Godin et Basu : Le mystère de ‘Boring Sean Monahan’ et des nouvelles de Justin Barron


Ça devait être le 31 août, ou alors le 1er septembre. L’ancien défenseur Chris Butler était tranquillement assis sur son sofa lorsque son téléphone s’est mis à vibrer sans arrêt.« Je me suis mis à recevoir un tas de notifications sur Twitter, a-t-il raconté. Pourtant, ça fait des années que je n’ai pas publié un tweet. Je me suis dit, coudonc, qu’est-ce qui se passe? Et c’est là que j’ai vu la vidéo et je me suis dit, c’est pas sérieux… »La vidéo en question venait d’être mise en ligne par le Canadien. On y voyait Sean Monahan faire la visite du Centre Bell et confier au passage qu’il soupçonnait Butler, son ancien coéquipier avec les Flames de Calgary, d’être l’auteur du compte Twitter satirique Boring Sean Monahan.Cela fait des années que la rumeur circule à l’effet que Butler, qui est aujourd’hui entraîneur au développement des joueurs dans l’organisation des Penguins de Pittsburgh, est celui qui se moque de Monahan en inventant des commentaires ternes et pour le moins simplets. Mais il nie farouchement cette rumeur.« Ce n’est pas moi, je le jure sur la tête de mes enfants. Et je ne sais pas de qui il s’agit », a dit Butler, qui admet avoir un sens de l’humour sec et fin.« Monny était un jeune et on se tenait pas mal ensemble, on allait souvent souper, donc on était souvent proches. Ce que c’était, je ne le sais pas, mais tout le monde à Calgary a toujours supposé que c’était moi, et je disais tout le temps à tout le monde que ce n’était pas moi. Je devrais probablement poursuivre Monny en diffamation ou quelque chose comme ça, voir si je peux en tirer de l’argent ! »Butler n’a été le coéquipier de Monahan que pendant une seule saison, mais il se souvient suffisamment de la façon dont se comportait la recrue de 18 ans pour comprendre comment Monahan a pu devenir la cible des moqueries.« Je n’oublierai jamais, le gars m’a envoyé un texto pour me demander que je passe le prendre pour aller le reconduire à un souper parce que sa mère avait décidé d’aller jouer au bingo et qu’elle allait rejoindre des madames pour jouer au bingo, a raconté Butler. C’est des trucs qu’on ne peut pas inventer, d’entendre un jeune de 18 ans me demander d’aller le reconduire parce que sa mère va au bingo. On dirait qu’il y avait toujours des trucs stupides comme ça qui se produisaient avec lui et autour de lui. »Mais si ce n’est pas Butler, alors de qui s’agit-il?« Il faut que ce soit quelqu’un de l’organisation, a suggéré Butler. Il fallait que quelqu’un soit dans l’avion ou qu’il soit au courant de ce qui se passait autour du groupe pour être capable de parler du genre de chose qui était tweeté. On suivait tous ce compte-là, on lisait les trucs et ça nous faisait rire.« J’ai comme l’impression que ça pourrait être le responsable de l’équipement, Mark DePasquale, a-t-il ajouté. Quand je regarde l’équipe, il n’y a personne à Calgary ces dernières années qui aurait été dans notre équipe à l’époque. Je pense qu’il pourrait aussi s’agir de notre responsable des relations publiques, Sean Kelso, qui a un très bon sens de l’humour, mais davantage le responsable de l’équipement. Ce sont deux gars qui sont là depuis longtemps et je les verrais bien s’ennuyer à l’aréna et passer le temps en faisant quelque chose comme ça. »Plus encore que les tweets du compte Boring Sean Monahan, c’est de voir l’attaquant du Canadien enfin en santé qui fait sourire Butler.« Ça a été dommage de voir son corps le lâcher ces dernières années, et c’est génial de voir le fun dans son jeu et le rôle important qu’il joue à Montréal en tant que vétéran de l’équipe, a dit Butler. C’est amusant à voir, parce que malheureusement, sa carrière a été ralentie par les blessures. Ça allait être un gars qui marquerait 30 buts par année sans qu’on se pose de questions. Mais il ne se plaignait jamais, il jouait malgré tout, et puis tout d’un coup, à chaque année tu voyais ‘Monahan s’est fait opérer’. Le corps ne peut pas tout supporter.« C’est vraiment amusant de le voir réussir à nouveau et redevenir le joueur que tout le monde pensait qu’il serait. »C’est en effet une excellente nouvelle de voir Monahan finalement jouer sans douleur. Mais cela ne règle pas le mystère d’un des bons comptes Twitter de la LNH, car son auteur n’a toujours pas été démasqué.

h2>Vivre le ballottage de la LNH pour la première fois

« Quand tu es plus jeune, tu es un peu impressionné par les joueurs étoiles. Tu sautes dans l’action et il y a tous ces joueurs que tu as regardés et idolâtrés, a-t-il expliqué. J’ai l’impression d’avoir vieilli et d’être capable de passer au-delà de ça un peu. Sur le plan des habiletés, j’ai l’impression d’être à la hauteur. C’est juste cette courbe d’apprentissage mentale, avoir un peu plus de sang-froid, avoir un peu de confiance pour atteindre le prochain niveau. »Après le premier tour du chapeau en carrière de Dvorak, samedi à St-Louis, on lui a demandé combien de fois il avait marqué deux buts dans un match.« Assez souvent en fait, a-t-il répondu. Probablement huit ou dix fois. »En fait, il l’avait réalisé 13 fois dans sa carrière avant d’enfin compléter son tour du chapeau contre les Blues avec un tir parfait dans un filet désert depuis la bande, à mi-chemin dans sa propre zone. Le premier match de deux buts en carrière de Dvorak a eu lieu contre le Canadien le 9 février 2017, puis il a récidivé quatre jours plus tard.Dvorak a mentionné qu’il s’était même retrouvé sur la glace face à un filet désert dans quelques de ces matchs de deux buts et qu’une fois, il avait même touché le poteau.Il n’a pas eu ce problème cette fois-ci.« Je n’ai même pas regardé, a-t-il dit. J’ai juste tiré. »

