21:50
Guillaume Tabard : «Michel Barnier à la recherche d’une “coexistence exigeante”»
Si l’on peut parier sur un fonctionnement harmonieux entre l’Élysée et Matignon, c’est avec le Parlement d’abord et avec les Français surtout que Michel Barnier devra éviter les blocages et l’incompréhension.
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21:09
Composer son gouvernement, voter un budget, éviter la censure… Les cinq travaux du premier ministre Michel Barnier
Michel Barnier a peu de temps devant lui. Après plus d’un mois et demi de gouvernement démissionnaire, de nombreux dossiers attendent le nouveau premier ministre, nommé ce jeudi par Emmanuel Macron. Les forces du Nouveau Front populaire (NFP) ont déjà appelé à manifester ce samedi contre la promotion de ce ténor de la droite et le «coup de force» du chef de l’État, qui a refusé de nommer leur candidate Lucie Castets.
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19:51
Pour Marine Tondelier, la France est passée du «front républicain à l’affront républicain»
La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier, invitée de BFMTV, est revenue sur l’expression «dette financière et écologique», invoquée par Michel Barnier pendant son discours.
Marine Tondelier a préféré parler de «dette démocratique». «On ne va pas nous faire avaler la pilule de ce qui s’est passé pendant 60 jours et qui aboutit aujourd’hui à ce fiasco républicain en expliquant qu’il a fait un truc pour l’écologie en 1997», a-t-elle assuré. Avant d’ajouter: «Nous sommes passés du front républicain à l’affront républicain.»
19:31
Les patrons comptent sur Michel Barnier pour poursuivre la politique pro-entreprises
Homme «d’expérience», ayant «le sens de l’intérêt général» : les organisations patronales ont salué jeudi la nomination à Matignon de Michel Barnier, tout en lui fixant d’emblée leur propre cahier des charges, poursuivre une politique favorable aux entreprises. Cette nomination «est de bon augure», a réagi le Medef, soulignant «l’expérience, la compréhension des enjeux internationaux et la capacité (de Michel Barnier) à dégager des compromis sur des dossiers difficiles».
La première organisation patronale attend désormais du locataire de Matignon qu’il «propose un cap économique qui réponde aux enjeux que doivent relever les entreprises françaises». Le Medef s’est notamment inquiété récemment du risque d’un décrochage irréversible de l’Union européenne face aux Etats-Unis et à la Chine. Des sujets que connaît bien l’ancien commissaire européen.
Deuxième organisation patronale représentative, la CPME, a accueilli «avec satisfaction» la nomination, espérant que l’expérience variée de Michel Barnier «sera utile pour convaincre les députés de faire preuve de responsabilité en acceptant de conduire les indispensables réformes dont notre pays a tant besoin».
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19:30
«Le danger qui guette M. Barnier, c’est d’être absorbé dans une coalition macroniste», estime Ciotti
«M. Barnier est un homme qui est respectable et qui a une certaine expérience de l’Etat», a estimé Éric Ciotti ce jeudi soir. «Moi, je jugerai aux actes, et je soutiendrai ce qui va dans le sens de l’intérêt général, mais sanctionnerai (tout ce qui n’y va pas).»
Et de poursuivre : «Le danger qui guette M. Barnier c’est d’être absorbé dans une coalition macroniste, portée par certains de mes amis républicains. Si c’était le cas, nous lui apporterons une sanction forte.»
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19:26
Scholz félicite Barnier pour sa nomination au poste de premier ministre
Le chancelier allemand Olaf Scholz a félicité jeudi l’ancien commissaire européen Michel Barnier pour sa nomination au poste de premier ministre en France, lui souhaitant «force et succès pour les tâches à venir».
«Nos deux pays ont un lien singulier, ce sont deux partenaires étroitement liés au cœur de l’Europe», a écrit le chancelier dans un communiqué, disant se réjouir à la perspective que «nos gouvernements continuent à travailler ensemble au bénéfice de nos pays et de l’Europe».
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19:20
«On débranche les fils avec Matignon» : à l’Élysée, déjà un parfum de cohabitation avec Michel Barnier
Le plus proche collaborateur d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler, a annoncé en interne plusieurs mesures censées montrer que la présidence prend ses distances avec la conduite des affaires.
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19:06
Gabriel Attal quitte Matignon
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L’ancien premier ministre Gabriel Attal, en poste pendant huit mois, quitte Matignon. Il salue ses collaborateurs avant de se diriger vers la sortie de l’hôtel particulier.
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19:01
Barnier promet de dire la vérité sur «la dette financière et écologique», et promet des «changements et des ruptures»
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«Qu’attend-on d’un premier ministre ? Qu’il dise la vérité, sur la dette, sur la dette écologique, sur les entreprises, du monde agricole, de la pêche… Il faudra dire la vérité et je dirai la vérité», a assuré le nouveau premier ministre Michel Barnier.
«Il faudra aussi de la persévérance pour continuer un certain nombre d’actions, et la défense de nos intérêts en Europe… Mais il y a aura aussi des changements et des ruptures. Il faudra beaucoup d’écoute et de respect. Envers toutes les forces politiques du gouvernement, et je dis bien toutes. Car j’ai appris que les bonnes idées viennent de partout, et d’ailleurs.»
Gabriel Attal et Michel Barnier, ce 5 septembre.
STEPHANE DE SAKUTIN / REUTERS
18:58
«Répondre aux défis, aux colères, au sentiment d’abandon et d’injustice» : Barnier liste ses priorités
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«Nous sommes dans un moment grave. J’aborde cette période, cette nouvelle page qui s’ouvre, avec beaucoup d’humilité et de la détermination», a poursuivi Michel Barnier. «Celle qu’il faut pour que cette période soit une période utile pour les Français. J’aurais l’occasion dans quelques jours les grande priorités législatives. Il s’agira de répondre autant que nous le pourrons aux défis, aux colères, au sentiment d’abandon et d’injustice qui traverse beaucoup trop nos villes et nos campagnes. L’école restera bien la priorité du gouvernement. Je pense aussi à la maîtrise de l’immigration et à la sécurité au quotidien», a-t-il ajouté.
18:54
Michel Barnier : «J’ai bien aimé la manière dont vous m’avez donné… non pas des leçons, mais des enseignements»
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Au tour de Michel Barnier de prendre la parole, après de longs applaudissements adressés à Gabriel Attal. «Mesdames messieurs, merci à toutes les équipes du premier ministre d’être là. J’ai bien aimé la manière dont vous avez remercié ces équipes, salué le courage, l’honneur avec lequel partout en France les forces de sécurité assument la sécurité des citoyens, j’ai bien aimé la manière dont vous m’avez donné, non pas des leçons, mais des enseignements que vous avez tiré de ces huit mois. J’ai bien aimé les dossiers que vous m’avez confiés, mais je vais rajouter ma dose personnelle», a-t-il déclaré.
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18:45
«La politique française est malade, mais la guérison est possible», assure Gabriel Attal
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«La politique française est malade, mais la guérison est possible», a déclaré Gabriel Attal, «à condition d’arrêter de tout voir en noir, d’arrêter les coups politiques et le sectarisme», a poursuivi Gabriel Attal. Il cite ainsi la réussite des Jeux olympiques. «Oui il y a du pessimisme dans notre pays, et pourtant d’ici la fin de l’année, Notre-Dame de Paris va rouvrir ses portes», a-t-il aussi dit. «Vous me trouverez toujours du côté de ceux qui choisissent d’espérer».
