Quatre personnes ont été entendues dans le cadre de l’incendie du transformateur de 30 Mw à la centrale hydroéléctrique d’Andekaleka le dimanche 2 janvier d’après le ministre de la Justice, Herilaza Imbiki, lors d’une conférence de presse à Faravohitra. Les autorités qui soupçonnent un incendie criminel ouvrent ainsi une enquête afin de déterminer les causes exactes de cet accident. L’enquête sera diligentée par le procureur de la République du tribunal de première instance de Toamasina.
Les quatre personnes entendues dans le cadre de cette affaire sont les gardiens chargés de surveiller le site avant et après l’incendie, précise le ministre Herilaza Imbiki. Pour l’instant aucun autre soupçon ne pèse sur eux parce qu’ils auraient été entendus à titre de témoins mais d’autres auditions vont se poursuivre.
déjà sujette à des coupures de courant ou d’eau intempestives avant cet incident. Les autorités semblent craindre le ras-le-bol de la population et chercherait à trouver un bouc émissaire dans cet incendie. Rappelons pourtant qu’en juin 2020, l’explosion d’un transformateur à la centrale d’Andekaleka avait déjà entraîné une coupure totale du Réseau interconnecté d’Antananarivo sans qu’aucune enquête n’ai été diligentée.
La date d’installation de ce premier transformateur ayant pris feu remonte à 1980. Le feu était dû à un court-circuit. L’avancement de cette hypothèse ne devrait pas pour autant empêcher l’enquête de se poursuivre, souligne le ministre de la Justice.
Les tenants et aboutissants de cette enquête ne semblent pourtant pas attirer l’attention des usagers qui ne peuvent qu’accepter la situation malgré eux. Les critiques fusent sur la page Facebook de la Jirama qui ne cesse de multiplier les communications pour rassurer qu’elle prenne en charge le problème. Dans tous les cas, les usagers devront encore prendre leur mal en patience car les nouveaux transformateurs prévus ne devraient être opérationnels que dans une dizaine de jours.