Bénin : la constitution sera révisée; une proposition déjà introduite au parlement


Les choses sont allées assez vite depuis lundi 22 Janvier où le président Patrice Talon a échangé avec tous les groupes parlementaires. Une proposition de loi de révision de la constitution serait déjà à l’Assemblée nationale.

La proposition serait portée par le président du groupe parlementaire Bloc Républicain, l’honorable Assan Seibou et consignée par certains députés du groupe parlementaire union progressiste le renouveau. Selon Distel Amoussou, membre du parti Bloc Républicain, c’est hier jeudi 25 Janvier que la proposition a été introduite à l’Assemblée nationales.

Bénin : la constitution sera révisée; une proposition déjà introduite au parlement

Le document déposé à l’Assemblée nationale, porte pour le moment comme point de modification, la tenue des élections présidentielles avant les élections législatives et communales groupées.

Selon les indiscrétions rapportées par Distel Amoussou, l’article 42 tant évoqué par le chef de l’État et ses partisans sera touché pas pour en changer l’orientation mais pour supprimer toute équivoque quant à son interprétation.

La question qui reste pour le moment sans réponse est celle de savoir si ce projet sera accompagné par les députés du groupe parlementaire Les démocrates. Lors de leur séance de travail du lundi dernier, ils ont marqué leur accord pour accompagner la correction du code électoral si tant est que c’est pour le bien du pays.

Ainsi avec cette loi de révision constitutionnelle, c’est la question de la modification du code électoral ordonnée par la cour constitutionnelle qui trouve réponse.

Au moment où des voix s’élèvent pour marteler que le dysfonctionnement noté dans le code électoral peut être corrigé sans passer par une révision constitutionnelle, les partisans du pouvoir opte pour la voie constitutionnelle.

L’autre question qui mérite attention est de savoir si le processus en cours est celui annoncé par le président de l’Assemblée nationake, Louis Vlavonou lors de l’échange récent entre les présidents d’institution et le ministre de la justice. Au cours de cette rencontre, la première autorité de l’institution parlementaire avait annoncé une réécriture complète de la loi fondamentale.