EN DIRECT : Le futur Premier ministre sera « attaché à la question sociale et environnementale »


Publié le 27 avr. 2022 à 7 :46Mis à jour le 27 avr. 2022 à 15 :12Pas d’état de grâce pour Emmanuel Macron après sa réélection dimanche.

Alors que le président réfléchit à la suite, et est notamment à la recherche de son prochain Premier ministre, Jean Castex et son gouvernement se réuniront jeudi pour ce qui sera probablement leur dernier Conseil des ministres. Pendant ce temps, les oppositions se mettent en ordre de bataille pour les élections législatives.La France insoumise a publié hier des affiches « Mélenchon Premier ministre », alors que les discussions en vue de s’unir au reste de la gauche semblent se compliquer.

EN DIRECT : Le futur Premier ministre sera « attaché à la question sociale et environnementale »

A droite, les élus tentent de maintenir un semblant d’unité malgré les divergences internes sur la conduite à tenir par rapport à Emmanuel Macron. A l’extrême droite enfin, le Rassemblement national reste pour l’instant sourd aux appels répétés de Reconquête pour « unir les droites ».

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« On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux-trois ans » la couleur politique ne dit pas tout »

« Ce n’est pas une visite qui change le sentiment d’abandon, mais être là, c’est dire que j’ai été dans les quartiers populaires dans la campagne et je le serai tout au long de mon mandat en leur donnant les moyens de réussir et d’avancer », a-t-il ajouté.12h34 – Jean-Luc Mélenchon Premier ministre ? « Chaque chose en son temps », tempère Emmanuel MacronLe président de la République était interrogé lors d’un déplacement à Cergy sur la question de Jean-Luc Mélenchon qui souhaite devenir Premier ministre à l’issue des élections législatives. « Chaque chose en son temps, il faut respecter les électeurs », a répondu Emmanuel Macron.

majorité et oppositions sont déjà totalement tournées vers les élections législatives qui refusent toute alliance avec les législatives ni avec la majorité présidentielle, ni l’extrême droite, le 1er vice-président du Sénat a estimé sur Public Sénat que « le président de la République n’a pas dit  : je souhaite travailler avec Les Républicains ». « Pour faire un pacte, il faut être deux », a estimé Roger Karoutchi, en référence au « pacte législatif » envisagé selon lui par Nicolas Sarkozy.« Je vois que d’ores et déjà Edouard Philippe, qui a largement soutenu Emmanuel Macron, dit lui-même qu’il est surpris parce que personne ne discute avec lui pour les législatives… Alors par rapport à nous, le problème ne pose même pas », a-t-il raillé.

« On ne discute sur un rapport de force  : si Emmanuel Macron n’a pas de majorité absolue, il faudra bien gouverner le pays », a estimé le sénateur.10h20 – « Je dis aux éléphants du PS  : laissez-nous tranquilles, ça suffit », lance le porte-parole du PSPierre Jouvet, porte-parole du Parti socialiste, a estimé sur Sud Radio que les anciens responsables socialistes tels que Bernard Cazeneuve, François Hollande ou encore Stéphane Le Foll « portent la responsabilité de l’échec de la gauche ». Tous réticents à une alliance avec Jean-Luc Mélenchon, ces « éléphants » du PS « ont sabordé le PS quand il était au plus haut niveau », a-t-il ajouté, « maintenant, laissez-nous avancer ».

09h33 – Laurent Wauquiez candidat en 2027 ? « Il a beaucoup d’atouts », juge Nadine Morano (LR)Alors qu’elle plaide pour que le futur candidat à l’élection présidentielle de la droite républicaine soit le prochain président du parti Les Républicains, Nadine Morano a estimé que Laurent Wauquiez pourrait être celui-là. « Laurent Wauquiez a la surface et beaucoup d’atouts pour être président du parti et être candidat à la présidentielle », a-t-elle estimé sur LCI. « Mais celui qui veut partir à l’élection présidentielle, il ne part pas 6 mois avant  : il prend le parti, il fait le tour de France, il va dans tous les territoires et il prépare cette campagne à la Chirac », a prévenu Nadine Morano.

09h32 – « Une claque, une défaite magistrale »  : Nadine Morano (LR) fait un bilan sans concession de la campagne de Valérie PécresseInterrogée sur LCI, l’eurodéputée figure de l’aile droite des Républicains a estimé que la déroute de Valérie Pécresse devait « remettre en cause la méthode de désignation du candidat à la présidentielle ». « Plus de primaires  : la prochaine fois, c’est lui qui sera président du parti qui sera candidat à la présidentielle », a expliqué Nadine Morano. « On ne peut pas partir d’un parti sans qu’il y ait des conséquences sur la campagne », a-t-elle également critiqué, à destination de Valérie Pécresse.