«Je tiens à remercier mon gouvernement, qui s’est toujours retrouvé autour de la volonté de travailler, et qui je crois a forgé une amitié. Votre présence me touche particulièrement. Je veux également remercié les parlementaires, les candidats qui se sont présentés pour l’ancienne majorité, mon cabinet», a-t-il déclaré. «La droiture et la liberté seront les valeurs qui m’animeront dans les mois et années à venir», a-t-il aussi indiqué.
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18:41
«Il y a une frustration à quitter le pouvoir au bout de huit mois seulement», déclare Gabriel Attal
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«Il y a une frustration à quitter le pouvoir au bout de huit mois seulement, huit mois c’est trop court, mais il y a aussi le sentiment du devoir accompli», a indiqué Gabriel Attal dans la cour de Matignon ce jeudi 5 septembre. «Dans d’autres circonstances, nous aurions mené ce travail à bon port, aux classes moyennes de regagner leur place dans la société, et de faire de la France un Etat encore plus fort.»
«Si je n’avais qu’une seule demande, monsieur le premier ministre, c’est de continuer à faire de l’école une priorité absolue», a-t-il aussi lancé à l’égard de Michel Barnier, tout en adressant une pensée à Samuel Paty. «Oui, l’école est la mère des batailles.»
Gabriel Attal continue son discours en faisant part de son bilan, et de lister les dossiers «sur le bureau» de Michel Barnier, dont le «besoin d’autorité», la «transition écologique», le bien-être des soignants, la «simplification», le logement des classes moyennes…
18:40
«Michel Barnier, c’est la poursuite de la politique de Macron, voire pire», fustige Lucie Castets
Dans une interview à nos confrères de Mediapart, la candidate déçue du Nouveau Front populaire à la primature, Lucie Castets, estime que Michel Barnier, «c’est la poursuite de la politique de Macron, voire pire». Elle estime en outre que le choix du chef de l’État «va à rebours de la logique de nos institutions».
«Je suis très inquiète, à la fois sur le fond et sur la forme. Le message démocratique envoyé est très mauvais», poursuit Lucie Castets. Comme déjà annoncé, cette dernière souhaite continuer à «incarner collectivement ce que serait une alternative de gauche, à échéance de quelques mois si on est appelés à gouverner après la censure ou en 2027». La haute fonctionnaire devenue politique déclare qu’elle se rendra «là où les gens votent RN» afin d’«élargir le socle électoral de la gauche».
18:38
«Les Français sont un grand peuple» : Gabriel Attal remercie les citoyens «rencontrés ces derniers mois»
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Gabriel Attal poursuit son discours de passation de pouvoir, aux côtés de Michel Barnier. «Les visages qui sont rassemblés dans cette cour, c’est le visage des femmes et des hommes qui se lèvent tous les matins, avec l’objectif de se se rendre utile au pays», a-t-il d’abord déclaré.
«Être premier ministre, on ne le fait jamais seul car on le fait avec les Français. Je veux remercier tous les Français rencontrés ces derniers mois, j’emporte avec moi votre vie, vos doutes et votre force de caractère. Je veux dire aux Français combien je les aime, car les Français sont un grand peuple», a-t-il continué. Il a également fait référence à la «résilience» des Français ayant perdu leurs habitations dans les inondations, les agriculteurs «en colère», les «gendarmes tués», les «agents pénitentiaires assassinés» et les élus locaux.
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18:35
«Vous avez une expérience quasi-inégalée» : Gabriel Attal passe le pouvoir à Michel Barnier
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Sous les applaudissements, Gabriel Attal et Michel Barnier reviennent dans la cour de Matignon. «Mes chers compatriotes, la France a aun nouveau premier ministre, et au moment où je quitte mes fonctions, je tiens à vous féliciter, Michel Barnier. Les Français vous connaissent, ils savent que vous êtes un grand élu local, que vous avez une expérience quasi inégalée», a déclaré Gabriel Attal, qui a également remercié Emmanuel Macron de l’avoir nommé.
18:22
«Mon cher Michel, garde ton calme!»: le conseil de Juncker à Barnier
«Mon cher Michel, garde ton calme!» C’est le conseil donné par l’ancien président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, à son «ami» Michel Barnier, nouveau premier ministre français, qu’il avait nommé en 2016 négociateur en chef pour le Brexit. «C’est dans cette fonction qu’il a fait preuve de beaucoup de talent», explique Jean-Claude Juncker dans un entretien téléphonique avec l’AFP.
Les négociations sont difficiles. D’abord avec les Britanniques, particulièrement dures dans la défense de leurs intérêts, mais aussi avec les 27 qu’il faut convaincre sujet après sujet de la nécessité de parler d’une seule voix. C’est là qu’il parvient à faire la différence: «Il a une faculté d’écoute qui dépasse celle des autres et il sait parler aux autres pour les convaincre», souligne Jean-Claude Juncker.
«C’est donc, à vrai dire, un homme optimalement préparé à la fonction de premier ministre», estime-t-il. Il l’est d’autant plus que son «sérieux», selon Jean-Claude Juncker, l’empêche de «céder à la facilité du moment».
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18:16
Michel Barnier et Gabriel Attal s’entretiennent avant leurs discours
Gabriel Attal, qui passera le pouvoir à Michel Barnier dans quelques instants, s’entretient actuellement avec le nouveau premier ministre. Les deux hommes sortiront très bientôt dans la cour de l’hôtel particulier pour prononcer leurs discours respectifs.
Gabriel Attal et Michel Barnier à Matignon, ce 5 septembre.
Sarah Meyssonnier / REUTERS
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18:07
Emmanuel Macron remercie Gabriel Attal pour «ces huit mois en tant que premier ministre»
Le président de la République a chaleureusement remercié Gabriel Attal dans une publication sur X, pour ces «huit mois en tant que premier ministre».
18:02
Passation de pouvoir : Michel Barnier est arrivé à Matignon
Quelques heures après sa nomination par Emmanuel Macron, le nouveau premier ministre Michel Barnier est arrivé rue de Varenne, où il va s’entretenir en privé avec Gabriel Attal. Avant de formaliser la passation de pouvoir dans la cour de Matignon, où les deux responsables s’exprimeront à tour de rôle.
Gabriel Attal et Michel Barnier à Matignon, ce 5 septembre.
Sarah Meyssonnier / REUTERS
17:40
«La nomination de Barnier est possible parce que Macron considère le RN plus fréquentable que LFI», cingle Sandrine Rousseau
La députée écologiste, réputée proche des positions de La France insoumise, a jugé que la nomination de Michel Barnier tient au fait que le président de la République «considère le RN plus fréquentable que LFI».
Sandrine Rousseau, qui n’a pas donné plus de précision, semble pointer le fait qu’Emmanuel Macron a refusé de nommer la candidate du Nouveau Front populaire – Lucie Castets – à Matignon en raison de la possible présence de ministres LFI dans son gouvernement, tout en nommant Michel Barnier grâce au refus du RN de le censurer automatiquement. À noter cependant que Marine Le Pen a d’ores et déjà prévenu qu’elle ne participerait pas au futur gouvernement.
«Le RN permet, très concrètement, aujourd’hui, la continuation de la politique d’Emmanuel Macron. Tartuffes», a déclaré Sandrine Rousseau dans un second tweet.
17:23
«Emmanuel Macron bafoue le vote des Français», juge l’Union étudiante
La jeunesse aussi s’exprime sur la nomination du nouveau premier ministre. Sur X, le syndicat Union étudiante, né d’une scission de l’Unef, a déclaré : «Emmanuel Macron bafoue le vote des Français en nommant Michel Barnier premier ministre. Face à l’autocratie du président, à nous de construire le rapport de force pour faire respecter la démocratie».
L’organisation étudiante invite par ailleurs les citoyens à se mobiliser lors de la manifestation de ce samedi 7 septembre. «Tous dans la rue ce samedi à Paris à 14 heures à Bastille et partout en France», conclut le message.
