Nos équipes travaillent à ajouter des plages de rendez-vous. Nous avons aussi plus de 15 000 personnes à rejoindre dans le milieu scolaire. Il y a eu une consommation très rapide des rendez-vous, mais il reste certaines disponibilités. Nous travaillons à en ajouter, explique le directeur de la campagne de vaccination en Estrie, Jean Delisle.
Il ajoute que les équipes tentent également d’accélérer le processus en milieu scolaire. Nous sommes à évaluer de devancer la vaccination dans plus de 80 écoles à compter du 6 décembre. Toutes les écoles ont été identifiées. Nous allons tenter d’ajouter des milieux dans le Granit, le Haut-Saint-Francois et Sherbrooke
Dix-sept écoles sur les 38 du Centre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSSRS) ont été identifiées pour le moment pour que les élèves y soient directement vaccinés.
Nous avons établi cette liste d’écoles où il y avait des clientèles plus vulnérables ou plus sensibles, explique le secrétaire général et directeur du service des communications du CSSRSCentre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke, Donald Landry. Les parents vont recevoir les informations pour soit prendre un rendez-vous sur Clic Santé ou sur le processus de vaccination à l’école. Les formulaires d’autorisation vont être joints. Notre rôle est d’accompagner la santé publique et de travailler à la logistique. Ce sont des équipes de la santé publique qui vont se déplacer pour vacciner les élèves dont les parents auront autorisé la vaccination.
secrétaire général et directeur du service des communications du CSSRS
Ce dernier signale qu’il y a une augmentation du nombre de cas positifs à la COVID-19 dans les écoles du CSSRSCentre de services scolaire de la Région-de-Sherbrooke.
Il y a plusieurs cas, notamment aux écoles Beaulieu et des Avenues où c’est plus préoccupant. La vaccination va diminuer cette progression que l’on constate, souhaite Donald Landry.
Écoles identifiées pour la vaccination en milieu scolaire
- École Desjardins
- École du Cœur-Immaculé
- École Jean-XXIII
- École de la Croisée
- École LaRocque
- École de l’Écollectif
- École Le Monarque
- École Marie-Reine
- École Notre-Dame-de-la-Paix
- École de la Passerelle
- École Pie-X-de l’Assomption
- École des Quatre-Vents
- École Sainte-Anne
- École du Soleil-Levant
- École Sylvestre
- École du Touret
De la vaccination sur rendez-vous seulement
Jean Delisle précise qu’un enfant qui a eu la COVID-19 doit attendre huit semaines avant la fin de l’incubation et la première dose de vaccination. Tout comme un adulte, un enfant qui a contracté la maladie et recevra une dose de vaccin sera considéré comme pleinement immunisé.
Lors d’un point de presse, mercredi, il rappelait que le centre de vaccination à Sherbrooke a été déplacé sur la rue J.-A.-Bombardier, et que la vaccination n’est possible que sur rendez-vous.
directeur de la campagne de vaccination en Estrie
Nous ne voulons pas créer plus de pression. Nous espérons que ça se passera vite, mais tout en prenant le temps pour répondre à toutes les questions. Nous allons accompagner les enfants pour l’attente, signale M. Delisle.
La pédiatre Marie-Claude Roy souligne que l’expérience sera plus facile pour l’enfant si le parent reste rassurant, surtout que les jeunes ont été bombardés d’informations concernant la maladie.
La première chose est de ne pas transporter ses émotions et son anxiété comme parent. Nos enfants ont appris beaucoup de choses sur la COVID. De poser des questions sur ce qu’ils en pensent et comment ils se positionnent. Il faut répondre à leurs questions et commencer par ce qu’ils savent de la vaccination, souligne-t-elle.
Des risques de COVID longue et de contamination
Le microbiologiste-infectiologue Alex Carignan admet qu’il s’est posé des questions comme père de famille sur la vaccination de ses enfants, et qu’il est normal pour un parent d’hésiter à faire ce choix.
Il confirme que les enfants sont à faible risque de développer des complications liées à la maladie, mais que ce risque existe.
Les enfants ont été épargnés de l’hospitalisation et il n’y a eu aucun décès. Il faut voir au-delà des complications classiques. Il peut y avoir des complications inflammatoires avec des conséquences cardiaques. La COVID longue existe chez les enfants. Il y a aussi toutes les conséquences sur la santé mentale et sur le cheminement pédagogique, signale le Dr Carignan.
microbiologiste-infectiologue
Il ajoute par ailleurs que la vaccination des enfants pourrait atténuer la transmission dans le temps des Fêtes. La Dre Marie-Claude Roy abonde dans le même sens en précisant que la vaccination permettra de limiter les éclosions, et donc, les limites à socialiser.
La pédiatre Dre Marie-Claude Roy rappelle qu’il faut toutefois s’informer auprès de sources fiables.
Il faut limiter la désinformation et se fier à des sources fiables. Il faut soupeser les pour et les contre et ce qu’il y a à gagner avec la vaccination. Il faut prendre le temps de faire cette démarche en s’informant adéquatement, croit la pédiatre.