Jusqu’au 20 janvier 2025, il est possible à tout moment, même en son absence, d’admirer la création de la créchiste lozérienne, qui compte quelque 230 personnages et douze bâtiments faits à la main.
Dans la cour de la maison d’Isabelle Fanguin, au 237 route de Changefège, sur la commune Balsièges, se cache un trésor : une impressionnante crèche de Noël, composé de quelque 230 santons, sans compter les animaux, et de douze bâtiments tous faits à la main.
La vendeuse de pommes d’amour, le seul santon réalisé par Isabelle Fanguin.
Midi Libre – Célian Guignard
Cette passionnée installe une crèche depuis onze ans. « C’est la quatrième année à Changefège. Avant, nous habitions à Ispagnac. » Et chaque année, le thème change. Des nouveautés sont ajoutées. « En 2023, j’avais choisi l’hiver et la neige. Là, je suis partie sur l’été et le soleil, avec la fenaison, la moisson, la fête… J’ai également rajouté un carrousel, que j’ai aussi fabriqué. Il y a une partie provençale et une partie caussenarde »
« Une année de travail »
En plus de la cave à vin, de la poissonnerie, de l’école communale avec tous ses accessoires ou encore du théâtre de Guignol, trônent deux splendides productions : la réplique du bâtiment principal de la Ferme caussenarde d’autrefois de Hyelzas, ainsi que la reproduction d’une maison de Changefège. « Cette dernière, c’est ma préférée, confie la créatrice. Elle m’a demandé une année de travail ». Tous sont réalisés en polystyrène extrudé. Les toits en toile émeri ou en argile autodurcissante. Tout autour, les détails sont nombreux : troupeau de moutons, charrettes, fruits, légumes…
La reproduction d’une maison de Changefège, soit une année de travail pour Isabelle Fanguin.
Midi Libre – Célian Guignard
La réplique de la Ferme caussenarde d’autrefois.
Midi Libre – Célian Guignard
La Balsiégeoise a pris le virus dans le Sud, quand elle a commencé à faire les marchés de Noël. « J’ai visité plusieurs crèches, poursuit-elle. Je l’ai trouvée magnifique. J’ai acheté des santons, puis je me suis mis à fabriquer les décors. Sur internet, j’ai trouvé des sites d’entraide et de conseils. »
Une visite en toute autonomie
Pour elle, pas question de garder sa merveille à l’abri des regards. Au contraire : « Les gens peuvent venir quand ils veulent, mais si je ne suis pas là, jusqu’au 20 janvier. Il suffit de rentrer, d’allumer la lumière et de bien penser à l’éteindre en repartant. Je n’ai jamais eu de problème, pas le moindre vol. »
Un petit livre d’or est à disposition des visiteurs, ainsi qu’une petite tirelire pour d’éventuels dons. « Ce n’est absolument pas obligatoire, mais cela m’aide à acheter d’autres santons. »
Chez Isabelle Fanguin, 237 route de Changefège, à Balsièges.