 mois de discussion. Je veux, chacune et chacun, vous

Je

des arrangements pratiques ou des négociations avec vos employeurs et aussi

bien sûr des sacrifices personnels. Je sais aussi combien ce sujet est

Mais ce débat vaut la peine d’être

mené et vos préconisations sont attendues. Alors à nouveau, merci à vous. Je tiens à saluer le comité de gouvernance de

cette convention citoyenne. Vous incarnez à la fois chacun des aspects du débat

sur la fin de vie, plusieurs facettes de la société civile et vous êtes les

garants de la bonne tenue des échanges. Maintenant que nous nous sommes interrogés sur la raison d’être d’une

Convention citoyenne, une nouvelle question survient naturellement : quelle

sera la place de cette convention et de ses conclusions dans le débat sur la

fin de vie ? La convention citoyenne est au cœur de ce débat national. Les

réflexions que vous conduirez et les propositions que vous ferez constitueront

pour mon Gouvernement un éclairage majeur. J’en prends l’engagement. Nous

reviendrons devant vous pour vous présenter les suites qui seront données à vos

travaux et nous vous éclairerons sur la prise en compte de vos réflexions et de

également à la réflexion sur la fin de vie. Depuis l’avis du Comité consultatif

national d’éthique et le lancement du débat national par le président de la

République, des échanges sont organisés partout dans les territoires, sous

l’égide des espaces de réflexion éthique régionaux. Par ailleurs, des consultations ont été lancées dans l’Hexagone comme dans les

outre-mer pour associer l’ensemble des parties prenantes, notamment les

soignants et les patients. Des groupes de réflexion ont également été lancés,

qui associent professionnels de santé et parlementaires. Ces échanges vont

contribuer aux décisions que prendra le Gouvernement sur la nécessité

d’envisager ou non des précisions ou des évolutions de notre cadre légal. Ils

contribueront également au débat parlementaire, car c’est bien la

représentation nationale qui tranchera. J’ai demandé au ministre en charge du

Renouveau démocratique et à la ministre en charge de l’Organisation

territoriale des professions de santé, de coordonner les échanges et le travail

sur la fin de vie et d’en garantir la neutralité. Ils seront naturellement

investis pour la réussite de cette convention. J’ai posé avec vous le cadre dans lequel cette convention citoyenne s’inscrit.

Mais il reste finalement le principal. De quoi exactement allez-vous débattre ?

En demandant au président BEAUDET de constituer cette convention, j’ai souhaité

vous poser une question : le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il

adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements

devraient-ils être introduits ? Répondre à cette interrogation vous conduira à évoquer de nombreux sujets. Je

établissements. Je pense à l’éventuelle possibilité d’une aide active à mourir

et aux exigences éthiques qui s’imposeraient pour la mettre en œuvre et

l’encadrer. Je pense encore à l’équilibre qui doit être constamment cherché

entre devoir de solidarité envers les personnes les plus vulnérables et respect

des décisions de chacun. Surtout, chaque question en appellera d’autres. Évoquer l’accompagnement dans

le deuil, par exemple, c’est se soucier des familles, de leur présence auprès

de l’être cher et des conditions, des rites, de la séparation et de l’adieu.

C’est également considérer le rôle des aidants, parfois très jeunes, souvent

bénévoles, dans les services de soins palliatifs et la reconnaissance et le

soutien que nous leur devons. Alors, vous le saviez, ce n’est pas une mission facile qui vous est confiée, ça

n’est pas un débat qui admet une bonne et une mauvaise réponse. C’est au

contraire une réflexion en nuances et en responsabilité qui nous pousse à

interroger plus largement notre modèle de société et de solidarité, notre

rapport à la vie, à la souffrance et à la mort. Dans tous vos échanges, je vous invite à ne pas vous limiter à la seule

approche médicale. La décision médicale est évidemment centrale, mais elle

n’est qu’un des aspects du débat. La fin de vie, c’est aussi un enjeu

d’accompagnement, une éthique du soin.

Alors, dans vos échanges, tentez d’embrasser sans cesse les questions dans leur

globalité et leur singularité, à vous imaginer dans la position de l’autre, à

vous demander si vous souhaiteriez que les décisions que vous recommandez

puissent s’appliquer à vous et à l’un de vos proches. C’est à ces conditions

que vous ferez, que nous ferons émerger des solutions équilibrées et acceptées

largement dans notre société compatibles avec nos valeurs. Face au travail qui vous attend, je n’aurai qu’une recommandation « Soyez libre

», libre de vous émanciper des idées reçues, de dire vos doutes, vos

désaccords, de partager vos expériences, de vous laisser convaincre et bien sûr

surtout de défendre vos opinions, vos convictions dans le souci du bien commun.

Le travail que vous entamez est passionnant. Vous contribuerez à construire des

réponses adaptées au plus près des attentes des Français. > Le Président de la République a proposé une méthode nouvelle : le Conseil

national de la Refondation. Nos échanges ont un objectif, poser ensemble, État,

associations et acteurs de l’économie, les fondements du modèle productif et

social que nous souhaitons pour notre pays.> Notre modèle social est précieux. Il protège tous les

Français, sans exception. Mais sans modèle productif pour le financer nous ne

pouvons assurer sa pérennité. C’est pourquoi nous faisons du plein-emploi une

priorité, c’est l’étape majeure pour le bon emploi.> La laïcité, telle que définie par la loi de 1905, est

une valeur cardinale de notre République. C’est le ciment d’une France unie. Ce

9 décembre, nous célébrons ce principe de liberté qui préserve le droit de

croire ou de ne pas croire. Nous le défendrons avec intransigeance.> Nous avons donc conduit

ensemble aujourd’hui cette cinquième édition du séminaire intergouvernemental

entre le Sénégal et la France. C’est un symbole fort de la relation qui unit

nos deux pays. Il n’y a pas tant de pays avec qui la France tient des

séminaires intergouvernementaux et le Sénégal est le seul pays d’Afrique

subsaharienne avec lequel nous le faisons. Cela témoigne à la fois de la

solidité des liens qui unissent nos deux pays et de l’excellence des relations

que nous entretenons au quotidien. Ces relations sont denses, dynamiques, empreintes d’une confiance et d’une

amitié historique. Cela témoigne aussi d’un regard commun sur l’avenir, sur les

défis face à nous et d’une volonté conjointe de les relever : transition

écologique, éducation, emploi numérique, agriculture, santé, culture ou

défense, notre partenariat s’incarne et se développe dans de nombreux domaines.

