Cet hiver, prenez donc de la vitamine D


Dans la lutte contre la covid, chaque jour qui passe apparaĂźt plus clairement l’échec complet d’axer uniquement la rĂ©ponse sanitaire sur la vaccination et la chasse parfaitement illusoire Ă  un virus qui n’arrĂȘte pas de muter. Et alors que les plus-ou-moins experts dĂ©filent sur les plateaux tĂ©lĂ© pour nous exhorter, entre deux insultes au bon sens, Ă  vacciner tout le monde et son chien, un thĂšme beaucoup trop absent dans leur bouche est la nĂ©cessaire santĂ© mĂ©tabolique des Français pour mieux lutter contre les maladies.
Or, dans le cadre de la covid dont tout indique qu’elle rentre progressivement dans le rang des maladies saisonniĂšre habituelles, une amĂ©lioration notoire de cette santĂ© mĂ©tabolique pourrait ĂȘtre obtenue Ă  moindre frais par une solide campagne d’information et de supplĂ©mentation en vitamine D, et ce d’autant plus lorsqu’on se trouve (comme c’est le cas des Français) au-dessus du 37° parallĂšle et qu’entre septembre et mars, on ne reçoit dont pas assez d’ultraviolets solaires nĂ©cessaires Ă  sa synthĂ©tisation naturelle dans le corps.
Il apparaĂźt en effet que, selon une rĂ©cente Ă©tude allemande (PDF), la diffĂ©rence entre un taux de 20 nanogrammes par millilitre de sang (ng/ml) et un taux supĂ©rieur Ă  50 ng/ml est cruciale dans la sĂ©vĂ©ritĂ© des symptĂŽmes rencontrĂ©s par le malade. Et pour atteindre un tel taux, se supplĂ©menter en vitamine D est simple, fort peu coĂ»teux et en tout cas certainement moins que les pĂ©nibles campagnes publicitaires de Castex et son gouvernement (y compris ses involontaires bourdes oĂč il prouve par son exemple personnel que le slogan gouvernemental « tous vaccinĂ©s, tous protĂ©gĂ©s » tient purement de la publicitĂ© mensongĂšre).

L’étude en question est fort intĂ©ressante et mĂ©rite qu’on s’y attarde : elle montre de façon claire la corrĂ©lation trĂšs forte entre un faible taux de vitamine D et la sĂ©vĂ©ritĂ© des symptĂŽmes dĂ©clarĂ©s. Il avait en outre dĂ©jĂ  Ă©tĂ© montrĂ© que les patients dĂ©ficients en vitamine D voyaient leur risque de mourir multipliĂ©s par 14 lors d’un Ă©pisode de covid. Cette derniĂšre Ă©tude permet d’établir les niveaux efficaces Ă  partir desquels on amĂ©liore significativement ses chances.

Or, si cette Ă©tude, spĂ©cifiquement construite pour Ă©tudier la corrĂ©lation entre vitamine D et covid, permet d’apporter plusieurs informations intĂ©ressantes sur ces taux opĂ©rationnels, il n’en reste pas moins qu’on savait depuis un moment – bien avant la pandĂ©mie actuelle – l’importance de cette vitamine dans l’immunitĂ© naturelle et dans son impact sur la rĂ©sistance aux maladies saisonniĂšre et notamment aux pneumopathies habituelles en hiver sous nos latitudes.
En 2017, une importante Ă©tude auprĂšs de 11.000 patients parue dans le BMJ avait ainsi largement prouvĂ© l’importance d’une bonne sĂ©rologie de vitamine D pour lutter contre diverses pneumopathies, venant d’ailleurs renforcer d’autres Ă©tudes montrant le lien entre cette vitamine et la A pour lutter contre la grippe ou la pneumonie.
Les Ă©tudes s’accumulent donc depuis plusieurs annĂ©es sur le lien Ă©troit entre un bon taux de vitamine D et une bonne rĂ©sistance aux maladies pulmonaires dont la covid, sans pour autant que les mĂ©dias n’en fassent autant que pour d’autres molĂ©cules, largement plus controversĂ©es dont on feint de dĂ©couvrir les propriĂ©tĂ©s fortement mutagĂšnes et finalement pas trop recommandĂ©es.
Et alors que la supplĂ©mentation en vitamine D ne coĂ»te qu’une dizaine d’euros pour une annĂ©e par personne (et ne prĂ©sente aucun risque de toxicitĂ© comme en tĂ©moigne une Ă©tude longue, sur 7 ans, avec des dosages particuliĂšrement importants) et au vu des avantages Ă©vidents que cela peut avoir tant pour les individus eux-mĂȘmes que pour les finances des hĂŽpitaux ou pour la bonne gestion du cheptel de contribuables par le gouvernement, on se demande bien pourquoi cette molĂ©cule efficace et bon marchĂ© n’a pas droit au moindre Ă©cho ni dans la presse, ni sur les plateaux tĂ©lĂ©, ni dans la bouche de nos experts autoproclamĂ©s.