17:15
La députée LFI Danièle Obono accuse Michel Barnier d’être «l’homme de paille de M. Macron et Mme Le Pen»
Invitée à réagir sur BFMTV à la nomination de Michel Barnier, la députée Insoumise Danièle Obono l’a assimilé à «l’homme de paille de Monsieur Macron et Madame Le Pen». Le Rassemblement national a fait savoir qu’il ne censurerait pas a priori le nouveau premier ministre, préférant attendre de connaître sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
«On voit là s’accomplir l’alliance entre le macronisme néolibéral autoritaire et le lepénisme, l’extrême droite», a analysé la mélenchoniste, mobilisant un argumentaire régulièrement employé par son camp. «Le macronisme entre en coalition de fait avec Marine Le Pen», a par exemple commenté Clémence Guetté, elle aussi députée Insoumise.
17:13
Quand Michel Barnier était étudiant en école de commerce
Au premier ministre le plus jeune de l’histoire de la Ve République succède au plus âgé. À 73 ans, Michel Barnier succède à Gabriel Attal à Matignon. Ancien député, ancien président du conseil général de Savoie, quatre fois ministres, deux fois commissaire européen, ancien négociateur du Brexit… Le nouveau premier ministre est fort d’une longue et solide expérience politique. Isérois d’origine, il est diplômé de «Sup de co» Paris (aujourd’hui l’ESCP), une formation suivie parallèle d’un engagement intense de militant politique.
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17:09
«Nous ne participerons pas à un gouvernement de Michel Barnier», prévient Marine Le Pen
«Monsieur Barnier n’est pas de nos idées», a répondu la chef de file du Rassemblement national au micro de LCI, questionnée au sujet d’une hypothétique participation du parti à son gouvernement. «Nous ne participerons pas à un gouvernement de Michel Barnier», a-t-elle assuré.
Et de développer, amère : «Ils ont fait en sorte que le Rassemblement national ne puisse pas obtenir de majorité absolue avec toute une série de magouilles de désistements» lors des élections législatives.
16:54
Quand ont eu lieu les trois premières cohabitations sous la Ve République ?
La cohabitation entre Emmanuel Macron et Michel Barnier n’est pas la première que connaît la France sous la Ve République. Depuis 1986, trois cohabitations entre un président de la République et un premier ministre de bords politiques différents ont déjà été mises en place, toujours entre droite et gauche.
1986-1988: Mitterrand et Chirac
Durant ces deux années, plusieurs tensions ont éclaté entre le chef de l’État et celui du gouvernement. Alors que François Mitterrand annonce qu’il ne signera pas les ordonnances pour la privatisation d’entreprises publiques, Jacques Chirac menace de démissionner. La crise des otages du Liban et l’assaut sanglant de la grotte d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie, provoquent également quelques étincelles. Sans oublier leur duel télévisé d’avant second tour, devenu une séquence culte.
1993-1995: Mitterrand et Balladur
Cette deuxième cohabitation, là encore de deux ans, se déroule dans un meilleur climat. Il y a quand même des moments de vifs désaccords: sur la suspension des essais nucléaires décidée par le président, la réforme de la loi Falloux sur l’enseignement privé et le droit d’asile. La maladie du chef de l’État, dans les derniers mois de son second mandat, permet à Édouard Balladur d’élargir quelque peu ses prérogatives.
1997-2002: Chirac et Jospin
Chirac devenu président, il connaît à son tour une cohabitation avec son premier ministre, Lionel Jospin. Plusieurs sujets amènent toutefois le président et le chef du gouvernement à des désaccords, tels que les 35 heures, l’inversion du calendrier électoral ou encore la vache folle. Mais les deux hommes parviennent plus ou moins à sauvegarder les apparences sur la scène internationale pour ne pas affaiblir le poids de la France.
16:28
«Regroupement familial limité, expulsions facilitées, asile réformé» : Marion Maréchal rappelle Michel Barnier à ses engagements de 2022
«Allez Monsieur le premier ministre Michel Barnier, c’est le moment de tenir vos promesses ! » s’est réjouie Marion Maréchal sur X après l’annonce de sa nomination à Matignon. En reprenant une vidéo de Michel Barnier lors d’un débat télévisé de la droite en 2022, la députée européenne a énuméré les différents engagements que le nouveau premier ministre avait énoncés à l’époque.
«Il faut donner un coup d’arrêt immédiat à un certain nombre de flux, et même à tous les flux», défendait à l’époque Michel Barnier au sujet de l’immigration. Et d’assurer : «Au lendemain de l’élection présidentielle, je demanderai au gouvernement de préparer une série de règlements et une série de lois». Au menu notamment, «le regroupement familial que nous limiterons drastiquement», «les expulsions facilitées», «l’aide médicale d’État supprimée sauf en cas d’urgence» et «l’asile réformé».
16:08
L’ensemble des députés du Nouveau Front populaire annoncent censurer Michel Barnier
Les uns après les autres, les quatre groupes parlementaires de gauche à l’Assemblée nationale ont ou vont annoncer qu’ils censureront le nouveau premier ministre Michel Barnier. Cela n’est pas une surprise, le Nouveau Front populaire s’étant engagé à censurer tout gouvernement conduit par une personnalité de droite.
Les 193 élus que compte ce large contingent ne suffisent pas à atteindre la majorité absolue (289 députés). Dans l’immédiat, donc, le premier ministre issu de la droite n’est pas menacé. Les 126 élus du Rassemblement national ont déclaré pour leur part qu’ils jugeraient sur pièce, en écoutant la déclaration de politique général de Michel Barnier.
16:00
Les députés écologistes voteront eux aussi la censure contre Michel Barnier
Après les Insoumis et les socialistes, les 38 membres du groupe parlementaire Écologiste et Social, majoritairement composé de députés écologistes, ont annoncé qu’ils voteront bien une motion de censure contre le nouveau premier ministre, Michel Barnier.
«En nommant Monsieur Barnier, qui n’a pas appelé au barrage républicain et dont les positions sur l’immigration résonnent avec celles du RN, à Matignon, Emmanuel Macron tourne le dos aux millions de citoyen·nes (sic) qui ont fait un barrage républicain historique en France», justifie le groupe dans un communiqué.
15:53
Le RN a «donné une forme de quitus» à la nomination de Barnier, dénonce François Hollande
Le Rassemblement national (RN) a «donné une forme de quitus» à la nomination de Michel Barnier à Matignon, a dénoncé le député et ancien président socialiste François Hollande. «Il y a la quasi-certitude» que, si Michel Barnier a pu être désigné par le président Macron, «c’est parce que le RN, précisément l’extrême droite, a donné une forme de quitus», a analysé François Hollande, qui s’exprimait devant des journalistes à la foire de Châlons-en-Champagne, dans la Marne. «Je crois qu’il aura devant l’Assemblée à s’en expliquer», a-t-il ajouté.
Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs dénoncé une «élection volée aux Français», assurant que Michel Barnier avait été nommé «avec la permission et peut-être sur la suggestion du Rassemblement national».
15:53
Le parti de Raphaël Glucksmann appelle «à faire pleinement vivre la démocratie parlementaire»
Le parti de Raphaël Glucksmann, Place publique, regrette dans un communiqué que le choix de Michel Barnier procède «d’un simple casting présidentiel» et non «d’une négociation parlementaire».
«Nous n’avons jamais participé au jeu des nominations personnelles et nous avons exhorté depuis le début à des négociations entre les groupes parlementaires issus du front républicain. Ni les dirigeants du NFP, ni l’Élysée n’ont sérieusement pris ce chemin», lit-on dans ce communiqué, qui s’en prend aussi bien à Emmanuel Macron et ses «postures jupitériennes» qu’au Nouveau Front populaire.