Les 5 feuilles de route que nous avons adoptées et les 6 accords que nous avons

signé aujourd’hui en témoignent. Ces accords marquent nos convergence de vue et

l’amitié entre nos deux pays. Ils sont aussi le fruit de la dynamique portée

liens entre la France et le Sénégal. Notre première priorité, c’est la jeunesse, car c’est bien elle qui construira

l’avenir de notre relation. L’avenir de la relation aussi entre le continent

européen et le continent africain. Nous voulons notamment encourager les

échanges universitaires entre la France et le Sénégal. Ces mobilités croisées

initiées lors du sommet de Montpellier sont l’occasion pour des jeunes de nos

deux pays de mieux se connaître et de bâtir des projets communs. Nous

poursuivons nos efforts communs en soutien au campus franco-sénégalais qui

compte déjà 1 200 étudiants inscrits dans 25 formations dispensées par 35

établissements français sénégalais. Nos discussions avancent également vers la

mise en place d’une école franco-sénégalaise ou encore l’expérimentation

d’hybridation des programmes scolaires sénégalais et français. Notre objectif,

c’est une proximité plus forte entre nos systèmes éducatifs. Un accord sur la

formation professionnelle a par ailleurs été signé mardi à Dakar entre le

campus franco-sénégalais et une trentaine d’entreprises françaises en matière

de formation, d’apprentissage et d’employabilité des jeunes. Je voudrais saluer cet engagement de nos entreprises dans le cadre d’un projet

phare de notre coopération bilatérale. Agir pour notre jeunesse, c’est aussi

écouter ses aspirations et y répondre. Hier, un séminaire a rassemblé des

jeunes Sénégalais et Français. Ils ont pu échanger au sujet de leurs espoirs,

de leurs craintes et de leurs propositions. Et ils nous ont fait part d’une

série de recommandations dont nous allons évidemment nous saisir. Nous devons être à la hauteur. Cela passe par notre travail de long terme. Cela

se traduira aussi par des actions concrètes. Nous nous sommes entendus pour

promouvoir l’engagement citoyen des Jeunesses françaises et sénégalaises. La

France continuera par ailleurs à appuyer les initiatives du Consortium Jeunesse

Sénégal. Fortifier encore les liens entre nos pays, entre nos deux jeunesses, c’est

aussi favoriser toutes les initiatives pour échanger, mieux nous connaître et

nous comprendre. Cela passe par la culture. Le Sénégal et la France sont deux

pays qui partagent une forte tradition de création artistique. Nous voulons

favoriser la circulation des œuvres, les partenariats entre musées, les projets

d’expositions, mais aussi les échanges en matière de production audiovisuelle

et musicale. Cela passe aussi par le sport. Le Premier ministre Ba l’a

rappelé deux échéances importantes qui nous attendent avec les Jeux olympiques

et paralympiques de 2024 à Paris, puis les Jeux olympiques de la jeunesse de

2026 à Dakar. Et je me réjouis de l’accord de coopération conclu entre les deux

comités d’organisation. Je me réjouis aussi de la signature d’une déclaration

d’intention en matière de coopération sportive. C’est une étape qui marque

notre volonté de renforcer notre partenariat. Au-delà de cet engagement en faveur de nos jeunesses, ce séminaire a été

l’occasion de discussions importantes dans plusieurs domaines. En matière de

sécurité, nous avons confirmé notre détermination commune à accentuer nos

efforts conjoints dans la lutte contre la criminalité organisée, en particulier

dans le domaine des trafics de stupéfiants. En matière agricole, nos deux pays

sur un secteur agricole fort, porteur de solutions face aux enjeux mondiaux. Nous travaillons ensemble autour de nombreux projets. Je pense d’abord à la

Grande Muraille verte. Je pense à l’initiative sur les protéines végétales en

Afrique. Je pense à l’initiative Farms, lancée par le président de la

République pour faire face aux risques alimentaires que fait peser la guerre en

Ukraine. Le programme de coopération sur l’appui à la Stratégie nationale de

souveraineté alimentaire du Sénégal qui vient vient d’être signé et il

concrétise ses engagements. Nous avons évoqué aussi, bien sûr, la question des

migrations et notre volonté de combattre avec fermeté les réseaux de passeurs

en même temps que nous souhaitons favoriser les mobilités croisées, notamment

pour nos jeunes. Enfin, le soutien à l’émergence du Sénégal à horizon 2035 est un autre

engagement fort du partenariat entre nos deux pays. Sur la période 2019-2023,

la France apporte une contribution à hauteur de 1,5 milliard d’euros à la

politique d’émergence du Sénégal. Cela fait de la France le premier pays

contributeur au développement pour le Sénégal. Les échanges que nous venons d’avoir démontrent une nouvelle fois la proximité

entre nos deux pays. Cette relation entre la France et le Sénégal est riche en

promesses pour nos concitoyens et pour nos jeunesse. Et ce séminaire et les

échanges nourris entre nos Gouvernements ont une nouvelle fois été la preuve.  Bruno Le Maire

(ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et

Numérique)> Il n’y a qu’une seule question économique sérieuse pour le XXIème siècle :

l’énergie. L’énergie est la condition de notre prospérité économique. Et

l’énergie décarbonée dans un temps de changement climatique est la condition de

notre survie. Pour les grandes nations développées, le défi du 21e

dans les meilleurs délais possibles et dans des conditions optimales. En France, quand on regarde ce défi, on peut s’interroger. Nous avons un atout

maître : l’énergie nucléaire. Que diable sommes-nous allés critiquer cet atout

maître ? Que diable sommes-nous allés remettre en cause, ce qui est notre atout

décisif pour notre économie, pour notre compétitivité, pour la lutte contre le

changement climatique au 21e siècle ? Avec le président de la République, nous avons donc fait un choix clair, un

choix radical, un choix stratégique, pas simplement soutenir la filière

nucléaire, mais offrir des perspectives à la filière nucléaire : s’engager

résolument pour la construction de 6 nouveaux EPR ; s’engager résolument pour

des formations, des qualifications ; s’engager résolument pour que la France

reste un champion mondial en termes d’innovation sur les technologies

nucléaires. Je veux dire plus simplement et avec pudeur : nous devons être

fiers de notre filière nucléaire. Nous devons être fiers de faire partie des

quelques rares nations sur la planète qui maîtrisent l’intégralité du cycle

nucléaire, de la production jusqu’au retraitement des combustibles. Nous ne

devons pas avoir honte d’être une grande nation nucléaire. Nous devons au

contraire faire en sorte de réaffirmer cette position et de le réaffirmer haut

et fort en ayant une stratégie claire sur la base du discours que le président

de la République a prononcé à Belfort il y a quelques mois. Le pilier majeur de cette stratégie, la pièce maîtresse, elle a un nom, 3

EDF une entreprise qui

les

française, pour accompagner son développement économique, son rattrapage économique

quand il a fallu rebâtir une grande

Les ouvriers d’EDF étaient là. Ils ont sacrifié leurs congés, leurs jours de

vacances, leurs nuits pour rebâtir dans des délais record l’intégralité du

réseau électrique de la France. Merci.Je veux dire à Luc Rémont, nouveau président d’EDF, qu’il est à la tête d’une

maison exceptionnelle. Et je veux dire à tous les salariés d’EDF, avec Luc

Rémont : nous avons choisi le meilleur. Nous voulions le meilleur pour EDF.

