Dans les écoles de Brest, « On stabilise la baisse les effectifs » : Brest


On a perdu environ 1 000 élèves ces cinq ou six dernières années. Pour cette année 2022, on devrait stabiliser cette baisse et être aux alentours de 7 000 élèves dans le public, mais les chiffres définitifs ne seront connus qu’à la fin septembre. La grosse nouveauté, cette année, c’est la nouvelle sectorisation. On a fait un travail d’un an de concertation dans le cadre de « Mon école mon quartier ». La volonté forte de la Ville est d’avoir des écoles à taille d’enfants, à 700 mètres maximum du lieu d’habitation des élèves. À Brest, on a 67 écoles pour 7 000 enfants. À titre de comparaison, à Rennes, c’est 85 écoles pour 14 000 enfants.

Les écoles Langevin-Freinet ont fusionné en cette rentrée. Est-ce que cela préfigure d’autres fusions à venir ?

Ce n’est pas d’actualité aujourd’hui. La ville a pour projet la construction d’un nouveau groupe scolaire Kerisbian, de dix classes en remplacement de l’école actuelle qui ne correspond plus aux usages. Les études de conception ont démarré en septembre 2021 pour ce projet de 8,70 M€. Les travaux débuteront à l’été 2023 pour s’achever à l’été 2025. La ville engage aussi une réflexion sur les bâtiments de l’école Ferdinand-Buisson, dans la perspective de l’arrivée du bus à haut niveau de service.

Dans les écoles de Brest, « On stabilise la baisse les effectifs » : Brest

Serez-vous contraints d’appliquer une hausse sur les tarifs de la cantine scolaire, comme c’est le cas dans beaucoup de communes ?

À ce jour, on n’a pas d’alerte du nouveau délégataire par rapport au contrat signé sur une hausse de tarif. Mais, si cela arrive, d’abord, il y aura une négociation. Notre volonté sera de ne pas reporter cette hausse éventuelle sur les familles, ou alors le moins possible. Notre politique, c’est d’abord la qualité avec 80 % de bio, et 100 % d’alimentation durable mais, c’est aussi l’accessibilité. Il faut savoir qu’aujourd’hui, 20 % des enfants mangent gratuitement et environ 35 % à un tarif à 1,50 €.

Avec trois piscines actuellement sans eau, comment assurer la natation obligatoire pour les scolaires ?

C’est la question du moment. On va faire le maximum pour accueillir les scolaires. On souhaite prioriser le « Savoir nager », mais c’est compliqué, sachant que ce dispositif est déployé dans toute la métropole, dans les écoles publiques mais aussi privées. On a écrit au ministère et à l’ARS pour les alerter sur la situation. L’idée étant d’être tenu informé au plus vite dès qu’il sera à nouveau possible de remplir les bassins. Dans l’intervalle, on réfléchit à la possibilité de faire intervenir les maîtres nageurs dans les écoles pour faire de la prévention.Nos articles consacrés à la rentrée 2022 dans le pays de Brest