«Nous ne pourrons pas soutenir un gouvernement qui n’acte pas aussi une rupture claire dans la manière d’exercer le pouvoir dans notre pays», ajoute le parti de Raphaël Glucksmann, qui ne compte qu’un seul député, Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé d’Emmanuel Macron.
15:46
«Un sentiment d’incompréhension et de colère» : Éric Coquerel réagit à la nomination de Michel Barnier
«On va avoir comme premier ministre quelqu’un issu de la quatrième formation de ces élections», s’est insurgé le président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale Éric Coquerel au micro de CNews. «Ça doit être dans le pays un sentiment d’incompréhension et de colère», a-t-il ajouté.
Le député de La France Insoumise a également fustigé la nomination d’un premier ministre «qui va poursuivre la politique néolibérale en faveur des plus riches de Monsieur Macron». «Politique, si je devais la résumer, qui a vu les 500 plus gros patrimoines de ce pays posséder 45% de la richesse nationale, quand c’était 20% quand Macron est arrivé.»
15:37
«Michel Barnier a les intérêts de l’Europe et de la France à cœur», estime Ursula von der Leyen
Sur X, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’est réjouie de la nomination de Michel Barnier à la tête du gouvernement. «Félicitations à Michel Barnier pour sa nomination au poste de premier ministre. Je sais que Michel Barnier a les intérêts de l’Europe et de la France à cœur, comme le démontre sa longue expérience. Je lui souhaite beaucoup de succès dans sa nouvelle mission», a indiqué celle qui a collaboré avec le nouveau premier ministre français à l’époque où il travaillait un accord entre le Royaume-Uni et l’Union européenne pour l’après-Brexit.
15:31
Nicolas Mayer-Rossignol (PS) regrette que «l’intransigeance stérile» de la gauche ait conduit à la nomination de Michel Barnier
Il est premier secrétaire délégué du Parti socialiste et principal opposant interne à Olivier Faure. Le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, militait depuis plusieurs jours pour que son parti soutienne expressément la candidature de Bernard Cazeneuve à Matignon, contre l’avis de la direction du parti. En vain. Alors, s’il regrette aujourd’hui la nomination de Michel Barnier, issu de LR, il fait grief à la gauche d’avoir «préféré se draper dans la posture de l’intransigeance stérile, plutôt que de chercher les compromis utiles auxquels sa victoire sans majorité absolue l’obligeait». Cette posture de la gauche relève d’un «irresponsable gâchis» selon lui.
Avant son propre camp, le cadre socialiste en veut d’abord à Emmanuel Macron, «le premier responsable», qui «jusqu’au bout aura refusé de regarder le résultat démocratique en face». «Narcisse est tombé dans l’urne», conclut Nicolas Mayer-Rossignol.
15:16
Gérald Darmanin au Figaro : «Les circonstances imposent plus que jamais d’agir pour le bien commun»
Un homme de droite fait son entrée à Matignon. Ce n’est probablement pas pour déplaire à Gérald Darmanin, même si Xavier Bertrand -pour lequel il roulait à défaut de pouvoir lui-même revendiquer la fonction- a subi un tir de barrage. Après quatre années passées au ministère de l’Intérieur, l’ex-LR participera-t-il au gouvernement de Michel Barnier ? La question reste en suspens.
En attendant que cette équipe prenne forme, c’est à la préparation de sa rentrée politique du 15 septembre qu’il s’attelle. Pour la deuxième année consécutive, il rassemblera ses troupes à Tourcoing, ville dont il a été le maire et où il a été réélu député du Nord en juillet dernier. Une manière de rappeler qu’il faudra encore compter sur lui, même si Gabriel Attal a réussi à ravir la tête des députés du parti présidentiel. Et que le nordiste ne candidatera pas cet automne pour diriger Renaissance. Deux fonctions stratégiques où on lui prêtait pourtant des ambitions. «Tourcoing II sera un moment politique fort de cette rentrée», affirme Gérald Darmanin au Figaro ce jeudi.
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14:59
Michel Barnier «a tous les atouts pour réussir», juge Laurent Wauquiez
Laurent Wauquiez, député de Haute-Loire, a félicité Michel Barnier pour sa nomination à Matignon sur X. «C’est un homme d’une grande qualité qui a tous les atouts pour réussir dans cette difficile mission qui lui est confiée».
14:58
Le PS annonce qu’il censurera Michel Barnier
Dans un communiqué, le Parti socialiste annonce que les 66 élus de son groupe parlementaire à l’Assemblée nationale censureront le nouveau premier ministre. «Michel Barnier ne dispose ni de la légitimité politique, ni de la légitimité républicaine. Cette situation d’une extrême gravité n’est pas acceptable pour les démocrates que nous sommes», justifie le parti de gauche.
Cette position n’est pas une surprise. Le président du groupe Socialistes et apparentés de l’Assemblée nationale, Boris Vallaud, avait prévenu que tout premier ministre de droite serait censuré. Mardi soir, le PS avait répété son souhait de voir la candidate du Nouveau Front populaire à Matignon, Lucie Castets, nommée par le chef de l’État.
14:49
La présidente de la Géorgie félicite Michel Barnier
Salomé Zourabichvili, présidente de la Géorgie et ancienne ambassadrice française, a félicité Michel Barnier pour sa nomination comme premier ministre sur X. «L’Europe, la France et ceux qui comme nous sommes en attente d’Europe ont besoin d’Européens convaincus aux commandes».
14:44
Michel Barnier pratique une «politique à l’ancienne», estime Yves Thréard
Plus jeune député de France à 27 ans, ministre sous Jacques Chirac, négociateur du «Brexit»… qui est Michel Barnier ? Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction et éditorialiste au Figaro dresse le portrait d’un homme qui «pratique la politique à l’ancienne», se réclamant de l’héritage du général De Gaulle.
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14:44
«Michel Barnier doit pouvoir s’exprimer rapidement» : Yaël Braun-Pivet demande la tenue d’une session extraordinaire à l’Assemblée
Dans la foulée de la nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre, Yaël Braun-Pivet a demandé, dans un courrier adressé à Emmanuel Macron, la convocation d’une session extraordinaire à l’Assemblée nationale.
«Le premier ministre Michel Barnier doit pouvoir s’exprimer rapidement devant la Représentation nationale et nous permettre de reprendre nos travaux entamés sous la précédente législature pour répondre aux attentes des Français. Sécurité, pouvoir d’achat, logement, santé et protection des plus fragiles, les députés sont prêts», a écrit la présidente de l’Assemblée nationale sur X.
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14:40
De la Savoie à Matignon, l’ascension tranquille d’un républicain chevronné
«Je ne suis pas fébrile». Michel Barnier aime prononcer cette phrase en souriant. Il accède au poste de premier ministre à l’âge de 73 ans, armé du calme des vieilles troupes et de l’expérience d’un élu rompu aux situations politiques les plus complexes. «N’étant pas candidat pour 2027, il ne gênera personne. Son profil européen, comme son action en matière d’écologie pourront l’aider. Finalement, sa candidature est celle de l’apaisement dans une période délicate», confie un collègue des Républicains, cette famille politique à laquelle le Savoyard s’est toujours vanté d’être resté fidèle.
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14:38
«Pourquoi a-t-on voté», questionne Aurélien Rousseau
«J’ai du respect pour Michel Barnier», a écrit sur X l’ancien ministre Aurélien Rousseau et député socialiste. «Mais je suis saisi par une totale incompréhension et vraie colère : un premier ministre LR, parti battu dans les urnes, dont les positions sont d’une dureté assumée vis-à-vis des plus modestes. Pourquoi donc a-t-on voté ?».