Nous vous avons donné le meilleur. L’État français sera bientôt actionnaire à

100 % de l’entreprise EDF. Je pense que cette décision marque le rôle

public, un grand service public. Et il n’y a pas que Sébastien Jumel qui est

attaché à la notion de service public, notre majorité est attachée à la notion

de service public. Servir, il n’y a rien de plus beau. Servir pour le public,

il n’y a rien de plus noble. Et c’est bien pour cela que nous pouvons dire :

EDF est un grand service public qui appartiendra bientôt totalement à 100 % aux

Français. Vous pouvez comprendre aussi que les Français sont en droit d’attendre que les

bas coût. C’est l’objectif premier fixé. Comment avoir une EDF qui soit la plus

forte possible avec l’ensemble de ses salariés rassemblés avec la même

ambition, la même détermination derrière son nouveau président Luc Rémont. Pour

avoir une EDF forte, il faut d’abord, pardonnez-moi cette évidence, une EDF qui

Il faut donc rétablir au plus vite la

production du parc nucléaire français, je sais que vous vous y employer. Je veux rassurer tous nos compatriotes, grâce au travail des salariés d’EDF,

nous sommes dans la bonne direction. Arrêtez de nous expliquer que les

réacteurs sont fermés, que c’est la catastrophe, qu’on ne va pas s’en sortir,

que l’hiver va être insupportable. Ce n’est pas vrai et c’est faire injure à la

mobilisation totale des salariés d’EDF pour remettre en route les réacteurs

nucléaires qui étaient à l’arrêt. De ce point de vue, je veux saluer le retour

dans le circuit électrique de 3 nouveaux réacteurs cette nuit grâce au travail

des salariés. Nous sommes dans la bonne direction. Nous avons 40 réacteurs opérationnels sur

56 pour une puissance de 39 gigawatts. Notre plan de charge est clair, il ne

change pas, nous voulons une production de 45 gigawatts en janvier 2023 et nous

devons tout faire pour tenir cet objectif. Par ailleurs, la mobilisation des Français, que ce soit les ménages, les

entreprises, les industriels ou le secteur tertiaire, nous a également permis

de réduire la consommation de 10 % au cours du mois passé. Sobriété et

production sont les deux choix stratégiques qui nous permettront de passer

l’hiver sans difficulté, c’est-à-dire sans coupure. Et je veux redire que cet

objectif est à notre portée parce que nos compatriotes se sont mobilisés et que

cet alliage de la sobriété et de la production doit nous permettre de passer

l’hiver sans coupure. Une EDF forte, c’est également une EDF avec des finances saines. Cela suppose,

je le redis, une production nucléaire plus importante. Maud Brégeon a été

salariée d’EDF et elle me disait en allant à la centrale nucléaire de Penly

qu’elle appartenait à ce qu’on appelait la génération 420, c’est-à-dire de la

génération qui avait comme objectif de produire 420 térawattheures. Nous sommes

à 280 cette année, donc Maud Brégeon a raté sa génération. Il faut que nous

revenions à une production électrique nucléaire massive pour que nous puissions

restaurer aussi les finances d’EDF. Sur la durée que je viens d’indiquer, la production électrique d’EDF a chuté de

430 térawattheures à 280, 35 % de production nucléaire perdus, 65 milliards

d’euros de manque à gagner, 65 milliards. C’est l’équivalent de 8 EPR2. C’est

plus que la totalité de la dette de l’entreprise. La santé financière d’EDF,

c’est donc d’abord de la production électrique de masse. C’est également la

restauration de la production électrique nucléaire. Plus il y aura de

mégawatts, plus il y aura d’euros et mieux EDF se portera. Rétablir la situation financière de l’entreprise, cela suppose aussi de mieux

prioriser les investissements. Il y a des besoins partout. Le grand carénage,

les énergies renouvelables, les EPR2, le renforcement du réseau électrique : il

appartiendra à Luc Rémont de nous faire des propositions concrètes sur la

manière de phaser et de prioriser ces investissements. Enfin, le rétablissement des finances d’EDF, je le sais, passe aussi par

certaines décisions de l’État. J’ai rencontré les organisations syndicales

d’EDF et je mesure parfaitement les sentiments pour le moins mitigés qu’avait

suscité notre décision d’avoir un volume d’ARENH de 120 térawattheures cette

année de façon à accompagner un certain nombre d’entreprises. Nous avons fixé

le nouveau seuil à 100 térawattheures. Nous sommes revenus à 100 térawattheures

seconde fois. Nous tenons parole avec le président de la République et nous

maintenons le volume d’ARENH à 100 térawattheures. Je rappelle au passage que

dès qu’EDF a eu des difficultés financières, l’État a toujours répondu présent

en soutenant l’entreprise à hauteur de 15,6 milliards d’euros depuis 2015.

Mais, je voulais solder cette question de l’ARENH qui, je le sais, a suscité

beaucoup de réactions légitimes dans l’entreprise. Enfin, une EDF forte, c’est une EDF qui a des projets industriels et qui

finalise ses projets dans les délais impartis. Je compte donc sur EDF pour

achever le plus rapidement possible les chantiers de Flamanville 3 et d’Hinkley

Point C, qui sont des chantiers de grande ampleur dont je mesure la complexité.

Mais le respect des délais fait partie aussi de la crédibilité d’EDF.   Cette EDF forte, pilier d’autres stratégies nucléaires, est d’autant plus

essentielle que nous avons de grandes ambitions pour EDF. EDF, je le redis,

n’est pas une entreprise comme les autres. Elle est un grand service public

mais elle doit aussi être un leader industriel mondial. C’est l’objectif que

nous nous fixons avec le Président de la République qu’EDF soit le leader

décarbonée. Pas un leader européen, un leader mondial. Le leader mondial de la

EDF est un champion du nucléaire. EDF est un champion des barrages hydro-électriques.

EDF doit devenir demain un champion des énergies renouvelables et je veux dire

là aussi, avec beaucoup de force, que ce n’est pas en produisant moins

C’est

aussi sur les chantiers des énergies renouvelables. Parce que c’est une même

compétence, une même exigence, une même détermination, un même savoir-faire,

une même mobilisation collective qui feront d’EDF ce que nous voulons qu’elle

soit : le champion mondial de l’énergie. À ce sujet, je veux écarter tout de suite quelques inquiétudes qui se

celles de l’État, celle du

président de la République à l’égard de l’entreprise EDF : Hercule est

abandonné. Que les choses soient claires : nous avons travaillé dessus. Nous

avons vu que cela ne correspondait pas aux attentes de l’entreprise. Hercule

est abandonné et nous ne reviendrons pas sur Hercule. Hercule n’est pas mon

sujet. Mon sujet aujourd’hui, c’est d’aider EDF à être le leader mondial de l’énergie.

