slalom géant et descente) Elle et sa tchatche, ses rires spontanés. Lui le discret, au charisme froid, toujours en contrôle. Marielle Goitschel résume : « Moi, j’ai pas peur de rentrer dans la bataille, lui, il n’aime pas. » Ils se parlent rarement, mais, en ce début de guerre en Ukraine, elle veut en avoir le cœur net. Elle appelle donc « Toutoune », selon le vieux surnom qu’elle continue de donner à Killy. « Et alors, comment va ton copain innocent ? », ironise-t-elle. « La première chose qu’il m’a sortie : “Mais c’est un homme tellement gentil.” Je lui ai dit que Poutine agissait de façon monstrueuse. Et que j’étais peinée. » Et d’ajouter : « Quand je lui ai dit : “Mais, attends, c’est effrayant, là, c’est un monstre !”, il a répondu : “Oui, c’est pas très bien.” Heureusement, il manquait plus qu’il ne me le dise pas ! Là, pour le coup, je l’aurais engueulé. »
Un homme très secret
hors d’atteinte La suite est réservée aux abonnés.