14:35
«Je suis très attaché à la Savoie» : une vidéo de Michel Barnier jeune publiée sur les réseaux sociaux
Une vidéo datée de 1971 montre Michel Barnier, adhérent au parti gaulliste UDR, nommé au haut comité de la jeunesse, des sports et des loisirs. Il y clame son amour pour sa région, la Savoie, et sa vision de la jeunesse.
14:28
Gabriel Attal, un goût d’inachevé et une ambition intacte
Un petit tour et puis s’en va. En découvrant le nom de son successeur ce jeudi, Gabriel Attal clôt un bail de moins de huit mois à Matignon. Conséquence logique de la défaite macroniste aux élections législatives anticipées du début de l’été. Après une dissolution qu’il n’attendait pas, actée par celui dont il s’était rêvé héritier.
51 jours de sursis, et inédits, dans le costume de premier ministre démissionnaire n’auront pas adouci l’amertume de ce départ. Il quitte la rue de Varenne avec ce record peu enviable, aussi vite qu’il y était arrivé auréolé à 34 ans du titre prometteur de plus jeune premier ministre de la Ve République. Un passage éclair, à l’image de son ascension politique des sept dernières années. Faites de coups spectaculaires, le plus souvent furtifs et pas toujours aboutis. Jamais il ne fut resté plus longtemps en poste que comme porte-parole du gouvernement (22 mois), où il a excellé par son sens de la communication et son maniement des formules appréciées des médias.
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14:27
David Lisnard félicite Michel Barnier
«Félicitations à Michel Barnier pour cette nomination qui met heureusement fin à un blocage très préjudiciable à la direction de la France», a écrit sur X David Lisnard, maire de Cannes, et un temps pressenti pour être nommé premier ministre par Emmanuel Macron. «La tâche est plus que difficile et il faut lui souhaiter de réussir pour notre pays et de savoir affronter avec courage la situation».
14:26
«Homme d’État et européen convaincu», loue Christophe Béchu
Michel Barnier est un «homme d’État et européen convaincu», a loué su X, l’ancien ministre de l’Écologie et secrétaire général du parti Horizons Christophe Béchu. «C’est désormais à lui qu’incombe la responsabilité de conduire les politiques de notre pays et de rassembler tous ceux qui veulent agir d’abord dans l’intérêt de la France et des Français».
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14:21
La passation du pouvoir avec Gabriel Attal se déroulera à 18h
Une passation de pouvoir entre Gabriel Attal, premier ministre démissionnaire, et Michel Barnier se tiendra à Matignon à 18h, a appris Le Figaro. Traditionnellement, un discours est ensuite donné.
Michel Barnier.
Sarah Meyssonnier / REUTERS
14:19
«Le macronisme entre en coalition de fait avec Marine Le Pen», selon Clémence Guetté
«Le président nomme Michel Barnier avec la permission du RN. Le macronisme entre en coalition de fait avec Marine Le Pen. C’est un tournant inédit dans l’Histoire de ce pays», juge Clémence Guetté, députée Insoumise sur X. «Le peuple français doit être au rendez-vous le 7 septembre pour refuser ce coup de force», a-t-elle poursuivi.
14:15
Gabriel Attal remercie les Français
L’ancien premier ministre Gabriel Attal a publié une vidéo sur X pour remercier les Français. «Je suis animé par une seule passion : servir, être utile à mon pays», dit-il. «Le lien que nous avons est ce que j’ai de plus précieux. Comptez sur moi pour continuer à le tisser», conclut-il.
14:11
Les socialistes du Sénat «s’opposeront» à Michel Barnier
«Nous nous opposerons à la continuité de la politique d’Emmanuel Macron», a réagi Patrick Kanner, sur X, président du groupe socialiste au Sénat. «M. le premier ministre, Allez-vous abroger la réforme des retraites ? Instaurer un ISF climatique ? Renforcer nos services publics ? Probablement pas. Un président de droite nomme un premier ministre de droite», a-t-il poursuivi.
14:09
Michel Barnier dans le viseur de la gauche pour un vote qui date de 1981
Cela n’a pas échappé à Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier, dans sa réaction acerbe à la nomination de Michel Barnier à Matignon, n’a pas manqué de souligner que le nouveau premier ministre a voté en 1981 contre la décriminalisation de l’homosexualité. «Quel est le sens d’un tel message ?», a fait mine de s’interroger l’Insoumis, qui participe ainsi à faire connaître ce vote d’il y a plus de 40 ans.
Même ancienne, une telle prise de position constitue un casus belli pour la gauche. «Michel Barnier est tellement vieux qu’il a pu voter au sujet de la dépénalisation de l’homosexualité. Devinez ce qu’il a voté ? Contre», cingle par exemple un cadre communiste sur X. Même diatribe de la part du député LFI Louis Boyard sur le même réseau social.
14:03
«Nous devons réunir pour réussir» : Yaël Braun-Pivet adresse ses «félicitations» à Michel Barnier
La présidente de l’Assemblée nationale a adressé ses «félicitations» à Michel Barnier après sa nomination au poste de premier ministre. «Nous devons désormais réunir pour réussir, au service des Français. Les députés y prendront toute leur part et sauront prendre leurs responsabilités. Notre mandat nous oblige», a assuré Yaël Braun-Pivet sur X.
Son parti, Renaissance, a néanmoins fait savoir que, s’il ne votera pas de «censure automatique» contre le gouvernement que doit former l’ancien commissaire européen, il portera «des exigences sur le fond, sans chèque en blanc».
14:02
Cinq choses à savoir sur Michel Barnier
Soixante jours après la démission de Gabriel Attal, le nom de son successeur est enfin tombé. Michel Barnier, ténor historique de la droite à l’épaisse expérience politique a été nommé le 5 septembre premier ministre par Emmanuel Macron. Cet homme de filiation gaulliste, âgé de 73 ans, est le plus vieux premier ministre de la Ve République.
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14:01
«Tout ça pour ça», regrette l’écologiste Marine Tondelier, qui évoque «une situation extrêmement préoccupante»
La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, a réagi à la nomination dans une longue vidéo publiée sur X. «Tout ça pour ça», a-t-elle commenté, avant de s’appesantir sur «une situation extrêmement préoccupante» à ses yeux. «Non seulement le cap ne va pas changer, mais avec Monsieur Barnier, le principal risque est même que ce cap s’intensifie», a-t-elle poursuivi.
Marine Tondelier a remercié Lucie Castets. «Ce n’est absolument pas la fin du rôle qu’elle a joué dans l’avenir politique de ce pays», a jugé l’écologiste. «Surtout, ne vous résignez pas», a-t-elle lancé pour conclure aux électeurs du Nouveau Front populaire.
13:57
«Rien ne changera», regrette François Ruffin
«Michel Barnier va-t-il revenir sur la retraite à 64 ans ? Rétablir l’ISF ? Non, bien sûr que non : Macron l’a choisi à ces conditions. Donc nous le censurerons», a assuré François Ruffin, député de la Somme, sur X.
«Élu depuis 1973, il cumule 51 ans de mandat. Politicien professionnel, casé et recasé au gré du vent, commissaire européen rémunéré pour ouvrir à la concurrence et délocaliser… C’est tout, sauf le changement. C’est la certitude que rien ne changera», a-t-il regretté.
13:57
Édouard Philippe se dit prêt à «aider» Michel Barnier
L’ancien premier ministre d’Emmanuel Macron a adressé ses «félicitations chaleureuses» au nouveau locataire de Matignon, Michel Barnier, sur X. «Sa tâche s’annonce rude mais la difficulté ne lui a jamais fait peur. Et nous serons nombreux à l’aider», a écrit Édouard Philippe, qui a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle ce mardi.
