La navette écolo et intelligente


il propose à ses étudiants de plancher sur cette utopie  : « Imaginez qu’il n’existe ni voiturequi signifie « boucle urbaine » –Des navettes fluviales testées sur la Seine pendant les JO de ParisSéduitA bord, les mini-navettes peuvent accueillir deux adultes et deux enfants ou un passager en fauteuil roulant ou avec un vélo. « Avec peu de voyageurs par capsule, il est possible de leur faire effectuer un trajet dédié. Dans notre système, les stations se situent en bretelle, parallèlement à la voie principale, comme des aires d’autoroutes, avec des véhicules en attente à chaque station, détaille Jean-Philippe Mangeot. Une fois à bord, l’utilisateur appuie sur le bouton de la station où il veut se rendre et la capsule s’insère dans le réseau pour le mener à destination. Sans chauffeur, on peut faire attendre gratuitement et avoir des files de capsules comme des taxis. »

1 000 voyageurs par heure

Sans usagers qui nous fait passer de la science-fiction à la réalité s’est enthousiasmé Jean-Baptiste Hamonic, vice-président de l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, chargé des transports et des mobilités durables. C’est le projet le plus vertueux qui soit et nous ne voulions pas louper la fenêtre de tir des Jeux olympiques. » En juillet prochain, dix capsules circuleront ainsi à 50 kilomètres/heure sur une boucle de 2 kilomètres pour assurer gratuitement la desserte entre des parkings et la fan zone située à un kilomètre du Vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines… qui accueillera les épreuves de cyclisme sur piste et le BMX. « Les JO sont un accélérateur d’innovations, c’est un vrai tremplin pour nous », explique dans un sourire Noémie Bercoff, directrice générale d’Urbanloop.

La navette écolo et intelligente

Imaginé pour des zones de desserte périurbaine

les habitants pourront stationner en périphérie de la ville et circuler dans un véhicule à faible empreinte carbone dans notre région, qu’on invente le monde de demain  !  »Dès 2026, une armada de 40 capsules sillonnera ainsi la métropole nancéienne sur une boucle de 7 kilomètres comprenant 7 stations, pour un coût évalué entre 10 et 20 millions d’euros. A ce jour, une dizaine d’autres villes se sont montrées intéressées. A l’international, le directeur de l’aéroport d’Atlanta a lancé un appel d’offres pour lequel Urbanloop apparaît comme un sérieux outsider. Preuve que la petite capsule « 100 % made in France » n’a pas fini de boucler son tour du monde.

EN PARTENARIAT AVEC TOYOTA

Une deuxième vie pour les batteries