Jean-Claude Killy et Vladimir Poutine, l’histoire d’une fascination


slalom géant et descente) Elle et sa tchatche, ses rires spontanés. Lui le discret, au charisme froid, toujours en contrôle. Marielle Goitschel résume  : « Moi, j’ai pas peur de rentrer dans la bataille, lui, il n’aime pas. » Ils se parlent rarement, mais, en ce début de guerre en Ukraine, elle veut en avoir le cœur net. Elle appelle donc « Toutoune », selon le vieux surnom qu’elle ­continue de donner à Killy. « Et alors, ­comment va ton copain innocent ? », ironise-t-elle. « La première chose qu’il m’a sortie  : “Mais c’est un homme tellement gentil.” Je lui ai dit que Poutine agissait de façon monstrueuse. Et que j’étais peinée. » Et d’ajouter  : « Quand je lui ai dit  : “Mais, attends, c’est effrayant, là, c’est un monstre  !”, il a répondu  : “Oui, c’est pas très bien.” Heureusement, il manquait plus qu’il ne me le dise pas  ! Là, pour le coup, je l’aurais engueulé. »

Un homme très secret

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Jean claude killy et poutine