non pas pour devenir des stars mais pour apprendre. Ça aussi c’est différent. La « Star Academy » n’était plus une fabrique de stars mais une école.
Cette édition n’a duré que six semaines. Frustrant, non ?En tant que producteur, plus c’est long, plus c’est bon j’ai envie de vous dire (il sourit). La véritable histoire, c’est que dès le début, on avait une fenêtre assez courte du fait de la Coupe du monde de football. Donc on ne pouvait pas faire autrement. Ça a permis à TF1 de lancer l’émission sans risquer une catastrophe industrielle pendant douze semaines. Cela a donc été une opportunité. On savait qu’une édition plus longue aurait été compliquée. Après, si on avait pas eu la Coupe du monde, on aurait peut-être pu rallonger.
Il y a justement eu des rumeurs autour de la prolongation de l’émission pendant la saison. Vous y avez pensé ?C’était très compliqué du fait des grilles de programmation de TF1 à cause de la Coupe du monde mais aussi à cause des plateaux. On a dû céder le nôtre pour la finale car il était déjà réservé. C’est pour cela qu’on l’a organisé dans le studio 217 qui était pris jusqu’alors par « Danse avec les stars ». Cela aurait été très complexe de prolonger.
Cette saison était conjointement proposée par Endemol France et DMLSTV. Comment vous êtes-vous répartis les rôles dans la production de l’émission ?C’est plus Matthieu Vergne que DMLSTV. Il a assuré la direction artistique de l’émission. C’est un projet global. Endemol fabriquait l’émission, Matthieu Vergne et DMLSTV en assuraient le lead éditorial.
Le casting des professeurs a également beaucoup fait parler. Comment les avez-vous choisis ?Comme on est dans une école, on a fait appel à de vrais professeurs. On a pris des professionnels légitimes. Pas des célébrités ou des vedettes mais des gens dont le métier est d’enseigner, de partager. Même notre directeur, Mickaël Goldman, dont le vrai métier est de découvrir des talents.
Il y a eu quelques ajustements en cours de saison comme la présence de Mickael Goldman lors du débrief du dimanche assuré les premières semaines par la seule Laure Balon.Ce n’était pas un ajustement. C’est une question de disponibilité. C’est aussi la façon d’écrire l’émission qui a évolué au fur et à mesure. La quotidienne se fabriquait quasiment en direct.