La clinique vétérinaire de Gimont ne pouvait pas recevoir Daiko, un chien Shih tzu de 15 ans qui décède une heure après. Son maître, Patrick, dénonce la responsabilité de l’établissement.
Victime d’un handicap, c’était plus simple d’avoir un suivi à proximité, en l’occurrence à Gimont.
Mais voilà, son chien Daiko est très malade et enchaîne les visites chez le vétérinaire. Il y a moins de deux semaines, peu avant midi, lors d’une promenade quotidienne, le petit animal est pris d’une violente toux. Patrick décide de l’emmener à la clinique vétérinaire pour une consultation en urgence.
On lui propose un créneau dans l’après-midi. Désemparé, ce dernier rebrousse chemin avec son chien, qui décède une heure plus tard dans les bras de son maître. « J’ai dit à la dame de l’accueil que c’était une urgence, elle m’a répondu : “non, une urgence c’est un accident de voiture” », explique Patrick.
Un malentendu à l’origine de l’incident ?
il s’agit d’un problème de communication qui a empêché d’agir au plus vite. « Nous n’avons pas été assez alertés, il nous a dit que le chien toussait, on savait qu’il était très malade mais il ne nous a pas dit que l’animal était en train de faire une syncope », indique la vétérinaire.
ajoute-t-elle. Une version qui est donc en contradiction avec celle de Patrick. Mais d’après le médecin spécialiste, les chances de survie du chien, qui avait une quinzaine d’années, étaient faibles.
Pour l’heure, Patrick pointe du doigt la responsabilité de l’établissement. « Je suis venu en urgence pour que l’on soigne mon chien et on me refuse même si je n’ai pas pris rendez-vous ? Je ne comprends pas… », s’indigne le Gimontois. Ce dernier a décidé de saisir l’ordre des vétérinaires face à cette « injustice ». « Tout ce que je souhaite c’est que ces pratiques cessent, ce n’est pas normal », martèle le quinquagénaire.