Godin et Basu : Le mystère de ‘Boring Sean Monahan’ et des nouvelles de Justin Barron

h2>Des nouvelles de Justin Barron

mais que dans son esprit pour l’instant je trouve que parfois je recule un peu trop, que mon écart n’est pas aussi serré qu’il devrait l’être. Mais j’ai travaillé pour essayer de dévier davantage vers la ligne bleue et rester sur le dos de l’adversaire au lieu de tout de suite faire un premier pas en arrière. »Il ne faut pas perdre de vue que Barron aura 21 ans dans deux semaines. Il a beaucoup de temps devant lui pour corriger ces aspects-là de son jeu. Il possède un gabarit intéressant et c’est un patineur de première classe. S’il parvient à améliorer son temps de réaction en situations défensives, on devrait le revoir à Montréal avant longtemps.

(James Guillory/USA TODAY Sports)

Nicolas Beaudin aura besoin d’utiliser son bâton de façon optimale

Le défenseur Nicolas Beaudin, acquis des Blackhawks de Chicago au cours des derniers jours en retour du centre Cam Hillis, a vu son étoile pâlir depuis qu’il a été sélectionné en première ronde du repêchage de 2018 (27e). L’ancienne direction des Hawks, qui avait repêché Adam Boqvist au huitième rang universel cette année-là, voyait dans ces deux jeunes arrières un duo susceptible de prendre la succession de Duncan Keith et Brent Seabrook, mais la longue carrière de Keith et Seabrook à Chicago s’est terminée avant que l’un ou l’autre n’ait vraiment pu prendre le relais. Boqvist a été cédé aux Blue Jackets de Columbus dans l’échange qui a amené Seth Jones chez les Hawks, alors que Beaudin, qui n’a joué que 22 matchs dans la LNH, a dégringolé les échelons dans la hiérarchie des défenseurs de l’organisation.« Je suis capable de lire entre les lignes à un moment donné, a dit Beaudin après s’être joint au Rocket de Laval. Tu es capable de voir quand une équipe t’aime un peu moins. C’était le troisième duo dans la Ligue américaine, et j’étais même parfois laissé de côté. C’était à moi d’être meilleur, mais quand ils ont changé d’état-major j’ai vu qu’ils allaient prendre une autre direction. »Beaudin, qui est âgé de 23 ans, est un bon défenseur lorsqu’il a possession de la rondelle. C’est un excellent passeur et il fait une bonne gestion du disque. C’est quand l’adversaire en a le contrôle que les choses peuvent se gâter, car il n’est pas grand, il n’est pas le plus fort ni le plus rapide non plus, de sorte que s’il veut défendre efficacement, cela passe nécessairement par une utilisation optimale de son bâton.Il s’agira donc pour lui de couper les lignes de passe et de harponner la rondelle pour l’envoyer dans des espaces libres où il sera en mesure de la récupérer en premier.Beaudin croit qu’il serait plus en mesure de travailler efficacement avec son bâton s’il était employé du côté droit et ce, même s’il est gaucher. On sait que l’un des plus grands défis pour un défenseur qui joue du côté opposé est d’éviter d’être constamment amené sur son revers lorsqu’il gère la rondelle en zone défensive et en zone neutre. Mais quand vient le temps de défendre, avoir la lame de son bâton au centre de la glace peut aider à couper les lignes de passe.« Tu es déjà en position, a-t-il fait remarquer. Même si (le porteur) déborde vers l’extérieur, tu fais juste changer de main et c’est ta main du haut qui se déplace. Tandis que du côté gauche, ta main doit traverser ton corps et l’adversaire a donc plus de portée pour protéger la rondelle.« C’est rare que je me fais battre wide. Donc c’est vraiment d’amener les gars vers l’extérieur, et c’est quand j’ai une chance de tuer le jeu que je dois rentrer intelligemment avec mon corps et tout mon poids. Je suis un défenseur qui monte la rondelle, mais si je défends, je défends et je défends encore, à un moment donné ça va être une longue game pour moi. Il faut que je joue avec la rondelle et la meilleure façon de l’avoir, c’est de bien défendre. »Beaudin estime avoir joué environ 70 ou 75% de ses matchs du côté droit avec la formation de Rockford, le club-école des Blackhawks. Le Rocket compte présentement sur cinq gauchers et trois droitiers en défense (l’un des cinq gauchers est William Trudeau, qui s’est blessé dans le match de samedi contre Rochester). et l’entraîneur-chef Jean-François Houle intégrera Beaudin d’un côté ou de l’autre en fonction de ses besoins.Mais peu importe qu’il s’agisse de la gauche ou de la droite, Beaudin devra trouver une façon de gagner la confiance de sa nouvelle équipe par la façon dont il défend, sans quoi ses atouts avec la rondelle ne seront pas suffisants pour lui permettre de toucher à la LNH de nouveau.Cela dit, c’est un beau risque qui n’a pratiquement rien coûté. Le Canadien a rehaussé son niveau de talent par le biais de cet échange mineur.

Le retour de Joel Armia signifie le retour des #ArmiaThings

Avec la rondelle debout sur sa trancheAllen n’avait pas l’air très heureux du résultat.Ajoutez ça à la liste grandissante des #ArmiaThings. Éric Bolté/USA TODAY Sports)