13:55
«Un premier Ministre à la hauteur de nos ambitions», se réjouit Valérie Boyer
«Enfin notre pays aura un premier ministre à la hauteur de nos ambitions ! Passionné par son pays, homme d’expérience apprécié en Europe, je souhaite à Michel Barnier beaucoup de réussite pour la France et les Français !», a publié la sénatrice LR Valérie Boyer.
13:53
Agnès Evren salue la «méthode Barnier»
«C’est l’une des rares personnalités politiques à pouvoir afficher une expérience solide aux échelons à la fois territorial, national et européen», se réjouit la sénatrice LR Agnès Evren, qui évoque une «méthode Barnier» qui «allie respect de son interlocuteur et solidité des convictions».
13:52
Marine Le Pen demande le «respect des 11 millions de Français» qui ont voté pour le RN
«Soixante jours après le second tour des élections législatives, Michel Barnier est nommé premier ministre. Comme nous l’avions annoncé au président de la République, nous exigerons que le nouveau chef du Gouvernement respecte les 11 millions de Français qui ont voté pour le Rassemblement national, qu’il respecte leur personne et leurs idées. », a réagi Marine Le Pen, cheffe des députées du Rassemblement national à l’Assemblée nationale.
«Nous serons attentifs au projet qu’il portera, et attentifs à ce que les aspirations de nos électeurs, qui représentent un tiers des Français, soient entendues et respectées».
13:50
LFI confirme que ses 72 députés censureront Michel Barnier
Le coordinateur national de La France insoumise, Manuel Bompard, annonce que les 72 députés de son mouvement censureront Michel Barnier. «Ce déni de démocratie est insupportable», a réagi le bras droit de Jean-Luc Mélenchon, avant d’en appeler à la rue.
13:49
Michel Barnier est «un homme d’État», selon Vincent Jeanbrun
«C’est un homme d’État. Un homme de consensus et de négociation comme il l’a prouvé lors des négociations du Brexit, ce qui est indispensable dans la période que nous connaissons», affirme à l’AFP le député LR Vincent Jeanbrun, persuadé qu’il parviendra à rassembler «bien au-delà de son camp».
13:48
«La France d’en haut est bloquée», souligne Valérie Pécresse
«Michel Barnier a désormais dans ses mains le destin de la France. Il doit trouver un chemin parlementaire pour pouvoir rétablir l’ordre dans nos comptes, à nos frontières et dans nos rues», a félicité Valérie Pécresse, présidente de la région île-de-France sur X.
«Je l’appelle à confier aux régions l’expérimentation de nouvelles compétences. La France d’en haut est bloquée, il faut la libérer par les territoires», a-t-elle ajouté.
13:47
«Nous entrons dans une crise de régime», analyse Olivier Faure, patron du PS
La nomination de Michel Barnier au poste de premier ministre porte, selon Olivier Faure, premier secrétaire du PS, «le déni démocratique à son apogée», rappelant que le parti Les Républicains «est arrivé en 4e position» aux législatives anticipées.
«Nous entrons dans une crise de régime», en conclut le patron des socialistes.
13:45
Le nouveau premier ministre Michel Barnier peut-il éviter une motion de censure ?
«Enfin !», serait-on tenté de se récrier. Après 51 jours de gouvernement démissionnaire, un record depuis 1945, des dizaines de rendez-vous à l’Élysée ou autres consultations des chefs de parti et 88 jours après la dissolution, le président de la République a arrêté sa décision pour Matignon, en nommant Michel Barnier premier ministre. L’ancien négociateur du Brexit doit désormais composer son gouvernement, et, dernière étape mais non des moindres, construire une fragile coalition, dans une Assemblée nationale extrêmement fragmentée, afin d’éviter une motion de censure. Pour rappel, celle-ci nécessite le vote de la majorité des députés, c’est-à-dire au moins 289 parlementaires.
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13:44
Michel Barnier «n’aura pas le soutien» de Sacha Houlié
Sacha Houlié, député qui siège désormais en indépendant, et fondateur d’En Marche, a fait part de son «incompréhension après la nomination d’un Premier ministre issu de LR !». «Si M. Barnier applique une politique de coupes dans les services publics, refuse la justice fiscale ou entend imposer les mesures régaliennes des LR (peines planchers, fin de l’excuse de minorité, retour des mesures censurées de la loi immigration), il n’aura pas mon soutien», a-t-il publié sur X.
13:39
Une «élection volée» pour Mélenchon, qui en appelle à la rue
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Le chef de file d’extrême gauche Jean-Luc Mélenchon a dénoncé «une élection volée», à la suite de la nomination de Michel Barnier à Matignon. «Le président de la République vient de nier officiellement le résultat des élections législatives qu’il avait lui-même convoquées», a cinglé le fondateur de La France insoumise.
«Je ne veux pas croire que les Français acceptent d’être traités de cette façon», a-t-il ajouté. «J’en appelle à la mobilisation la plus puissante le 7 septembre pour le respect de la démocratie».
13:37
Un «déni de démocratie», regrette Fabien Roussel
«Pour le PCF, c’est un coup de force, un déni de démocratie. Les Français veulent le changement», a regretté le secrétaire national du parti communiste, Fabien Roussel par communiqué. «Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour combattre une politique qui tournerait le dos aux intérêts de la France, à commencer par la censure du gouvernement», a-t-il ajouté.
13:32
Un «coup de force inacceptable», dénonce Mathilde Panot
La députée Insoumise Mathilde Panot a dénoncé un «coup de force inacceptable» à propos de la nomination de Michel Barnier à Matignon. «En nommant Michel Barnier, le Président refuse de respecter la souveraineté populaire et le choix issu des urnes. Contre ce coup de force inacceptable dans une démocratie, rendez-vous le 7 septembre dans la rue et continuons à faire signer la pétition», a-t-elle écrit sur X.
13:29
Un «précédent dramatique», juge Olivier Faure
«Dans toutes les démocraties du monde, c’est la coalition arrivée en tête qui est appelée à former un gouvernement. Jamais le parti qui a perdu l’élection. Créer ce précédent serait dramatique et dangereux pour les institutions elles mêmes», a publié sur X le premier secrétaire du parti socialiste (PS) Olivier Faure sur X.
13:28
Le RN «jugera sur pièces son discours de politique générale», assure Bardella
«Nous jugerons sur pièces son discours de politique générale, ses arbitrages budgétaires et son action. Nous plaiderons pour que les urgences majeures des Français, le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration, soient enfin traitées, et nous nous réservons tout moyen politique d’action si ce n’était pas le cas dans les prochaines semaines», a expliqué le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, sur X.
13:22
Michel Barnier nommé premier ministre
Michel Barnier, 73 ans, a été nommé premier ministre par Emmanuel Macron. Il a été plus jeune député de France à 27 ans, ministre sous Jacques Chirac avant d’être négociateur du «Brexit» entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.
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Le président de la République lui a demandé de «constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays», et «s’est assuré» qu’il réunisse les conditions de stabilité et de rassemblement le plus large.
13:18
Le Rassemblement national ne censurera pas Michel Barnier
Le Rassemblement National attendra sa «déclaration de politique générale» avant de se prononcer sur une censure d’un éventuel gouvernement de Michel Barnier.
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13:15
Michel Barnier quitte l’Élysée
Michel Barnier, ancien négociateur du «Brexit» pour la Commission européenne, a quitté l’Élysée à l’instant, selon l’Agence France Presse, à la suite d’un entretien avec Emmanuel Macron. À 73 ans, il fait figure de favori pour succéder à Gabriel Attal.
Michel Barnier.
