Ces questions que vous vous posez sur le variant Delta avant d’envoyer votre enfant à l’école


L’Obs

très rare.

Ces questions que vous vous posez sur le variant Delta avant d’envoyer votre enfant à l’école

Cela représente très peu d’enfants. Il y a aussi ceux qui ont eu besoin de transplantation ou qui ont eu besoin de traitement immunosuppresseur parce qu’ils ont eu une maladie sous-jacente. Ceux-là aussi sont plus à risque.

Et puis, il y a l’obésité mais, là, ça dépend essentiellement de son importance. Si les enfants sont plus contagieux, cela signifie aussi qu’il y a plus de risques pour l’entourage. S’il y a un message à faire passer, c’est que l’entourage – qu’il s’agisse des parents, des grands-parents, des enseignants – doit absolument être vacciné si on veut circonscrire l’épidémie aux enfants et au milieu scolaire.

Fermetures de classes, salaires des profs… Blanquer dévoile la deuxième rentrée sous Covid Allons-nous vers une épidémie uniquement des enfants ? Si on a une population d’adultes très bien vaccinés, le virus ne pourra circuler qu’au sein de la population pédiatrique et le Covid devenir une maladie pédiatrique. Où en est-on des vaccins pour les moins de 12 ans ? Avec sa transmissibilité extrêmement augmentée, le Delta change la donne. Mais, pour vacciner, il faut qu’il y ait des études qui nous permettent d’évaluer le rapport bénéfice-risque.

Si les résultats montrent que ces vaccins sont bien tolérés, parce que c’est le point essentiel, et suffisamment efficaces, alors il faudra envisager la vaccination des enfants de moins de 12 ans. Mais en sait-on déjà un peu plus sur les risques des vaccins pour les enfants ? Les enfants de moins de 12 ans qui avaient une pathologie susceptible d’aggraver l’évolution d’une infection à SARS-CoV-2 ont été vaccinés. Sur les données dont nous disposons sur ces enfants, on n’a pas de phénomène de tolérance particulier.

Mais ça ne suffit pas parce que, apprécier le rapport bénéfice-risque, il faut déjà que plusieurs milliers d’enfants soient inclus dans les études.Rentrée et Covid-19  : « La situation dans les écoles ne sera pas préoccupante », estime Catherine Hill Quels conseils donner pour la vie quotidienne ? En dehors des mesures d’hygiène de base, je crois qu’il ne faut rien changer. Et à l’école ? Je réinvite sur les points qui me paraissent majeurs  : la vaccination des adultes autour des enfants, le port du masque chaque fois qu’il est recommandé, la distanciation sociale, le lavage des mains et on a ajouté l’aération des pièces.

Il faut aussi essayer de ne pas mixer les classes, lors des repas notamment. Enfin, comme ils ne peuvent pas être vaccinés, les enfants doivent être testés plus souvent et plus rigoureusement. Au-delà de la santé physique, l’épidémie a-t-elle des effets psychologiques sur les enfants ? Si, depuis le départ, on s’est battu pour l’ouverture des écoles, c’est parce qu’on s’est très vite aperçu que l’arrêt de la scolarisation avait des conséquences considérables, non seulement sur les apprentissages mais aussi sur la socialisation.

Et derrière la socialisation, il y a la santé mentale, les maladies psychiatriques et les maladies somatiques. Tout cela a augmenté, de façon extrêmement nette, avec des études de l’Inserm qui ont montré ces phénomènes de décrochage ainsi que des phénomènes de surpoids. Comme toutes les activités extérieures avaient été arrêtées, nos enfants ont eu beaucoup moins d’activité physique que par le passé.

Que ce soit à l’école ou dans le périscolaire, nos enfants ont été largement privés de sport.