Mon deuxième sujet, c’est de transformer le marché européen de l’énergie, comme

nous nous y employons avec le président de la République, avec la Première

ministre Élisabeth Borne, avec la ministre chargée de l’Énergie Agnès

Pannier-Runacher pour avoir un marché européen de l’énergie qui soit plus

performant et qui reconnaissent la valeur stratégique de l’énergie nucléaire. Pour qu’EDF soit ce leader, elle doit réussir deux chantiers dans le domaine

nucléaire qui sont absolument essentiels. Le premier, c’est de construire dans les délais et dans les coûts impartis 6

nouveaux réacteurs nucléaires EPR 2 avec un premier réacteur qui doit être

opérationnel au plus tard en 2035, même si 2034, c’est mieux. Je mesure

simplifier nos règles pour raccourcir les délais, améliorer la performance dans

l’ingénierie, dans la construction, apprendre de nos erreurs passées, mais nous

le ferons. Le deuxième chantier, c’est le développement de ce qu’on appelle « les SMR »,

les réacteurs de petite et de moyenne puissance avec la construction d’un

réacteur pilote que nous voulons disponible en 2030. 2030, c’est demain. Mais

nous voulons accélérer sur le SMR parce que nous sommes convaincus, avec le

président de la République, que ce projet représente des avantages stratégiques.

En premier lieu, ce sont des réacteurs qui sont moins coûteux parce qu’ils vont

de consommation, proche de l’industrie, proche des sites industriels, proche

des grandes agglomérations. Ce qui veut dire moins d’infrastructures, moins de

lignes à très haute tension et donc, en matière de respect de l’environnement,

un avantage compétitif considérable. Enfin, troisième avantage, la taille réduite des SMR en font des alternatives

pour les centrales à charbon dans le monde entier. Alors, je connais la

tendance nationale qui s’est accentuée depuis quelques mois, quelques années à

la dévalorisation de nos talents. J’entends tous ceux qui, en général, n’ont

jamais rien fait de leurs mains nous expliquer que le SMR, ça ne marchera pas,

que l’EPR, ça ne fonctionne pas, que nous n’en vendrons jamais à l’étranger

coûteux. Mais, étant désormais un responsable politique avec une certaine ancienneté,

combien de fois j’ai entendu dire que le Rafale était un avion de combat trop

coûteux, impossible à exporter, trop technique, qui ne correspondait pas aux

besoins à l’exportation de nos partenaires. Et aujourd’hui, c’est le meilleur

avion de combat du monde vendu à plus de 280 exemplaires à l’export. Il se passera sur nos réacteurs nucléaires EPR comme SMR, la même chose que

pour le Rafale. Les mêmes qui les critiquent aujourd’hui viendront s’extasier

devant leurs performances, devant vos performances demain. La politique

industrielle est affaire de conviction et de volonté. Je laisse le renoncement

et la capitulation à d’autres. Pour relever ce défi, nous avons décidé, avec le président de la République, de

mettre tous les atouts de notre côté et avons donc fait un choix, celui de

nommer Joël Barre, ancien délégué général à l’armement, en tant que délégué

interministériel au nouveau nucléaire. Je veux le remercier pour son

engagement. Je connais Joël depuis des années, je me porte garant de sa

compétence, de sa solidité, de son enthousiasme au service de la filière

nucléaire pour coordonner les différents acteurs et garantir que nous tenions

nos délais et nos objectifs. Un mot maintenant sur cette filière précisément parce que si nous voulons

qu’EDF soit le champion mondial de l’énergie, si nous voulons réussir sur la

construction des nouveaux réacteurs, si nous voulons rester les champions en

matière de nucléaire de demain et d’innovation, il faut qu’à l’échelle de la

filière, nous construisions une filière compétitive et efficace. Je rappelle à

tous ceux qui auraient bien aimé torpiller cette filière nucléaire qu’elle est

notre troisième filière industrielle après l’aéronautique et l’automobile. Je rappelle que cette filière représente 220 000 emplois, des emplois

qualifiés, des emplois bien rémunérés. Je rappelle qu’elle est composée de 3

000 entreprises, PME ou TPE, établies sur l’ensemble du territoire, et qui

génèrent près de 50 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an. Comment est-ce que cette filière doit évoluer pour répondre aux défis du 21e

siècle et garantir le plan de charge des prochaines décennies ? D’abord en

recrutant. Nous avons besoin de recruter de 10 000 à 15 000 personnes par an

C’est donc un tournant historique. Il faut que les jeunes

s’intéressent de nouveau à la filière nucléaire. Il faut que nous

convainquions, nos étudiants, nos lycéens de revenir vers la filière nucléaire.

Nous devons consacrer tous nos efforts à la formation de ces compétences. Nous avons lancé les bourses de l’université des métiers du nucléaire. Je suis

très fier de les avoir remis à 14 étudiants issus de deux lycées de Dieppe, qui

Mais, au-delà de ces bourses, je veux dire à tous les jeunes qui cherchent

aujourd’hui à s’orienter dans la vie active, tous ceux qui se demandent dans

quel secteur aller, que c’est leur intérêt de se tourner vers l’industrie en

général et l’industrie nucléaire en particulier. La réindustrialisation de

notre pays passe par des compétences, des formations et l’engagement massif des

jeunes vers les filières industrielles. Nous sommes prêts, de ce point de vue,

à relever un certain nombre de défis majeurs. Mieux adapter l’offre de qualification de la formation à la demande des

collégiens dès la quatrième, sans attendre la troisième pour qu’ils puissent

découvrir les métiers industriels : j’ai eu l’occasion d’en parler avec le ministre

de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, au moment des journées ouvertes sur

l’industrie. Il faut que, dès la quatrième, nos jeunes puissent avoir accès à

des métiers industriels. Par ailleurs, si nous voulons réussir cette formation aux métiers industriels,

il faut réussir la féminisation. Un métier où il y a peu de femmes est un

métier condamné. Plus il y aura de femmes qui s’engageront dans le secteur

industriel, dans l’ingénierie, plus l’industrie française sera forte. La

féminisation de l’industrie est un des grands défis qui nous attend et qui fera

de l’industrie un des vecteurs de notre puissance économique au 21e siècle. Autre défi que nous devons relever, au-delà de la formation et de la

qualification, c’est l’innovation. Pour être un vrai champion mondial, il faut

rester en avant dans les technologies. Cela concerne les réacteurs à sels

fondus qui permettront peut-être de réduire demain le volume de déchets

nucléaires. Je rappelle que le président de la République a ouvert la voie à

une coopération avec les États-Unis sur ce sujet lors de son déplacement à

Washington. Je rappelle que nous avons également la maîtrise de l’intégralité

du cycle et que l’innovation doit porter aussi sur le retraitement des déchets.

