« Ces dernières sont les véritables boucliers de la République
Pour faire face à la hausse injustifiée du coût de l’énergie, elles vont se trouver contraintes de réduire leur offre de services publics, ce qui impactera encore davantage la qualité de vie de nos administrés » ajoutent les élus de gauche.
Pas de saupoudrage mais un tarif régulé
À l’instar d’autres communes de France et de plusieurs associations d’élus, l’opposition attend donc un geste en proposant cette motion « qui n’est pas une demande d’aides financières aux communes. Nous réclamons simplement le retour au tarif régulé. Le saupoudrage n’endigue pas les difficultés ni pour les collectivités, ni pour les concitoyens, ni pour les entreprises ».
Un discours qui n’a pas forcément été du goût de Didier Mouly, maire de Narbonne. « En la lisant, il s’agit avec cette motion d’un quasi-plagiat de la motion de Fabien Roussel – candidat PC à la présidentielle – si on la vote, cela équivaut à adhérer au Parti communiste ».
les élus de la majorité ont donc naturellement refusé cette motion.
A savoir : « quelle sera la facture au final pour la Ville et quelles mesures seront prises pour faire des économies d’énergie ces prochaines semaines ? »
Nous dispensons des formations et des informations pour diminuer le chauffage des pièces. La Ville a investi dans des capteurs sur les points de distribution d’eau dans les espaces publics. Toutes ces économies permettent de gagner plusieurs milliers d’euros et nous allons poursuivre avec plus de détermination ».
Une explication qui n’a pas convaincu Nicolas Sainte Cluque. « Le budget pourrait passer de 1 à 3 millions d’euros. Ce ne sont pas les économies de bout de chandelle qui suffiront. Au final, ce sont les services aux Narbonnais qui vont en pâtir et cela va commencer très vite ».