La Rage du Peuple. C’est sous l’égide de ce collectif social, urbain et altermondialiste créé en 2004 dans le quartier de Noailles à Marseille que Keny Arkana a commencé son combat. Celui d’une femme libre de penser et rapper haut et fort ses convictions. Depuis le premier maxi « Volume 1 » en 2003, les épigrammatiques « Le missile est lancé » et « Etat d’urgence » ou l’ailé « Désobéissance », Onora Dafor, de son vrai nom, s’insurge sans relâche contre « les puissants », « les dirigeants », « les résignés », « le système », « les violences policières », « l’industrie musicale », « l’égoïsme », « l’époque misérable », « le racisme » ou « la haine collective »… Sans jamais céder.Positif au Covid-19, le rappeur Akhenaton a été hospitaliséEcorchée vive, cette Marseillaise de 38 ans a grandi tantôt dans les rues, tantôt dans les foyers d’accueil – d’où elle fuguait à la moindre occasion. Elle y a construit une armure pour mener sa lutte et barouder à travers la planète. En Amérique latine surtout – elle est originaire en Argentine –, où elle s’est rapprochée de la nature, en vivant dans un simple hamac en pleine jungle ou en rencontrant ses « potes » les zapatistes. Rappeuse d’une résistance sincère, Keny Arkana vient de publier « Avant l’Exode », en totale indépendance au sein de son label La Rabia Del Pueblo. Douze titres pour évoquer Marseille, ses habitants, la France de 2021, Emmanuel Macron ou encore le Covid-19… Sans contrainte, elle se détache une nouvelle fois des conventi Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 91% à découvrir. Déjà abonné ? Connectez-vous
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