C’est un des domaines français d’excellence, qui nous permet d’avoir la

maîtrise de tout le cycle nucléaire. Nous pouvons et nous devons, je pense,

améliorer encore nos performances, en réfléchissant par exemple à des

alternatives au stockage géologique profond, nous y travaillons et nous devons

continuer à y travailler. Pour conclure ces propos, pourquoi est-ce que nous faisons ce choix du

nucléaire au-delà de l’intérêt d’EDF, au-delà de l’intérêt de la Nation

française ? Derrière ce choix énergétique, il y a un choix économique. Celui

que nous avons fait depuis près de 6 ans avec Emmanuel Macron, c’est la

réindustrialisation à marche forcée de la France, qui a terriblement souffert

de 30 années de délocalisations industrielles, de 30 années d’abandon des

ouvriers, des ouvriers qualifiés, des ingénieurs, des salariés à qui on a

expliqué que l’industrie, c’était l’histoire économique d’hier, alors que nous

sommes convaincus avec le président de la République, que l’industrie, c’est

l’histoire économique de demain. L’industrie nucléaire, c’est l’histoire

économique de demain. Il n’y a pas de Nation française puissante sans industrie

puissante. Cette réindustrialisation doit s’engager à marche forcée en

améliorant la compétitivité, en baissant les impôts de production comme nous

l’avons fait, en multipliant les formations, les qualifications, en mobilisant

les jeunes dès la quatrième, en féminisant les métiers, en engageant les

ressources nécessaires sur l’innovation, sur la recherche, sur les technologies

de pointe, en montrant que oui, la France est, et restera, une grande Nation

industrielle. Ce choix du nucléaire est un choix industriel et les scénarios sont très

clairs. Ils ont été définis de manière limpide par RTE. Réindustrialiser la

750 térawattheures

en 2050 contre 450 térawattheures aujourd’hui. Là, il va falloir les trouver

ces 750 térawattheures. Vous avez le choix entre abandonner l’industrie et donc

abandonner les objectifs en matière de production énergétique ou nous mobiliser

totalement pour une production énergétique décarbonée massive. Et donc réussir

la réindustrialisation en doublant nos capacités de production, c’est le choix

stratégique que nous faisons avec le président de la République. Il n’y a pas de grande nation industrielle sans énergie nucléaire. Ma

conviction, c’est que toutes les grandes nations industrielles dans le monde,

toutes les grandes nations industrielles en Europe, y compris celles qui ont

fait un choix différent, reviendront un jour ou l’autre proche ou lointain à

l’énergie nucléaire. Car, lorsqu’elles auront un choix à faire entre abandonner

leur industrie ou relancer le nucléaire, elles relanceront le nucléaire. C’est

une affaire d’années, ça ne se fera pas tout de suite. Mais je suis convaincu

qu’une grande nation industrielle, quelle qu’elle soit, reviendra à l’énergie

nucléaire parce que ce sera la condition pour la poursuite de son aventure

industrielle. Derrière ce choix du nucléaire, il y a aussi le choix du climat. Les

scientifiques ont reconnu les choses, avec là aussi beaucoup de clarté. Le

nucléaire est une énergie propre, tout simplement parce qu’elle n’émet pas de

CO2. Nous nous battons pour que cela soit reconnu à l’échelle européenne avec

la taxonomie. Nous mènerons ce combat jusqu’au bout parce que c’est un combat

scientifique, un combat de raison contre tous les idéologues qui voudraient

accabler le nucléaire de tous les maux et qui nous ont fait reculer dans les

années passées sur nos ambitions nucléaires. Nous voulons reprendre la main et

réaffirmer, bases scientifiques à l’appui, que nous ne réussirons pas la lutte

contre le réchauffement climatique sans l’appui de l’énergie décarbonée qu’est

le nucléaire. Le choix du nucléaire est un choix pour le climat. Le choix du

nucléaire est un choix pour l’accélération de la transition énergétique

indispensable. De ce point de vue, je le redis, nous ne laisserons jamais tomber le combat sur

la taxonomie européenne. Les chiffres, là aussi, sont sans appel. C’est avec le

nucléaire que nous avons une des industries les plus décarbonées du monde par

rapport à nos concurrents qui utilisent le charbon et le gaz. Je vous donne les

chiffres : 1 million d’euros de valeur ajoutée industrielle en France, c’est

150 tonnes de CO2 émise en France contre 250 tonnes en Allemagne, 600 tonnes

dans le monde et 1 000 tonnes en Chine. La palme de la décarbonation revient

donc bien à l’industrie française et elle lui revient grâce au nucléaire. Enfin, derrière ce choix du nucléaire, il y a le choix de la compétitivité. Le

prix bas de l’énergie nucléaire confère un avantage compétitif essentiel à nos

industries, notamment celles qui consomment beaucoup d’énergie et qui sont

exposées à la concurrence internationale. Je pense aux batteries, je pense aux

semi-conducteurs et à la métallurgie. Beaucoup de sites industriels ne pourraient pas fonctionner en France sans

l’apport compétitif de cette énergie nucléaire. Voilà les quelques messages que je voulais vous passer. Derrière ce débat sur le nucléaire, il y a celui sur l’énergie dont je redis

qu’elle est le grand défi économique du 21e siècle. Il y a la question de la

France que nous voulons. France doit rimer avec puissance : la puissance

énergétique, la puissance nucléaire, la puissance économique. Dans le monde qui

vient, aucune des autres grandes puissances ne nous feront de cadeau, ni les

États-Unis, ni la Chine. N’allons donc pas chercher ailleurs des modèles qui seraient meilleurs que

celui que nous avons choisi depuis plusieurs décennies. Affirmons au contraire

notre modèle de puissance avec nos talents, avec nos technologies, avec notre

culture. De ce point de vue, le combat pour le nucléaire est aussi un combat

culturel, un combat pour une certaine forme de puissance nationale, un combat

pour une indépendance nationale qui nous anime depuis plusieurs décennies. Croyez-moi, avec le président de la République, Emmanuel Macron, nous sommes

prêts, et avec EDF, à livrer ce combat.  Gérald Darmanin

(ministre de l’Intérieur et des Outre-mer)> À Solliès-Pont, lancement aujourd’hui de la

concertation avec les maires du Var pour l’implantation de nouvelles brigades

de gendarmerie. Dans toute la France, 200 nouvelles brigades seront créées en

lien avec les élus, conformément aux engagements du Président de la République. Olivier Dussopt

(ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion)> Cette réforme des retraites doit à la fois

améliorer le système, l’équilibrer, et le préserver pour qu’il reste aussi

protecteur et efficace qu’aujourd’hui. Pap Ndiaye (ministre

de l’Education nationale et de la Jeunesse)> En cette journée nationale de la laïcité,

rappelons-nous que celle-ci est un principe de liberté et d’émancipation : elle

n’est ni un outil de répression, ni un prétexte de discrimination.> Le niveau des élèves français en langues et en

physiques et virtuelles de nos élèves en facilitant les démarches des

professeurs souhaitant les organiser.> Nous allons réviser la carte de l’enseignement

prioritaire en 2023. On espère que la nouvelle carte des REP entrera en vigueur à la rentrée de septembre 2024.La carte actuelle, qui date de 2015, s’appuie elle-même sur des données de 2011.

