Hariri ne voit plus le bout du tunnel


À l’époque ce qui a contribué à paralyser son action politique. Dans le même temps, Saad Hariri a également reçu le soutien des anciens Premiers ministres, mais aussi de l’Égypte et, d’après son entourage, des États-Unis. « Cela ne veut pas dire qu’il a renoncé à se récuser.

L’option est toujours sur la table, ce n’est pas une manœuvre », dit l’un de ses conseillers. Tous ces développements se déroulent dans un contexte de reprise de contact entre l’Arabie saoudite et l’Iran, mais aussi entre Riyad et Damas. La rencontre, la semaine dernière à Damas, du chef des renseignements saoudien, le général Khaled al-Humaydan, et du président syrien Bachar el-Assad a été très mal perçue par le fils de Rafic Hariri qui ne comprend pas le jeu saoudien.

Hariri ne voit plus le bout du tunnel

« Ils me demandent d’aller à la confrontation du Hezbollah alors qu’ils vont parler à l’Iran et à la Syrie », aurait réagi Saad Hariri selon l’un de ses proches. Le Premier ministre désigné ne cache pas son inquiétude de voir tous ses rapprochements sur la scène libanaise se faire à ses dépens. Il ne sort quasiment plus de sa maison et passe le plus clair de son temps dans un état de nervosité et de colère.

Saad Hariri en veut actuellement à la terre entière, aussi bien à ses adversaires politiques qu’à ses anciens parrains  : à Michel Aoun et à Gebran Bassil qu’il accuse de préférer régner sur des ruines plutôt que de céder un pouce de terrain ; à l’Arabie.