Maire, vice-président du conseil départemental, de la communauté de communes et président de Logemloiret. Jean-Luc Riglet dispose, avec ces quatre leviers, d’un large éventail d’interventions pour 2022. Des projets qu’il détaille.
Outre sa prochaine installation dans les locaux de l’ancienne gendarmerie ainsi que les antennes de la vidéoprotection ont été changés.
En cas de délit commis par des jeunes, des mesures de responsabilisation et de redressement par le travail sont prises.
Quels sont vos projets d’aménagement en 2022 ? Un cheminement piétonnier, rue Porte-de-Sologne, permettra de rejoindre la Maison pour tous. Le prolongement de la passerelle vélos-piétons, jusqu’à l’étang du Puits et, à terme jusqu’à Bourges, est envisagé par le Département.
Le deuxième pont, qui désenclaverait Sully et dont il est question depuis trente ans, est bien évidemment toujours un sujet d’actualité, dans les tablettes du Département. J’y veille tout particulièrement.
Quelles mesures pour atténuer les différences entre quartiers ? Nous souhaitons nous appuyer sur des critères d’attribution des logements susceptibles de rééquilibrer la sociologie du quartier prioritaire. J’ai, de plus, entamé une démarche d’ouverture auprès des élus du Département pour travailler sur l’humain. Trente logements ont été loués dans le cadre de notre projet intergénérationnel de la route de Cerdon.
Nous poursuivrons par la location de quarante logements dans l’ancienne usine Rougier, auxquels s’ajouteront six ou sept logements inclusifs, équipés d’un espace commun, dédiés à des personnes handicapées.
Le commerce de proximité représente un enjeu important. Est-il en danger ? Nos commerces de proximité sont de qualité et rayonnent largement. Nous travaillons encore sur les horaires et les jours de fermeture pour répondre au mieux à la clientèle.
Je ne suis guère favorable à l’installation d’enseignes nationales dans les communes limitrophes, qui induiraient une concurrence vis-à-vis du centre-ville, susceptible, en déséquilibrant les flux sur le territoire, de le faire péricliter.
« Nos commerces de proximité sont de qualité »
La ville a aidé l’installation d’ophtalmologistes. Les résultats sont-ils à la hauteur de vos espérances ? Je suis très fier et heureux d’avoir permis l’installation d’un ophtalmologiste à Sully-sur-Loire. Le montage financier n’a pas été simple, mais grâce à un investisseur privé et au soutien de la Ville, cela a été rendu possible.
Dès l’ouverture du cabinet, près de mille rendez-vous ont été enclenchés. À ce jour la moyenne journalière atteint 80 à 90 consultations. Les visites se font avec des orthoptistes et un ophtalmologiste, trois jours par semaine. J’espère la venue d’un deuxième ophtalmologiste pour répondre encore mieux à la demande.