On a dix ans d’évolution des quartiers. Il est clair que beaucoup

d’établissements devraient entrer en éducation prioritaire et il y en a

d’autres qui devraient sortir de l’éducation prioritaire, ça marche dans les

deux sens.C’est un travail très fin à faire, et il ne sera pas prêt pour la rentrée 2023.

Il faut voir comment des établissements sortiraient de l’éducation prioritaire.

Le

principe que l’on soit mieux payé en éducation prioritaire, c’est un principe

acquis auquel je tiens.> Les écoles seront forcément concernées par les

délestages éventuels cet hiver en cas de surconsommation électrique. Le réseau

des établissements scolaires est trop important pour qu’on puisse les isoler du

réseau électrique général. On ne peut pas prioriser les établissements. En cas

de coupure électrique temporaire, il n’y aura pas école le lendemain matin.

Mais un certain nombre d’écoles qui sont situées à proximité de structures

prioritaires pourront accueillir les enfants de personnels prioritaires. Nous

allons échanger avec les collectivités dans les jours à venir pour savoir

comment on s’organise pour la cantine, mais aussi pour les transports scolaires.> Il n’y a pas de situation particulière dans

les écoles par rapport au reste de la société. Nous suivons les recommandations

des autorités de santé. Si nous devions passer d’un niveau à l’autre, les

familles et les établissements seraient prévenus dix jours à l’avance.> On a des efforts particuliers à faire parce que les

résultats en français à l’entrée en sixième ne sont pas satisfaisants. Il faut

nous concentrer sur le CE2, CM1, CM2. On va faire des annonces à partir de

début 2023 en termes de pédagogie. Il y a un effort et un travail sur la pédagogie

à faire.> Il serait bien naïf de penser qu’un uniforme viendrait

régler les questions de laïcité.> 185 000″ personnes se sont inscrites au

concours de l’enseignement. C’est plus 9% dans le premier degré, plus 4% dans

le second degré. Il y a un mieux par rapport à l’année dernière, mais ça ne

suffit pas à renverser la tendance.>  Il est

évidemment anormal que des enseignants titulaires ou contractuels soient payés

avec plusieurs mois de retard. Ça n’est pas acceptable. Marc Fesneau

(ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire)> Ne jamais reculer, ne jamais renoncer. La

laïcité est un pilier de notre société : elle libère, elle respecte, elle est

ouverte et tolérante. C’est cet idéal pour lequel nous continuerons à œuvrer au

quotidien.> L’enseignement

agricole est riche d’initiatives et de projets pour permettre à chacun

d’apprendre dans un environnement ouvert et respectueux et pour une société

près d’un

agriculteur sur deux sera en âge de partir à la retraite. Ce défi de

renouvellement des générations est majeur et indispensable à relever pour

assurer la pérennité de notre agriculture et de notre souveraineté alimentaire.J’ai lancé hier avec l’ensemble des parties prenantes la concertation en vue de

l’élaboration d’un pacte et d’une loi d’orientation et d’avenir agricoles,

comme l’avait annoncé le Président de la République le 9 septembre dernier.Concertations nationale et régionale, débats… 6 mois de réflexions et

d’échanges pour identifier les leviers à déployer pour l’agriculture et les

agriculteurs de demain autour des enjeux de l’installation-transmission, de

l’orientation-formation et de la transition.> Grippe aviaire et producteurs de

foie gras : « Nous avons obtenu une expérimentation vaccinale, qui a

démarré en août. Sans connaitre encore ses résultats, nous travaillons déjà à

un plan de vaccination pour redonner de la perspective aux agriculteurs. Christophe Béchu

(ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires)> La transition écologique se fera en rassemblant

toutes les générations. Par votre mobilisation positive, vous êtes le visage

d’une jeunesse engagée pour la planète. C’est pourquoi le dialogue est au cœur

de notre action.> Nous réaffirmons notre ambition

de supprimer un maximum de plastique inutile au quotidien des Français, tout en

restant attentifs à l’accompagnement des acteurs économiques. Un fonds de 40

millions d’euros a ainsi été mis à leur disposition. François Braun

(ministre de la Santé et de la Prévention)> Il est grand temps de faire la démonstration

que le bon sens et le respect peuvent triompher de la réglementation et des

amendes. Avant les fêtes, je fais confiance aux Français pour qu’ils se

vaccinent et respectent les gestes barrières. Ensemble, soyons solidaires des

soignants.> Ce n’est pas un problème de stock mais de distribution.> Depuis 15

jours, le taux d’incidence augmente à un haut niveau. Nous sommes dans une

remontée de contaminations avec le nouveau variant BQ1.1.Il va y avoir des morts. On continue à mourir tous les jours en France du

Covid-19, alors que nous avons le vaccin. Et ceux qui meurent, ce sont les

personnes âgées et/ou avec des facteurs de risque : hypertension artérielle,

diabète, obésité et ceux qui sont soignés pour le cancer ou immunodéprimés. (…)

La vaccination est ouverte à tout le monde, mais la cible, ce sont les plus fragiles Jean-Christophe Combe

(ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées)> L’hiver nous expose particulièrement aux virus.

Depuis plusieurs semaines, nous observons la circulation précoce et

concomitante de trois virus sur notre territoire : la bronchiolite, le covid19 et la grippe.

Face à cette triple épidémie et à l’approche des fêtes

nous avons la solution : respecter les gestes barrière et nous vacciner,

notamment ceux d’entre nous qui sont les plus fragiles. Olivier Véran

(ministre délégué chargé du Renouveau démocratique, porte-parole du

Gouvernement)> Face à cette triple

épidémie et à l’approche des fêtes nous avons la solution : respecter les

gestes barrière et nous vacciner, notamment ceux d’entre nous qui sont les plus

fragiles. Isabelle Rome

(ministre déléguée chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la

Diversité et de l’Egalité des chances)> Très heureuse de l’annonce du président de la

République qui rend gratuits les préservatifs pour les jeunes de 18-25 ans et

les mineurs. C’est une avancée essentielle pour la santé sexuelle des jeunes.

