Un projet de loi sera examiné en Conseil des Ministres (le 19 juillet).
Les soignants non-vaccinés ne seront plus payés à partir du 15 septembre
Des contrôles et des sanctions pour vérifier que les soignants sont bien vaccinés seront mis en place à partir du 15 septembre. Peu après l’allocution du Président, Olivier Véran a annoncé que les soignants non vaccinés à cette date « ne pourront plus travailler et ne seront plus payés ». « A partir du 15 septembre, si vous êtes soignant et que vous n’êtes pas vacciné, vous ne pourrez plus travailler et vous ne serez plus payé », a déclaré le ministre de la Santé sur LCI.Cette décision est dans la droite lignée des recommandations du Conseil scientifique, qui demandait, vendredi dernier, de resserrer la vis pour faire barrage au variant Delta. Imposer la vaccination aux soignants était « une hypothèse très probable », avait prévenu, dimanche, le secrétaire d’État aux Affaires européennes, Clément Beaune. Ce lundi, le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), Frédéric Valletoux, avait plaidé en faveur d’une vaccination obligatoire pour les professionnels » en contact avec des publics fragiles, pas uniquement les soignants « , comme c’est déjà le cas au Royaume-Uni, en Russie ou aux États-Unis.Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, avait, lui, redit sur RTL son opposition à la vaccination obligatoire pour les soignants, qui va les « culpabiliser ». À l’inverse, Michel Barnier, potentiel candidat (LR) à la présidentielle, et François Bayrou, chef du MoDem, suggéraient de l’imposer à « tout le monde ».
Campagne de rappel « début septembre »
a déclaré le président de la République en s’adressant aux personnes vaccinées « en janvier et février », qui étaient souvent les plus vulnérables. « Les rendez-vous pourront être pris dès les premiers jours de septembre », a-t-il ajouté.« Nous devons aller vers la vaccination de tous les Français», a martelé Emmanuel Macron, indiquant qu’il se posait même la question d’une vaccination obligatoire pour tous, en cas d’aggravation de la situation. « Notre pays est confronté à une reprise forte de l’épidémie qui touche tous les territoires, métropole comme Outre-mer », en raison du variant Delta, « trois fois plus contagieux que la première souche ». « Aussi longtemps que le virus circulera, nous serons confrontés à ce type de situation », a-t-il averti.
La vaccination obligatoire pour tous les Français évoquée
Mais le vaccin est « un atout maître qui change tout par rapport aux vagues précédentes ». « Tous les vaccins disponibles en France nous protègent solidement contre ce variant Delta, il divise par 12 son pouvoir de contamination et évite 95% des formes graves, l’équation est simple », a-t-il plaidé. Pour « les millions d’entre vous qui n’ont pour le moment reçu aucune injection, en fonction de l’évolution de la situation, nous devrons sans doute nous poser la question de la vaccination obligatoire pour tous les Français », a-t-il insisté. « Mais je fais le choix de la confiance et j’appelle solennellement tous nos concitoyens non vaccinés à aller se faire vacciner dès aujourd’hui au plus vite ». « Neuf millions de doses vous attendent dès aujourd’hui qui n’ont pas encore été injectées et nos commandes continuent d’arriver », a conclu le chef de l’Etat.Covid-19 : les dernières infos
Je m’abonne