Ne pas en faire trop
Plus on en rajoute, plus on en parle… et plus on ouvre la porte à des questionnements dans la tête des enfants. Il faut donc rester évasif et répondre de façon la plus simple possible aux questions. Et mettre le maximum de choses sur le dos de la magie et des pouvoirs du Père Noël : il a des pouvoirs pour aller très vite, il sait tout, il peut entrer dans toutes les maisons, etc. Inutile d’essayer de répondre de façon rationnelle à quelque chose qui ne l’est pas.
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Ne pas vouloir l’incarner
Faites un sondage autour de vous… Très souvent, les enfants ont découvert le pot aux roses quand les parents ont voulu faire venir le Père Noël. Mieux vaut éviter de se confronter à la fameuse question : « Pourquoi le Père Noël, il a la même voix que Papa / Tonton / Papi ? » Sans compter que les plus petits ont souvent peur des grosses voix et qu’on a tous vu des enfants en larmes dans les bras ou sur les genoux du Père Noël, est-ce bien nécessaire ?
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Être le plus honnête possible
Pour que la thèse du Père Noël reste le plus crédible possible, il faut veiller à ne pas laisser la porte ouverte à ce qui pourrait semer le doute. Par exemple, le Père Noël croisé au marché dimanche ou qui est descendu du beffroi, n’est évidemment pas le vrai. C’est quelqu’un qui s’est déguisé pour mettre un peu l’ambiance, mais il n’y a qu’un seul Père Noël et en ce moment, il a beaucoup de travail au Pôle Nord.
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Limiter le mensonge aux enfants
Dans les pays nordiques, la tradition dit que le Père Noël n’offre des cadeaux qu’aux enfants. Il est donc entendu que les adultes se font des cadeaux entre eux. Cela peut permettre d’expliquer facilement aux enfants pourquoi il y a un rouleau de papier cadeau sous le lit et pourquoi on se dit merci. Au Danemark, on raconte même aux enfants que le Père Noël apporte un cadeau à chacun, mais que les autres sont offerts par les proches. Cela simplifie beaucoup la vie et limite les cachotteries.
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Se souvenir pourquoi c’est important
Cultiver l’imaginaire des enfants en entretenant la magie de Noël, c’est aussi les aider à se construire autour d’une culture commune et de valeurs positives. Comme l’écrit la pédopsychologue Nathalie Parent
: « Le Père Noël est un personnage bon et souriant et il fait ainsi partie des représentations positives de l’enfant. En ce sens, on pourrait dire que de permettre à l’enfant de croire au Père Noël (…) c’est lui donner espoir en la vie, le sécuriser, le rassurer devant les obstacles, lui donner accès à quelque chose de bon pour lui. »