Une mesure concrète d’égalité. Charlotte Caubel

(secrétaire d’Etat chargée de l’Enfance)> Lancement du CNR Jeunesse. Une jeunesse engagée, volontaire, et force de proposition

pour construire un avenir meilleur. Sonia Backès

(secrétaire d’Etat chargée de la Citoyenneté)> Les Français sont attachés à ce bien

précieux, dont il convient de ne jamais perdre de vue les vertus émancipatrices

qui l’accompagnent.> Les lois sont bien

faites. Il faut simplement les faire respecter. Le cadre de la laïcité en France est donné par

la loi de 1905 et par celle de 2004. C’est un cadre clair qui protège,

rassemble, et émancipe.> En matière de laïcité, la main du gouvernement ne tremble pas. Nous

sommes mobilisés aux côtés des personnels enseignants menacés et avons pris les

mesures nécessaires pour répondre fermement à ceux qui s’en prennent à la loi

de 2004. Sarah El Haïry

(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel)> En cette Journée de

la laïcité, il me semblait important d’adresser à

mot à nos jeunesses. Expliquons ensemble que la laïcité n’est pas un problème

ou une contrainte, mais la solution. Je compte sur vous ! > Remettre les jeunes au centre de

nos politiques publiques en leur donnant la parole : c’est l’objectif du CNR jeunesse. Au cœur de nos discussions  : insertion

Saint-Exupéry. Je salue le fait que la société s’empare du débat sur la fin de vie. Une question que

l’on ne peut traiter qu’avec dignité, sérénité et humanité. Le Parlement sera

président du

Mouvement démocrate)> Depuis des décennies, le débat sur la réforme des retraites ne cesse de

rebondir, mais il est constamment repris sur des bases incertaines. Les

protagonistes ne parviennent jamais à s’accorder sur des constats fermes. «La

réforme est indispensable et urgente», disent les uns. «Il n’est pas besoin de réforme

immédiate. Les régimes de retraites sont équilibrés», affirment les autres

depuis des années. Le plus récent débat au Sénat sur une telle réforme, le 12

novembre 2022, est émaillé de ce type de jugements: «Faire croire qu’une

réforme serait urgente parce que nos régimes de retraite seraient en péril,

c’est raconter des histoires» (Mme Monique Lubin, sénatrice PS des Landes). «Le

avant un retour à

l’équilibre. Il n’y a donc pas de danger sur l’avenir du système»(Mme Laurence

Cohen, sénatrice PC (CRCE) du Val-de-Marne).Nombre d’instances d’expertise sont pourtant précisément chargées d’établir la situation

exacte de nos régimes de retraite. Une nouvelle vague de ces rapports, avis ou études

a été publiée ces derniers mois par le Conseil d’orientation des retraites

(COR), le Comité de suivi des retraites (CSR) et France Stratégie.

L’abondante production de ces instances enrichit la réflexion, mais peut aussi

concepts employés, la complexité des circuits de financement des retraites

obligatoires et le caractère hypothétique des projections faites pour l’avenir.Or pour que les Français puissent débattre de la question des retraites de

façon éclairée, et qu’ils se forgent une conviction en connaissance de cause,

il faut qu’ils puissent se fier à des constats établis de la manière la plus

impartiale et comprendre la signification des chiffres qui les traduisent.En 2018, 59 % d’entre eux se disaient trop mal informés à ce

sujet, qui les touche pourtant de près. Le besoin de comprendre et le droit

d’être précisément informé se heurtent à la complexité de la présentation des

données. Or l’illisible prête au soupçon, aux accusations de manipulation,

nuisibles au débat public et à la formation d’une volonté démocratique.L’objet de la présente note est d’apporter à l’opinion publique, ou plus

exactement à l’opinion civique, des éléments précis sur la situation actuelle

et les perspectives du système de retraites en présentant les données chiffrées

et leur signification de façon aussi claire que possible. La note se fonde sur

les analyses mêmes et sur les chiffres des instances d’expertise évoquées

ci-dessus (en particulier le COR).Les ordonnances de 1945 sur la Sécurité sociale ont institué un régime de

retraites par répartition. Le principe de la répartition est un principe

d’équilibre qui, en temps réel, met le paiement des pensions de retraite à la

charge des actifs qui les financent par leurs cotisations. En théorie, le

montant des pensions versées par les caisses doit être au moins égal au montant

des cotisations collectées.Ce principe est inscrit dans la loi depuis le 20 janvier 2014 (art. L. 111-2-1

du code de la Sécurité sociale). Il se distingue d’un régime par

capitalisation, où chacun économise pour sa propre retraite (notamment en

adhérant à des fonds de pension), aussi bien que d’un système entièrement

financé par l’impôt, ou « beveridgien5 ». Une grande majorité des Français (63

%) est attachée au principe de la répartition 6 et une immense majorité d’entre

eux croit que telle est bien la situation du régime des retraites aujourd’hui

l’appréciation exacte de l’équilibre de notre système de retraites. En réalité,

lorsqu’est abordée la question de son équilibre et de sa pérennité, ce système

devrait être considéré comme un tout puisqu’au bout du compte c’est l’État, au

nom de la Nation, qui est appelé à en assurer l’équilibre général.On constatera qu’au-delà des cotisations dont il est normal que l’État et les

collectivités publiques s’acquittent en tant qu’employeurs, au-delà de la

compensation de toutes les mesures décidées par l’État pour des raisons

sociales ou économiques, les caisses ne pourraient pas être en équilibre sans

concours financiers publics complémentaires.Ce sont ces concours financiers de l’État et des autres collectivités publiques

qui assurent l’équilibre de l’ensemble de notre système de retraites et sont

Les cotisations de droit commun sont bien loin de financer la totalité du

montant des pensions versées ; l’État, c’est-à-dire le contribuable, intervient

pour garantir l’équilibre, de sorte qu’en réalité notre système de retraites

n’est plus un système par répartition que pour une part des pensions versées.

Il est devenu un système semi-beveridgien : pour une part de ses ressources par

de son financement.En 2021, les collectivités publiques en France (l’État et ses établissements

publics, mais aussi les collectivités locales et les hôpitaux) ont apporté aux

caisses de retraites obligatoires, sous formes de cotisations, de

sur-cotisations dites « d’équilibre », subventions ou transferts d’impôts, un

total de 143 Md € de ressources (soit 41% des 346 Md€ de recettes totales de notre

système de retraite).Au titre de ces contributions publiques figurent :- Les cotisations employeur de droit commun comme tous les employeurs pour

leurs salariés. Si le taux de cette cotisation était le même que pour tous les

autres salariés qui relèvent du régime général de base et du régime

complémentaire ARRCO-AGIRC, il serait fixé à 16,5 % de la masse salariale.