Gonzalo Fuentes / REUTERS
Il a été raccompagné dans le vestibule par le chef de l’État, qui l’a salué d’une poignée de main, avant que Michel Barnier ne s’engouffre dans sa voiture.
12:43
«Solitaire et arrogant» : quand Michel Barnier tançait la façon de gouverner d’Emmanuel Macron
Pressenti pour devenir le nouveau premier ministre d’Emmanuel Macron, Michel Barnier avait, en 2021, vivement critiqué la façon de gouverner du président de la République.
«Notre pays n’a pas été bien gouverné. L’échec du Président sortant est clair. Emmanuel Macron a gouverné notre pays, à l’intérieur et à l’extérieur, de manière solitaire et arrogante», estimait-il lors d’un débat de la primaire des Républicains.
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12:37
Pour Manuel Bompard, Emmanuel Macron «donne à l’extrême droite, le droit de véto sur le prochain gouvernement»
Lors d’une conférence de presse réunissant plusieurs organisations de gauche ce jeudi, le député de La France Insoumise a appelé les Français à se mobiliser ce samedi 7 septembre pour «refuser qu’on leur vole le résultat des élections législatives», et ce «quelles que soient leurs opinions politiques», a-t-il poursuivi.
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12:17
Emmanuel Macron teste l’hypothèse Michel Barnier auprès des parlementaires
Selon les informations du Figaro, le président de la République a entamé un nouveau cycle de consultations des groupes parlementaires à l’Assemblée nationale pour tester le nom de Michel Barnier au poste de premier ministre.
Toujours selon nos informations, le président (LR) du Sénat Gérard Larcher a été consulté par Emmanuel Macron et s’est montré favorable à Michel Barnier.
11:37
«Je suis prêt à assumer mes responsabilités si on m’en confie», déclare Bernard Cazeneuve
«Je suis prêt à assumer mes responsabilités si on m’en confie», «avec devoir», a déclaré le socialiste ce jeudi depuis Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), alors que son nom est évoqué parmi les hypothèses pour la nomination du futur premier ministre.
«J’ai dit à plusieurs reprises que je ne suis demandeur de rien», a tempéré Bernard Cazeneuve, qui précise n’avoir pas eu de contact avec l’Élysée depuis lundi.
11:21
«Un front anti-Bertrand» à l’Élysée ?
Donnée mercredi comme très probable, l’hypothèse Xavier Bertrand à Matignon semble s’éloigner.
Alors que le Nouveau Front Populaire et le Rassemblement National menaçaient déjà de voter la censure contre le président des Hauts-de-France en cas de nomination, le camp présidentiel semble également opposé à sa candidature.
«Bertrand est très probablement mort à 100%, car il n’aurait jamais eu de majorité sur aucun texte», a confié un conseiller ministériel à l’AFP.
11:04
«Il est plus que temps de demander au Nouveau Front Populaire de former un gouvernement», exhortent ses membres
Dans un communiqué publié ce jeudi matin, Lucie Castets et les dirigeants du Nouveau Front Populaire (NFP) renvoient Emmanuel Macron face à ses responsabilités.
«Seuls deux choix s’offrent aujourd’hui au président de la République, écrivent-ils. Le premier est un gouvernement du NFP, arrivé en tête dans les urnes. Le second est un gouvernement du camp présidentiel qui ne pourrait être maintenu en place que grâce à un accord tacite avec l’extrême droite.» Et d’estimer que cette deuxième option constituerait «une négation totale des élections législatives».
«Il est donc plus que temps de demander au Nouveau Front Populaire et à sa candidate de former un gouvernement», avancent ses têtes d’affiche. Le communiqué presse également le président à agir vite : «Chaque jour de blocage de nos institutions rend plus difficile la tâche du prochain gouvernement», alertent-ils, en référence notamment au vote du budget qui arrive à grands pas.
10:31
EXCLUSIF – Avant de quitter Matignon, Gabriel Attal fait le bilan
Alors que la nomination d’un nouveau premier ministre tarde, Gabriel Attal s’est attelé à rédiger le compte rendu de ses 240 jours à Matignon, dont 50 comme intérimaire. «Ces huit mois ont été ceux des promesses tenues», écrit-il en introduction d’un livret de quatorze pages consulté par Le Figaro.
Il y revient notamment sur la constitutionnalisation de l’IVG et sur d’autres réformes adoptées comme celles du RSA et de la «taxe lapin». Il évoque de même la gestion de la crise des agriculteurs ou des fortes inondations qui ont frappé le Pas-de-Calais au moment de sa nomination
À lire aussi«Aucune des options qui tournent ne convient»: dans l’impasse, Macron cherche de nouveaux noms pour Matignon
10:05
«Il faut un premier ministre issu de la gauche», affirme la ministre Agnès Pannier-Runacher
«Les faits sont têtus : aujourd’hui, vous avez 190 députés à gauche», a rappelé la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture démissionnaire au micro de Jean-Jacques Bourdin ce matin. «Il faut un premier ministre issu de la gauche», a-t-elle affirmé. Et de poursuivre : «Le pays ne penche pas à droite, dès lors qu’on considère que le RN n’a pas vocation à gouverner.»
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La membre du mouvement Territoires de progrès, marqué à gauche, a toutefois écarté l’hypothèse d’un candidat issu des rangs de La France insoumise, dont «il n’y a rien à attendre». Elle appelle en revanche à nommer quelqu’un «capable de ne pas hystériser la droite, et d’incarner une figure d’autorité».
09:20
François Bayrou, un «homme estimable», selon Sébastien Chenu
Le RN censurerait-il un gouvernement dirigé par le maire de Pau ? «François Bayrou est un promoteur de la proportionnelle, il est plutôt correct avec le Rassemblement national […]. C’est un homme estimable, mais on attend de voir sur quoi il s’engage : le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration», a déclaré le député RN sur BFMTV.
09:02
«Emmanuel Macron teste des noms parce que c’est un pervers», tance Marine Tondelier
La secrétaire nationale des Écologistes n’a pas retenu ses coups contre Emmanuel Macron ce jeudi matin. «Il teste des noms parce que c’est un pervers», a lancé Marine Tondelier à l’antenne de Franceinfo, alors que les hypothèses Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand ont laissé place depuis mercredi à la piste Michel Barnier.
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«On sait à la fin qui décide : elle s’appelle Marine Le Pen, a-t-elle affirmé. C’est à elle qu’Emmanuel Macron a décidé de se soumettre.» Fort de 126 députés, le groupe Rassemblement national possède en effet la capacité de renverser le prochain gouvernement en joignant ses voix à une motion de censure. Le RN en a d’ailleurs déjà profité pour bloquer l’accession de Xavier Bertrand à Matignon, le menaçant de censure immédiate. «C’est elle qui fait la pluie et le beau temps parce qu’il a demandé à ses députés macronistes de bloquer la porte à tout ce qui venait de la gauche. Donc il préfère regarder du côté de l’extrême droite, de la droite», a renchéri Marine Tondelier.
À lire aussi«Xavier Bertrand à Matignon, cela dure 48 heures», comment Marine Le Pen veut peser sur le choix du premier ministre
08:39
«Emmanuel Macron aurait dû nommer Lucie Castets», dit Valérie Pécresse
«Il y a une majorité de blocage au Parlement, il n’y a plus de majorité d’action», a regretté Valérie Pécresse sur France Inter ce jeudi. «Il faut trouver un premier ministre qui soit une personnalité d’assez large consensus pour conduire une politique qui ne sera pas consensuelle, car […] pour faire un budget il faudra prendre des décisions difficiles», a-t-elle ajouté.
