comment trouver du travail sur la côte ouest


On y estime à 34% la part que prendront les immigrants dans les nouveaux emplois. La moitié concernera la santé et les services sociaux, les services techniques, scientifiques et professionnels, le commerce de détail, la construction et les services alimentaires et l’hébergement. L’industrie des technologies connaîtra la croissance la plus marquée, avec un besoin de plus de 111.000 emplois.

Une économie dynamique

Le tourisme, avec plus de 15 millions de visiteurs chaque année, la haute technologie, l’industrie informatique et l’aérospatiale se développent rapidement, tandis que l’agriculture et la pêche demeurent des secteurs d’importance.L’activité portuaire de Vancouver fait travailler près de 120.000 personnes et lui vaut les titres de premier port canadien et troisième d’Amérique du Nord. Plus de 40% du trafic maritime canadien y transite, avec 146 millions de tonnes de fret en 2021 et 80% des échanges avec les marchés asiatiques. la porte du PacifiqueVancouver demeure le pôle économique central mais plusieurs plus petites villes tirent leur épingle du jeu en attirant sociétés et travailleurs qualifiés, via des programmes comme celui du Réseau en immigration francophone ainsi qu’à la faveur du télétravail.

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Hollywood North

prêts à apprendre et à travailler de longues heures» animateurs très compétents en VFX. Envoyer son CV à Vancouver, c’est quasiment gagnant à tous les coups  !

Programme des candidats de la province

comme 6251 étrangers en 2020 le programme constitue la voie royale pour des candidats qualifiés répondant aux besoins les plus criants du marché Une trentaine de métiers en santé «Les employeurs ont encore plus de mal à trouver des travailleurs qualifiés hors des grands centres et l’immigration est donc aussi privilégiée pour répondre aux besoins».Whistler, pôle d’emploisParadis du ski alpin, Whistler-Blackcomb est la station-vedette de l’Ouest canadien et même du continent nord-américain. Elle reçoit 3,4 millions de visiteurs par an, compte 150 types d’hébergements, 400 boutiques, restaurants, cafés et bars. C’est dire combien la demande annuelle de main-d’œuvre est forte et variée. Le village olympique de 2010 n’a rien perdu de sa superbe et la station grouille de monde au pied des 36 remontées mécaniques. Les skieurs dévalent les pentes des monts Whistler et Blackcomb de décembre à mai, puis vient le temps de la rando et du vélo de montagne, en été. Attraits majeurs: le Peak 2 Peak, télécabine des vertiges, qui relie les deux montagnes sur 4,4 km; le fabuleux centre culturel Squamish Lil’wat, du nom des deux Premières Nations (amérindiennes) de la région et le tout nouveau Vallea Lumina, parcours multimédia en forêt signé Moment Factory.

