Un deuxième article du texte propose à partir du 31 juillet, « si la situation devait l’exiger, c’est-à-dire en cas de nouveau variant, par exemple, de pouvoir rétablir un système de passe mais un passe aux frontières ou entre le territoire métropolitain et les Outre-mer », a poursuivi Olivier Véran.
Les hospitalisations augmentent
Nouvelles épidémies en Chine
De nouveaux cas ont été rapportés dans des villes comme Shanghaï, Pékin, Xian… Cette dernière est la première grande ville chinoise à faire état de cas du sous-variant d’Omicron BA.5.2 qui entretient la 7e vague à laquelle on assiste en Europe, actuellement.
Impact incertain pour la 7e vague
expliquent les experts-es du Conseil ne relevant pas de la loi, mais « du domaine du règlement », soit par décret ou arrêté. Cette instance était censée prendre le relais du Conseil scientifique, dont le maintien au-delà du 31 juillet est indécis, ses membres ayant prévu de « mettre fin à ses activités » à cette date.
France : 200 000 nouveaux cas positifs
Le nombre de contaminations à la Covid-19 en France « devrait légèrement dépasser les 200 000 » sur les dernières 24 heures, avait annoncé (5 juillet) le ministre français de la Santé François Braun lors d’une audition à l’Assemblée nationale. La septième vague épidémique « augmente ces derniers jours » et « nous enregistrons de l’ordre de 120 000 cas (par jour) en moyenne cette dernière semaine, avec un nombre de cas qui devrait légèrement dépasser les 200 000…», a indiqué le ministre en ouverture d’une discussion sur le projet de loi « de veille et de sécurité sanitaire ». Face à un virus qui « circule plus et plus vite, nous devons protéger la population et veiller au retentissement de cette reprise sur le système de santé », a plaidé le ministre devant la commission des Lois. « Contrairement à ce que d’aucuns prétendent, la stratégie du gouvernement est claire » face à cette vague, a clamé le ministre, appelant à « retrouver tous les bons réflexes ». Outre le port recommandé du masque « dans les lieux bondés (…), les transports en commun, les transports pour les vacances », le ministre, lui-même masqué, a incité au deuxième rappel vaccinal pour les plus fragiles. « La vaccination contre les formes graves sauve des vies », a-t-il insisté. « Si nous sortons des régimes exceptionnels de crise, nous ne sortons pas pour autant de l’épidémie de Covid et il y a besoin de maintenir certains outils », objets des deux articles « très ciblés » du projet de loi, a défendu le ministre.
Réintégration des soignants-es non vaccinés-es
« La dernière enquête conduite auprès des ARS (agences régionales de santé) La réintégration de ces soignants a fait l’objet d’une série de questions de la part de plusieurs groupes d’opposition. « Il y a un rapport bénéfice risque », a-t-il souligné : « le bénéfice à faire revenir 0,53 % de soignants par rapport au risque qu’ils contaminent plus de personnes, en n’étant pas vaccinés. Nous ne sommes pas sortis de cette pandémie de Covid. Bien entendu, dès que les scientifiques nous diront : « Il n’y a plus de risque », ce sera remis sur la table ». « Je préfère souligner la responsabilité et l’engagement de l’immense majorité des professionnels qui se sont fait vacciner », a ajouté le ministre. Interrogé sur l’efficacité du pass sanitiare, Francois Braun a répondu que le pass sanitaire a permis « d’éviter 4 000 décès et 32 000 hospitalisations » au second semestre 2021, selon un rapport du Conseil d’analyse économique.
Système immunitaire et Covid long
Elle pourrait aussi ouvrir des pistes pour de futurs traitements une structure qui entoure les vaisseaux sanguins du cerveau et essaie de bloquer les substances étrangères. La dégradation ainsi provoquée peut, à son tour, entraîner des fuites de protéines, des saignements et des caillots sanguins, ce qui augmente le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC). Une fuite peut également déclencher une réponse immunitaire afin de réparer les cellules endommagées, ce qui provoque une inflammation. Le fonctionnement biologique de ces parties touchées du cerveau s’en retrouve ainsi déréglé. « Il est tout à fait possible que la même réponse immunitaire touche les patients atteints de « Covid long », ce qui provoque des blessures cérébrales », a déclaré le chercheur Avindra Nath. « Ces résultats ont donc des implications thérapeutiques très importantes. » Un traitement contre ces formes de Covid long pourrait, par exemple, limiter la production des anticorps à l’origine des dégâts cérébraux.
CureVac porte plainte contre BioNTech
Mic-mac ! Le laboratoire biotechnologique allemand CureVac a annoncé (5 juillet) avoir porté plainte contre son rival BioNTech, concepteur avec Pfizer d’un des principaux vaccins anti-Covid, pour atteinte à la propriété intellectuelle au sujet de la technologie novatrice de l’ARN messager. « Le travail de BioNTech est original et nous le défendrons vigoureusement contre toute allégation de violation de brevet », a réagi BioNTech dans un communiqué. CureVac dit avoir déposé plainte auprès du tribunal régional de Düsseldorf (Allemagne) « contre BioNTech SE et deux de ses filiales, demandant une indemnisation équitable pour la violation d’un certain nombre de ses droits de propriété intellectuelle », selon un communiqué de la firme. La start-up de biotechnologie, reconnue pour ses recherches de médicaments fondés sur l’acide ribonucléique messager (ARNm), veut « faire valoir ses droits de propriété intellectuelle issus de plus de deux décennies de travail de pionnier dans la technologie ARNm, qui ont contribué au développement des vaccins anti-Covid », poursuit l’entreprise. En pleine nouvelle vague d’infections dans de nombreux pays européens, CureVac assure « ne pas chercher à obtenir d’injonction et n’a pas l’intention d’entreprendre des actions en justice qui pourraient entraver la production, la vente ou la distribution » de vaccins par BioNTech et son partenaire américain. L’entreprise estime que ses « 22 années » de travail sur la technologie de l’ARN, qui ont permis « le développement rapide » de vaccins contre le nouveau coronavirus, méritent une « rémunération équitable », que le laboratoire ne chiffre pas. Cette rémunération permettrait de « pouvoir investir dans le développement de la technologie ARN et de nouvelles classes de médicaments pouvant sauver des vies », assure CureVac. BioNTech « apprécie et respecte les droits de propriété intellectuelle valides », a réagi le laboratoire mis en cause. Il dément toute violation de la propriété intellectuelle. BioNTech s’est dit « conscient qu’il n’était pas rare que d’autres sociétés de l’industrie pharmaceutique, ayant été témoins du succès de Comirnaty (le vaccin anti-Covid), suggèrent maintenant que le vaccin viole éventuellement leurs droits de propriété intellectuelle », fait valoir BioNTech. CureVac, fondé en 2000 par le chercheur Ingmar Hoerr, un pionnier dans la recherche sur l’ARN messager, avait été parmi les premiers à se lancer dans la course au vaccin anti-Covid. Mais le rival de BioNTech avait dû annoncer, en octobre 2021, l’abandon du développement de son candidat-vaccin contre la Covid-19, initialement porteur d’espoir, mais dont l’efficacité s’est révélée décevante. L’entreprise avait alors indiqué « se focaliser sur le développement d’un vaccin de deuxième génération contre la Covid-19 » sur lequel il travaille avec le Britannique GSK.