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Pour l’ancienne candidate LR à l’élection présidentielle, «Emmanuel Macron aurait dû prendre madame Castets (candidate putative du Nouveau Front populaire, NDLR) et dire au NFP : “Essayez d’avoir une majorité et revenez me dire si vous l’avez, et auquel cas je nommerai Lucie Castets”». «S’il l’avait fait, on se serait rendu compte que le Nouveau Front populaire n’a pas de majorité, que la politique de gauche aurait mené la France à la faillite économique», a précisé Valérie Pécresse.
08:37
«Nous censurerons tout ce qui est une continuation de la politique précédente», affirme Jérôme Guedj
«Nous avons une position extrêmement claire. Nous censurerons tout ce qui est une continuation de la politique précédente», a indiqué Jérôme Guedj ce jeudi matin sur Europe 1 et CNews. Le député PS de l’Essonne dénonce «une forme de déni du président de la République» vis-à-vis du «message envoyé par les électeurs» aux législatives qui ont porté la gauche en tête.
«Pourquoi on a cette partie de ball-trap avec des noms qui sont jetés ? C’est parce que le président ne cherche pas à trouver ces compromis, il cherche à préserver le périmètre de sa politique précédente», analyse le socialiste alors qu’Emmanuel Macron n’a toujours pas arrêté son choix pour Matignon, soixante jours après le second tour des législatives.
08:36
«Marine Le Pen n’est pas la DRH d’Emmanuel Macron», affirme Sébastien Chenu
«Il y a quelques semaines, il ne fallait pas parler au Rassemblement national et aujourd’hui c’est tout juste si Marine Le Pen ne devient pas la DRH d’Emmanuel Macron. Marine Le Pen n’est pas la DRH d’Emmanuel Macron. Nous sommes là pour poser un certain nombre de conditions. Nous sommes la première force politique et on ne peut pas faire sans nous», a affirmé sur BFMTV le député du RN Sébastien Chenu.
08:26
«Une vraie logique» : Jean-François Copé favorable à la nomination de Xavier Bertrand ou de Michel Barnier
«Il me semble qu’il y avait une vraie logique à choisir Xavier Bertrand ou le cas échéant, maintenant, Michel Barnier. David Lisnard, c’est plus compliqué, car il est très lié avec Éric Ciotti, qui est totalement subordonné à Marine Le Pen», a estimé le maire de Meaux sur RTL.
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08:02
Hypothèse Michel Barnier : «On ressort de la naphtaline des noms qui ont participé à amener la France dans le mur», s’agace Laurent Jacobelli
Désormais mises de côté, les hypothèses Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve ont été remplacées dès mercredi par la piste Michel Barnier. Agacé d’être «le jouet d’Emmanuel Macron», Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national, estime que «dans une demi-heure, on parlera de quelqu’un d’autre» pour Matignon. «Il nous lance des noms, il nous fait commenter puis après, une fois qu’il s’est amusé, il retire le nom et il en met un autre», a sifflé le député de Moselle.
S’il s’étonne «qu’on ressorte de la naphtaline tout un tas de noms qui ont participé à amener la France dans le mur», Laurent Jacobelli rappelle que l’ex-négociateur du Brexit «ne s’est pas exprimé». «Je ne lis pas dans l’esprit de Michel Barnier», a-t-il indiqué, laissant entendre que, dans l’attente d’un discours de politique générale, le RN ne mettait pour le moment pas de veto immédiat contre Michel Barnier, a contrario d’un gouvernement Bertrand.
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07:56
«Michel Barnier est un des hommes politiques les plus stupides de la Ve République», charge Jean-Philippe Tanguy
«On fait du Jurassic Park en permanence en allant rechercher des fossiles à qui on essaye de redonner vie. Monsieur Barnier est un fossile et un fossilisé de la vie politique. Tout ce qu’il a pu faire est un échec, même au niveau européen», a fustigé le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy.
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«Michel Barnier est bien connu dans tout Paris comme étant un des hommes politiques les plus stupides de la Ve République, ne comprenant rien en dehors d’une fiche», a-t-il ajouté.
07:47
«Tout premier ministre de droite fera l’objet d’une sanction», affirme Boris Vallaud
«Nous sommes entrés dans une sorte de primaire de la droite», raille sur France 2 le député socialiste Boris Vallaud, pour qui il est «urgent» de nommer un premier ministre.
Sur l’hypothèse Michel Barnier, évoquée pour prendre le poste de premier ministre, Boris Vallaud a estimé qu’il y avait «une incongruité à aller chercher» le locataire de Matignon «à droite», compte tenu du résultat des élections législatives, qui ont placé le Nouveau Front populaire en tête. «Tout premier ministre de droite fera l’objet d’une sanction», c’est-à-dire une censure, a-t-il ajouté.
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07:40
«Nouveau premier ministre : au suivant…», l’éditorial d’Yves Thréard
Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand, Michel Barnier, David Lisnard, Thierry Beaudet… La fâcheuse impression qu’Emmanuel Macron joue l’avenir de la France sur un coup de dés est de plus en plus forte. Est-ce ainsi que vit une grande démocratie ? Quel triste spectacle ! Quel désolant et interminable vaudeville pour trouver un premier ministre !
Et quelle humiliation pour celui qui prétendait faire la leçon à tout un pays pour moderniser ses mœurs politiques», le conduire sur le chemin du «nouveau monde» !
Lire notre éditorial | «Nouveau premier ministre: au suivant…»
07:25
Le Rassemblement national, arbitre entre les candidats au poste de premier ministre
Ces journées non conclusives ont mis en lumière un fait politique que certains avaient négligé dans le camp présidentiel : le pouvoir de nuisance du Rassemblement national, qui, à défaut d’avoir emporté les élections législatives, est doté d’un sérieux droit de regard sur le futur locataire de Matignon, fort de ses 126 députés. Comme un boomerang du «front républicain» constitué contre lui au début de l’été.
Marine Le Pen a par exemple fait savoir qu’elle censurerait immédiatement un gouvernement Xavier Bertrand. Sébastien Chenu, lui, se marre. «Parce qu’on a été silencieux ces dernières semaines, tout le monde a pensé qu’on ne comptait pas. Il a suffi que Marine Le Pen parle pour que tout le monde comprenne que nous sommes au centre du jeu», exulte le député RN du Nord, ancien vice-président de l’Assemblée nationale.
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07:11
Michel Barnier, David Lisnard, Didier Migaud… Les nouveaux noms qui circulent pour Matignon
Les profils des ex-socialistes Didier Migaud, qui préside la Haute Autorité pour transparence de la vie publique (HATVP), et Pierre Moscovici, à la tête de la Cour des comptes, sont évoqués… mais sans enthousiasme.
Une partie de la droite pousse l’ex-ministre et ex-commissaire européen Michel Barnier, un profil qui ne déplaît pas au secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler. Jean-Louis Borloo s’active auprès de ses interlocuteurs, mais n’a pas reçu de coup de fil d’Emmanuel Macron. Pas plus que le maire LR de Cannes, David Lisnard, encouragé par certains organes de presse. «Une bulle médiatique», préfère balayer lui-même le président de l’Association des maires de France (AMF).
Une sage prudence, alors que dans cette véritable foire politique, la durée de vie des ballons de baudruche n’a jamais été aussi courte que ces derniers jours.
Ce sont à présent les noms de Michel Barnier ou encore Pierre Moscovici qui circulent pour entrer à Matignon.
LUDOVIC MARIN / AFP
07:05
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Contrairement à ce qui était attendu encore en début d’après-midi, Emmanuel Macron n’a toujours pas désigné son nouveau premier ministre, deux mois après les élections législatives du 7 juillet.
La capacité à ne pas être renversé d’emblée par une motion de censure, motif invoqué pour refuser la nomination de la candidate du Nouveau Front populaire Lucie Castets, reste à l’ordre du jour.
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