En s’inclinant contre Nanterre (84-85), mardi 25 avril à Vacheresse, la Chorale a peut-être perdu plus qu’un match : une qualification pour les play-offs. Alors qu’il reste quatre journées de championnat que peut espérer la Chorale ?
Les play-offs sont-ils encore envisageables ?
Avec 14 victoires au compteur, la Chorale figure au 10 e rang de la Betclic Élite. La zone play-offs, avec Le Mans septième et Gravelines-Dunkerque huitième, se trouve à deux succès. Les Nordistes ont disputé un match en plus. Pour faire partie du top 8 à l’issue des 34 journées, les Roannais devront sans doute réaliser un sans-faute pour atteindre les 18 victoires, un total a priori nécessaire. Il faudra aussi compter sur les faux pas de ses adversaires. La bande à Ronald March a perdu du terrain lors de la dernière journée. La Chorale s’est inclinée contre Nanterre. « On est tous malheureux », réagissait Jean-Denys Choulet juste après l’échec de Nanterre. Son équipe n’a pas profité des échecs de ses concurrents directs, à savoir Limoges et Strasbourg, qui semblent aujourd’hui bien loin d’une qualification, au contraire de Gravelines-Dunkerque et Le Mans, qui ont fait un pas important. La Chorale se trouve entre les deux, dans une zone avec le Paris Basket, son prochain adversaire. Le rendez-vous en région parisienne, samedi 29 avril, devraut sceller presque définitivement le sort de la fin de saison roannaise.
La Chorale en a-t-elle les moyens ?
En ce mois d’avril, la Chorale souffre puisqu’elle n’a pas remporté un match. Les coéquipiers de Stefan Moody sont sur une série négative de quatre défaites de suite. Les Roannais n’avancent plus. Face à Nanterre, les Roannais n’ont pas vraiment livré leur meilleur match de la saison avec de nombreuses pertes de balle et des fautes offensives. Jean-Denys Choulet estime que son équipe « n’a pas de marge », en ce moment. « Il faut être rigoureux, stricts et sévères tout le long du match au niveau de notre attaque et de notre défense. » Malgré ça, Roanne aurait pu l’emporter, le match se jouant sur l’ultime possession à 84-85. « Revenir comme on l’a fait, ça veut dire qu’on a encore un potentiel. »
Dans quel état la Chorale va-t-elle finir la saison ?
Plutôt épargné par les blessures jusqu’alors, l’effectif a perdu deux joueurs majeurs ce mois-ci, avec Maxime Roos victime d’une rupture du tendon d’achille face à Bourg le 7 avril et la fracture de l’index de Kyle Foster à l’entraînement la semaine dernière ( lire par ailleurs ). L’Estonien Henri Drell est venu en tant que pigiste médical. Face à Nanterre, le banc n’a rien apporté. « Les play-offs avec un apport du banc comme celui-ci ? Il faut aussi être sérieux », ironise Jean-Denys Choulet. La question de prendre un autre pigiste peut aussi se poser. « Quel intérêt ? » répond le technicien double champion de France. « Dépenser 20.000 € ? Cette somme, on en aura peut-être besoin l’année prochaine. » Jean-Denys Choulet estime aussi que ceux qui sont passés à travers face à Nanterre devront se rattraper.
Que dit le calendrier ?
Hormis Dijon, qui viendra à Vacheresse le 5 mai, la Chorale va jouer des équipes situées au même niveau ou juste en dessous au classement ( voir notre infographie ). Avec Paris, Limoges et Strasbourg au programme, le calendrier va proposer à Roanne trois confrontations contre des adversaires directs. Le déplacement à Paris s’annonce périlleux. La Chorale n’est pas au mieux tandis qu’en face, les Parisiens restaient sur quatre succès de suite avant l’échec au Mans mardi soir. Après le déplacement en Île-de-France, les interrogations sur la fin de saison de la Chorale devraient être vite levées.
Benjamin Berthollet
Prochain match
Samedi 29 avril, 20 heures. Paris Basket c. Chorale Roanne, halle Carpentier, en direct vidéo sur le site de la LNB.