Bien Ă©videmment, on comprend sans mal que l’attrait d’une solution unique, simple, administrĂ©e une fois (ou deux, puis trois, puis quatre, puis
 oups je m’emballe) est, politiquement parlant, un peu plus vendeur et sur le plan financier, bien plus intĂ©ressant lorsque cette solution est directement brevetable et facturable aux contribuables. De ce point de vue, la distribution de vitamines n’a aucun intĂ©rĂȘt : en matiĂšre de santĂ© efficace et prouvĂ©e, le gouvernement est dĂ©jĂ  au taquet lorsqu’il produit des slogans niais Ă  base de « bougez plus » et autres « ne mangez pas ni trop gras, ni trop salĂ©, ni trop sucré » qu’on le voit mal se lancer dans une vraie campagne d’information sur les bienfaits d’une alimentation riche en graisses animales de bonne qualitĂ© et pauvre en sucres, et ce alors mĂȘme que la base la plus vocifĂ©rante de son Ă©lectorat citadin ne rĂȘve que de grignoter quinoa Ă©quitable et tofu biosyntonisĂ©.
De mĂȘme, pour les autoritĂ©s sanitaires, il leur est impossible de renverser l’actuelle pyramide alimentaire, vĂ©ritable dogme depuis les annĂ©es 80 Ă  la base remplie de carbohydrates, sans immĂ©diatement devoir se renier et admettre qu’on nous baratine depuis tout ce temps et que ce sont ces mĂȘmes autoritĂ©s qui sont directement responsables de la vĂ©ritable pandĂ©mie d’obĂ©sitĂ© occidentales.
En outre, la mĂ©decine occidentale – et surtout celle des plateaux tĂ©lĂ© – accepte mal l’idĂ©e que quelques molĂ©cules de bases (vitamines et sels minĂ©raux), obtenues Ă  des prix dĂ©fiants toute concurrence et, pire que tout, la plupart du temps sans la moindre ordonnance, puissent avoir un rĂŽle aussi important pour la bonne santĂ© des populations. Il est vrai que l’absence de tout besoin d’en rĂ©fĂ©rer Ă  un mĂ©decin ou un pharmacien pour se procurer du zinc, du magnĂ©sium, des vitamines ou d’autres oligo-Ă©lĂ©ments de base, mine quelque peu leur position privilĂ©giĂ©e et ne les incite peut-ĂȘtre pas Ă  en faire la publicité 
MalgrĂ© tout, il apparaĂźt maintenant de façon assez claire que des moyens simples et peu coĂ»teux existent, sinon pour endiguer l’actuelle pandĂ©mie ou mĂȘme Ă©liminer les maladies de saison, au moins pour en mitiger amplement les effets et en rĂ©duire drastiquement l’impact humain, Ă©conomique et social sur nos sociĂ©tĂ©.
PlutĂŽt qu’emmerder les Français avec confinements inutiles, couvre-feux dĂ©biles, un pass sanitaire inique et contre-productif et des obligations vaccinales consternantes, le gouvernement aurait largement gagnĂ© en sympathie et en cohĂ©rence avec une solide campagne de supplĂ©mentation pour toute la population.