Appliqué au total des rémunérations ouvrant droit à pension, cette

ciblées de cotisations de retraites, décidées principalement dans le cadre de

la politique de soutien économique (20 Md€), dont l’allègement du coût du

travail pour les bas salaires.- Des apports aux caisses de retraites pour les dépenses de solidarité liées

aux avantages sociaux que la nation a décidés, à travers les retraites, pour

les familles avec enfants, les personnes ou les métiers qui partent à la

les périodes d’inactivité non cotisées ou les

minima de prestations (l’ensemble estimé à 69 Md€ dans une version haute).Le total de ces versements « de droit commun » de l’État et des collectivités

publiques employeurs, additionné au montant des compensations des dépenses

liées aux décisions économiques et sociales de l’État se monte à 113 Md€.Après ces concours (cotisations « de droit commun » et compensations de toute nature)

on constate qu’il demeure un besoin de financement complémentaire de près de 30

Md€, nécessaire pour garantir l’équilibre de l’ensemble du système.L’apport de ces 30 Md€ est indispensable pour les caisses qui subissent les

effets d’une démographie défavorable, celles de la fonction publique de l’État,

des collectivités territoriales et des hôpitaux publics, des régimes spéciaux

d’entreprises publiques et du régime des exploitants agricoles.C’est ainsi que lorsqu’il est affirmé que nos régimes de retraites sont « en

excédent », il s’agit seulement et uniquement d’un constat partiel qui ne porte

que sur les régimes complémentaires de salariés ou d’indépendants, à

l’exclusion des régimes de la fonction publique, des régimes spéciaux et

publics. La situation est la même quoique dans une moindre mesure pour une part

du régime général.Cette charge complémentaire, issue de l’obligation que l’État se donne

d’équilibrer globalement notre système de retraite porte les cotisations

retraite des agents de l’État à un niveau très élevé. Pour leurs fonctions

publiques, l’État et les collectivités territoriales ou les hôpitaux, assument

en effet des cotisations en moyenne presque trois fois plus élevées que pour

les employeurs du reste de l’économie française : 30,6 % pour les

fonctionnaires des collectivités locales ou des hôpitaux, 74,3 % pour les

fonctionnaires civils de l’État, 126,1 % pour les militaires.L’ensemble de ces contributions permet à l’État et aux collectivités publiques d’assumer

tout à la fois les charges attachées aux régimes de retraite de leurs agents et

les politiques d’incitation et de solidarité, ainsi que la garantie d’équilibre

structurel important.Or tout montre que les perspectives démographiques risquent d’aggraver encore

cette situation dans les quinze prochaines années. L’équilibre démographique

entre actifs et retraités va se dégrader dès les années qui viennent dans les

régimes qui prennent en charge le secteur privé. Une (légère) amélioration peut

se profiler à partir de 2035 pour le secteur public, due à l’inéluctable

disparition de classes d’âge très nombreuses, issues du baby-boom. Mais dans

l’ensemble, et pris globalement, notre système de retraites risque de se voir

de plus en plus fragilisé dans son équilibre financier et, en aggravant

continuellement notre dette, de peser de plus en plus sur la capacité

nationale)> Une loi de liberté. Voilà ce qu’est

la loi de 1905. A nous d’en faire vivre les principes, partout en France, comme

un ferment de notre identité républicaine.> Notre

conviction, elle est claire ! Nous avons assumé devant les Français de mener

une campagne pour dire que cette réforme est nécessaire et vitale. ● MoDemMaud Gatel (Secrétaire générale)> Comment faciliter l’accès aux soins, prévenir

les ruptures dans les parcours, répondre aux besoins des publics spécifiques ?

Financement, coordination, formation, attractivité du secteur, les enjeux sont

santé

mentale. Bruno Millienne

(député) ● Parti radical> En cette Journée des droits de l’homme, pensons aux droits de l’enfant: violences intrafamiliales, pédophilie, travail forcé, accès

inégal à l’éducation. Pour le Parti radical, il

faut rendre la Convention de New York, relative aux droits de l’enfant,

d’application directe. Laurent Hénart

(président)> Nous sommes dans un temps de mutation qui

nécessite de l’engagement, une vision, un projet de société, une volonté

politique. Nous devons nous mettre en ordre de bataille.> On ne sous-estime pas le fait que la priorité des

Français, aujourd’hui, c’est le pouvoir d’achat et l’emploi et on a

régulièrement des propositions en ce sens mais on pense que notre rôle dans la

majorité, c’est d’insister sur ce sujet des institutions

L’élection de 2022 a quand même marqué un

nouveau progrès de l’abstention. Et surtout, ce résultat des législatives où,

finalement, on a les inconvénients de la proportionnelle sans en avoir les

avantages, montre bien qu’aux yeux des Français, le système est à bout de souffle.

Le Parti radical n’est pas seulement favorable à la

proportionnelle mais également au septennat non renouvelable. L’idée est de

recréer un rythme politique du Parlement différent du président. Le quinquennat

et l’inversion du calendrier sont quand même pour beaucoup dans le

développement massif du fait majoritaire et dans une forme de subordination au

moins de l’Assemblée nationale à la majorité présidentielle.

Le septennat permet de redonner au

président sa fonction arbitrale, puisque ça replace nécessairement le Premier

ministre un peu plus en chef de la majorité.> Le Parti radical prône une nouvelle

étape de décentralisation avec des blocs de compétences très clairs, notamment

autour du pouvoir régional ». Il porte une « proposition de réduction

négociée du nombre de communes, moins nombreuses mais qui exercent pleinement

des pouvoirs au lieu de les transférer à des organisations de coopération de

plus en plus multiples.> Il faut également

avoir des dispositifs de démocratie directe, d’encouragement du bénévolat, qui

donnent aussi au citoyen l’envie de s’engager.> Le Parti socialiste est

complètement soumis à LFI. La Nupes, c’est ça.> L’activisme communautariste

passe de plus en plus par les associations, qu’il faut contrôler.> Pour

eux, l’antisémitisme n’est pas forcément spécifique. Ce qui m’a marqué, c’est

ça : la Shoah, c’est un génocide comme les autres, l’antisémitisme est une

haine comme les autres.> On ne met pas en balance

l’antisémitisme et la question du respect dû au peuple palestinien. David Valence (député)> La laïcité définit un équilibre des libertés (conscience, religieuse)

toujours fragile mais infiniment précieux. Elle vaut la peine qu’on se batte

centristes

♦ Renaissance (Députés français du groupe centriste Renew Europe au Parlement européen)

Nathalie Loiseau> La libération pour raisons médicales de Mikhaïl

Saakachvili est un geste humanitaire qui ne coûterait rien à la Géorgie. Ne pas

le faire éloignerait en revanche le pays d’une perspective européenne qu’il dit

heures, la presse dévoile une enquête d’ampleur sur des soupçons de corruption

liés au Qatar au sein du Parlement européen. Je souhaite que la lumière soit

faite de la manière la plus complète. Nous ne pouvons pas accepter d’ingérence

dans nos démocraties. (…)A quelque chose malheur est bon : il est temps de mettre à jour les failles de

notre Parlement et d’envoyer un signal clair : la démocratie n’est pas à vendre.

> Combien de temps les

commentateurs répèteront-ils que Marine Le Pen n’est plus hostile à l’Union

européenne ? Est-ce qu’au moins ils écoutent ce qu’elle dit ?