Témoignages

Sponsorisée par un hôtelEn 2021 à Vancouver. Cette «grosse ville avec un esprit de village» demeure son port d’attache. «J’aime m’y promener à pied, prendre le bus, découvrir des restos asiatiques et vivre en colocation dans le quartier Mount Pleasant, pour 900 dollars par mois».Sébastien Corne, l’autodidacte en effets spéciaux«C’est l’explosion des tournages virtuels dans la région de Vancouver», lâche Sébastien Corne. Ce n’est pas pour déplaire à ce jeune quarantenaire qui baigne dans le milieu depuis son bac option cinéma à Corbeil. Au lycée, en autodidacte, il avait monté une structure pour faire des montages avec effets spéciaux. Après avoir travaillé chez Buff de 2005 à 2009, il file à Londres pour MPC, dans la ligue majeure des effets spéciaux. Il rentre en France, travaille dans la pub, mais repart pour MPC à Vancouver en 2013-2014. «J’ai adoré y vivre et y travailler pendant six mois». En 2016, il y revient encore pour un contrat.L’année suivante, lui, sa femme et leur jeune garçon déménagent «avec un bon contrat et un permis de travail». Ils ont déjà déposé leur demande de résidence permanente au Canada. En un an, pendant que Sébastien finit son contrat, ils obtiennent tous deux le sésame pour rester ! Après un nouveau contrat pour la compagnie vancouvéroise Image Engine, puis comme superviseur de la création 3D chez Goldtooth, il vient d’être nommé chef du département environnement chez Fuse, agence créative qui produit aussi séries et films. à Vancouver.Julien Mainguy, une carrière d’ingénieur toute tracée?Rien ne prédestinait Julien Mainguy, 35 ans, à changer de métier en changeant de pays. Toulousain de naissance, étudiant nantais en ingénierie à l’École supérieure du bois, il bosse quatre ans à Lyon pour GL Events, spécialisé en organisation d’événements, puis part pour Vancouver en 2014 avec un PVT. Objectifs: changer de vie et perfectionner son anglais. «En huit jours, j’ai eu un premier emploi au Marché public de Granville. Je vendais des pommes». L’année suivante, il est embauché comme designer industriel par Fluxwerx, une entreprise d’éclairage de bureaux.Une fois obtenue sa résidence permanente, il opte en 2018 pour devenir travailleur indépendant, consultant en design industriel et ingénierie. «J’ai plus de liberté pour développer des projets personnels». Julien a cofondé, entre autres, Canada Talents pour aider les candidats à l’immigration. L’organisme à but non lucratif publie notamment un guide gratuit, «Bienvenue à Vancouver», qui propose chaque mois des événements en ligne (CONNECTWorking) et des séances de coaching individuels pour comprendre la culture canadienne, trouver un emploi, développer un réseau, créer son entreprise. Canada Talents «travaille aussi avec de grosses entreprises pour les assister dans le recrutement à l’étranger des personnes bilingues».Milène Voroney : «On peut gravir plus vite les échelons qu’en France»Originaire de Besançon, Milène Voroney – 35 ans – est directrice générale du Scandinave Spa Whistler depuis 2019, avec 70 employés. Après sa licence en langues étrangères appliquées et un master en management du tourisme, elle a travaillé en France avant d’avoir «envie d’une expérience à l’international, dans un pays anglophone». Elle obtient un PVT et se rend en 2012 à Vancouver, visité jeune avec ses parents. Whistler s’est imposé ensuite à cause de sa passion pour le ski. Elle décroche un emploi au Pan Pacific Hotel où elle monte rapidement en grade. L’hôtel sponsorise même sa candidature au British Columbia Provincial Nominee Program pour accélérer les procédures d’immigration. En 2017, elle est chef de la réception…Après un rapide retour en France, elle revient dans l’hôtellerie, rejoint ensuite le Scandinave Spa ou elle devient en quelques mois directrice adjointe. Fin 2019, «on m’a offert la direction générale pendant mon congé de maternité !» Ce qu’elle aime au Canada ? «L’ouverture d’esprit, le fait qu’on peut gravir plus vite les échelons qu’en France, que les rapports professionnels sont moins hiérarchisés et plus relax». Son conseil : «Je recommande à tout le monde de vivre une expérience à l’international et c’est facile pour les jeunes, avec un PVT».

Travailler dans une filiale française?

De bonnes opportunités d’embauche peuvent s’offrir dans la soixantaine de filiales d’entreprises françaises présentes en Colombie-Britannique dans sept secteurs vedettes.Secteur des TIC : Dassault Systèmes, Capgemini, Technicolor.Secteur manufacturier et aéronautique : Zodiac, Airbus Helicopter, Alstom, Thales, Essilor, Gescan (Sonepar), Schlumberger, Soprema, Vitalaire, CertainTeed (Saint-Gobain).Secteur de l’énergie : Air Liquide, Foraco Drilling LTD, Schneider Electric, Taylor Wind Project Limited Partnership (filiale d’EDF Renewables Inc.), Veolia.Secteur de la construction : Lafarge, Bouygues Energies & Services Canada, Eurovia (Vinci), Menard SNC.Services financiers/conseil : BNP Paribas, Capgemini, Axa assurance, Ayming, DS Avocats.Secteur des services aux collectivités et biens de consommation : Sodexo, L’Occitane, Sephora, Louis Vuitton, Hermès, Lacoste, Cartier, Chanel, Roche-Bobois, Ipsos.Secteur maritime : CMA-CGM, Bolloré Logistics.

Travailler en Alberta

réussissant le tour de force collectionner et échanger des œuvres en éditions limitées».Alis, site de référence albertainPlanifier votre carrière, améliorer votre formation, chercher un emploi, réussir au travail… L’Alberta Learning Information Service (Alis) est un site web de référence du gouvernement provincial pour comprendre le marché de l’emploi, avec des fiches de métiers, et une foule d’informations pratiques dont plusieurs en français.«D’Est en Ouest – Vivre au Canada pourquoi pas vous ?», 8,90€, disponible en kiosque et sur le Figaro Store.D’Est en Ouest – Vivre au Canada pourquoi pas vous ? Le Figaro