09h12 – LFI veut une « reddition » du PS, selon Jean-Christophe Cambadélis, ex-premier secrétaireAlors que l’actuel premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure veut une alliance entre socialiste, Insoumis et autres forces de gauche en vue des législatives, son prédécesseur Jean-Christophe Cambadélis a estimé sur franceinfo que Jean-Luc Mélenchon « ne nous propose pas une coalition, on nous propose une reddition ». Il « a déjà lancé sa campagne en disant que c’était lui le futur Premier ministre. Il a sorti plusieurs centaines si ce n’est millions de tracts pour rentrer en campagne, alors que les négociations ne sont pas commencées.

Vous voyez bien qu’on se moque un peu de nous », a-t-il regretté.08h37 – « Coalition » des gauches  : « il faut terminer les discussions en fin de semaine », dit Julien Bayou (EELV)Le secrétaire national d’Europe écologie-Les Verts a estimé que les discussions avec La France insoumise en vue d’une alliance pour les élections législatives devraient se terminer rapidement. Dans sa dernière proposition, le parti écologiste a demandé « 30 % des 168 circonscriptions gagnables », a déclaré Julien Bayou, pour qui le nombre de députés est un sujet crucial des négociations.

08h33 – Julien Bayou (EELV) veut une « coalition » avec LFI, pas une nouvelle union populaire« Si on regarde ce qui s’est passé le 10 avril, les écologistes sont à moins de 5 % et les Insoumis sont à 22 % », a expliqué sur franceinfo le secrétaire national d’Europe écologie-Les Verts. « Cela fait trois fois que l’Union populaire échoue, donc si c’est pour faire une nouvelle union populaire, ça fera les mêmes effets. Nous proposons une coalition  : il s’agit d’ajouter une offre politique, et donc des électorats », a prévenu Julien Bayou.

Par exemple, sur les retraites – LFI plaide pour un départ légal à 60 ans, EELV pour le maintien à 62 ans -, le patron des écolos ne « veut pas d’un filet d’eau tiède autour du plus petit dénominateur commun »  : « il faut aller au fond du sujet, nous avons demandé à LFI son chiffrage », a déclaré Julien Bayou.Sur les relations internationales, où il existe de fortes divergences notamment sur l’Europe, LFI et EELV « actent des désaccords », a-t-il expliqué. « Nos convictions sont à prendre ou à laisser  : si vous dites qu’il faut sortir de l’Union européenne et relancer le nucléaire, ce sera sans nous », a-t-il ajouté.

notamment en raison des divergences sur l’Europe et les affaires étrangères entre les Insoumis et la gauche de gouvernement à l’issue d’un bureau politique n’a pas eu lieu

« Si vous pensez que le PS est mort, qu’il n’y a plus rien à faire, que vous n’appartenez plus à la gauche, alors partez. Rejoignez La République en Marche. Sinon, restez et battez-vous avec nous.

Ça nous changera », a déclaré Olivier Faure, selon des propos rapportés, confirmant une information du « Figaro ».

Les temps forts de la journée d’hier  :

Le calendrier n’est pas tranché et pourrait s’étirer.

Emmanuel Macron présidera jeudi un Conseil des ministres avec le gouvernement de Jean Castex.> Comment Jean-Luc Mélenchon veut faire des législatives un nouveau tremplinEtre « élu » Premier ministre, « troisième tour », « illégitimité » de la présidentielle  : par quel mystère le leader de La France insoumise parvient-il à faire passer certaines énormités pour les lieux communs du moment, s’interroge notre éditorialiste politique Cécile Cornudet.> Le RN sourd aux appels répétés à l’union d’Eric ZemmourL’ex-candidat de Reconquête à l’Elysée multiplie les appels du pied pour constituer un « bloc national » à la droite de la droite et espérer peser dans la future Assemblée.

Pour l’instant, le Rassemblement national ferme la porte, en raison notamment de ses propos virulents au soir du second tour.> Yannick Jadot, caillou dans le rouage de l’alliance LFI/EELVS’il se dit favorable à une coalition de gauche en vue des élections de juin, l’ancien candidat écologiste à l’Elysée a affirmé, mardi, qu’une telle alliance ne « marcherait pas » si elle était dominée par le leader de La France insoumise. Des propos qui compliquent les négociations déjà tendues entre Les Verts et LFI.