une nutritionniste vous explique pourquoi


directrice des programmes sur la qualité de l’air de l’EPIC.La pollution moyenne de l’air dans le pays a ainsi diminué de 42,3 % entre 2013 et 2021, mais reste six fois supérieure au seuil recommandé par l’OMS. Si ces progrès se poursuivent dans le temps, la population chinoise devrait gagner en moyenne 2,2 ans d’espérance de vie, évalue l’EPIC.

Mais dans l’ensemble, les régions du monde les plus exposées à la pollution de l’air sont celles qui reçoivent le moins de moyens pour lutter contre ce risque, note le rapport. »Il y a un profond décalage entre les endroits où l’air est le plus pollué et ceux où sont déployées collectivement et mondialement le plus de ressources pour résoudre ce problème », explique Christa Hasenkopf.Si des dispositifs internationaux existent pour lutter contre le VIH, le paludisme ou la tuberculose, à l’image du Global Fund qui déploie 4 milliards de dollars par an dans la lutte contre ces maladies, aucun équivalent n’existe pour la pollution atmosphérique.

« Et pourtant, la pollution de l’air réduit davantage l’espérance de vie moyenne d’une personne en RDC (République démocratique du Congo) et au Cameroun que le VIH, le paludisme et autres », souligne le rapport.- Mégafeux au Canada -Aux Etats-Unis, le programme fédéral Clean Air Act a contribué à faire baisser la pollution atmosphérique de 64,9% depuis 1970, permettant à l’espérance de vie moyenne des Américains d’augmenter d’1,4 année.En Europe, l’amélioration de la qualité de l’air au cours des dernières décennies a suivi la dynamique de celle observée aux Etats-Unis, mais de profondes disparités persistent entre l’est et l’ouest du continent.

Tous ces efforts sont menacés entre autres par la multiplication des feux de forêt à travers le monde – causés par l’augmentation des températures et à la multiplication des épisodes de sècheresse, liés au changement climatique – et qui provoquent des pics de pollution de l’air.En 2021, la saison historique des feux qu’a connue la Californie a par exemple entraîné une pollution atmosphérique dans le comté californien de Plumas de l’ordre de cinq fois le seuil limite recommandé par l’OMS.Les mégafeux qui ont ravagé le Canada dans l’été 2023 ont eux provoqué des pics de pollution au Québec et dans l’Ontario, et dans plusieurs régions de l’est des Etats-Unis.

ia/cha/rle.