Vainqueur pour la troisième fois de suite la nuit dernière et sur une série de neuf victoires en onze matchs, le Heat a pris place sur le trône de la Conférence Est pendant que ses concurrents connaissaient des hauts et des bas. Mais est-ce une première place de circonstances ou les hommes d’Erik Spoelstra sont-ils destinés à terminer la régulière au sommet de la hiérarchie ? On pencherait plus sur la deuxième option.
Shaq “You can’t judge the Nets/Lakers because they’re not at full strength”
Love to see it
Résultat, Miami semble encore plus complet qu’en début de saison, et donc forcément plus effrayant. Au moment de la reprise, on savait que le Heat ferait partie des poids lourds de l’Est. Quand vous avez deux All-Stars en Jimmy Butler et Bam Adebayo, un collectif solide guidé par Coach Spo, et que vous ajoutez à la fois un meneur vétéran comme Kyle Lowry et un bulldog comme P.J. Tucker, y’a de quoi faire peur. Sauf que l’une des grandes questions qui revenaient fréquemment sur la table, c’était de savoir si cette équipe possédait une profondeur suffisante pour vraiment rivaliser avec Brooklyn ou Milwaukee. Car derrière ces gars-là, ainsi que Duncan Robinson et un Tyler Herro revanchard, on pouvait avoir quelques doutes (checkez notre preview du mois d’octobre, vous allez voir). Mais aujourd’hui, ces doutes sont bien moins marqués dans notre esprit vu ce que le Heat a réussi à montrer ces dernières semaines, notamment quand Butler et Adebayo étaient à l’infirmerie. Juste pour info comme ça, Miami a joué 15 matchs en tout cette saison sans Jimmy ET Bam. Le bilan du Heat sur ces rencontres ? 11-4. Prenez n’importe quelle autre équipe NBA, retirez les deux meilleurs joueurs, et voyez ce que ça donne. Comme un symbole de cette très belle solidité collective, le Heat (comme les Suns) ne possède aucun joueur en tant que titulaire pour le prochain All-Star Game malgré son statut de leader. Alors oui, peut-être que cette nouvelle profondeur qui a été trouvée en cette première partie de saison est relative en vue des Playoffs, où les rotations sont bien plus courtes avec des coachs qui ont l’habitude de s’appuyer sur sept, huit, voire neuf joueurs grand max. Sauf que pour survivre dans une saison régulière remplie de turbulences et espérer finir le plus haut possible au classement, ça compte vraiment.
/blockquote>
tandis que Miami possède le 15e. Restent les champions en titre de Milwaukee, qui peuvent très bien partir sur une série folle maintenant que le Big Three Giannis Antetokounmpo – Khris Middleton – Jrue Holiday est opérationnel. Les Bucks représentent peut-être la plus grosse menace pour le Heat, mais la route risque d’être semée d’embûches pour la bande au Freak. Milwaukee possède effectivement le calendrier le plus relevé de la NBA pour le reste de la saison, et n’oublions pas que l’ami Brook Lopez – qui manque pas mal chez les Daims – est toujours absent…
Le Miami Heat est aujourd’hui en pole position et on a toutes les raisons de croire que les Floridiens seront également au sommet au moment de faire les comptes mi-avril, même si tout est possible évidemment et qu’il faudra aussi surveiller les transactions de ces différentes équipes de l’Est à la NBA Trade Deadline. En tout cas, on pourra compter sur la bande à Spo pour défendre cette première place bec et ongle car elle peut faire la différence en Playoffs, autant pour l’avantage du terrain qu’au niveau du bracket…