Il venait encore d’être blanchi, son temps de glace avait chuté aux alentours de 11 minutes et, pour la première fois de la jeune saison, Caufield n’avait inscrit aucun tir au but dans un match.
« Il se cherche présentement, avait convenu Ducharme. C’est plus compliqué pour lui. On le voit avec la rondelle, il n’est pas comme on le connaît.
»Le lendemain – c’était un lundi – l’ailier de 20 ans était cédé à la Ligue américaine, même si le Rocket de Laval ne jouait pas avant le samedi suivant. En fait, ce n’est pas même si le Rocket ne jouait pas; c’était précisément parce que le Rocket ne jouait pas.Caufield allait profiter de quelques journées d’entraînement pour prendre du recul par rapport à son jeu et commencer à s’attaquer à certains éléments techniques.
L’entraîneur-chef du Rocket, Jean-François Houle, a entre autres voulu l’encourager à ne pas penser strictement en fonction de l’offensive, et faire confiance au fait qu’une bonne défense entraîne plus souvent qu’autrement des chances à l’attaque.Mercredi soir, Caufield faisait sa rentrée devant le public lavallois après deux matchs disputés sur la route.