La légende Belmondo en 12 films cultes


Publié le 6 sept. 2021 à 18 :40

« A bout de souffle », de Jean-Luc Godard (1960)

h3>« Léon Morin, prêtre », de Jean-Pierre Melville (1961)

h3>« Un singe en hiver », d’Henri Verneuil (1962)

dans lequel il donne la réplique à un monument du cinéma, Jean Gabin. Cette adaptation du roman du même nom d’Antoine Blondin par Henri Verneuil est devenu un classique du genre, entre répliques savoureuses (« Une paella sans coquillages, c’est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette : quelque chose qui déplaît à Dieu ! ») et ode à l’amitié, au travers de la rencontre entre un hôtelier d’une petite station balnéaire de Normandie et un jeune homme de passage.

La légende Belmondo en 12 films cultes

Une beuverie d’anthologie. Un film au charme intemporel. « Un singe en hiver », d’Henri VerneuilSIPA

« L’homme de Rio », de Philippe de Broca (1964)

soldat de deuxième classe en permission, qui vole au secours d’Agnès (Françoise Dorléac), sa fantasque fiancée. Sa drôle d’épopée le conduira jusqu’au coeur de la forêt amazonienne.

Un film rocambolesque, mêlant aventure et comédie, où l’acteur se révèle encore sous un tout autre jour. « L’homme de Rio », de Philippe de Broca.SIPA

« Week-end à Zuydcoote », d’Henri Verneuil (1964)

Retrouvailles toujours, cette fois-ci avec Henri Verneuil.

Le cinéaste l’emmène du côté de Dunkerque, où l’acteur revêt le costume du soldat Julien Maillat. Las d’avoir raté l’embarquement pour l’Angleterre, en juin 1940, il fait la rencontre de Jeanne, une jeune femme refusant de quitter sa maison en ruines. La persuadant de fuir avec lui, il va construire à ses côtés une véritable idylle.

Un très beau film, tant dans la réalisation que dans le scénario, où Belmondo est une fois de plus magistral.

« Pierrot le fou », de Jean-Luc Godard (1965)

Devant la caméra de celui qui jeune homme marié à une femme riche, en proie à l’ennui. Mais lorsqu’il rencontre Marianne (Anna Karina), sa vie s’en trouve très vite bouleversée. Une histoire d’amour devenue culte et un baiser de cinéma qui faisait récemment l’affiche du 71e Festival de Cannes.

L’une des plus belles invitations à prendre le large. « Pierrot le fou », de Jean-Luc GodardPIERRE MANCIET/DALMAS/SIPA

« Le Magnifique », de Philippe de Broca (1973)

De nouveau l’acteur joue avec Philippe de Broca, cette fois dans un pastiche de film d’espionnage. L’acteur y interprète un écrivain timide dont le double littéraire _ un agent secret séducteur et courageux du nom de Bob Saint-Clar auquel il prête ses traits _ accomplit une mission des plus périlleuses au Mexique où ses proches jouent aussi un rôle.

Dans ce va-et-vient virevoltant entre fantasmes et réalité, Jean-Paul Belmondo cabotine à souhait pour le grand plaisir des spectateurs. L’ancêtre d’OSS 117 version Jean Dujardin.

« Stavisky », d’Alain Resnais (1974)

l’acteur incarne Serge Alexandre Stavisky, le célèbre homme d’affaires véreux des années 1930, à travers son ascension et sa chute sur fond de montée des ligues d’extrême-droite.

Bien que réalisé par Alain Resnais et écrit par Jorge Semprun, ce film se fait éreinter par la critique. « Les critiques ne m’ont jamais empêché de dormir, sauf sur Stavisky, déclara plus tard l’acteur. Ils me reprochaient d’être sympathique.

Mais vous connaissez un escroc antipathique, vous ? Un escroc antipathique, il n’escroque personne ! ». « Stavisky », d’Alain Resnais (1974)SIPA

« Le Guignolo », de Georges Lautner (1980)

pour une oeuvre qui ne manque ni de panache ni de rebondissements !

« Le Professionnel », de George Lautner (1981)

C’est la troisième collaboration de l’acteur avec son compère George Lautner, après « Flic ou Voyou » et « Guignolo » et avant « Joyeuses Pâques » et « L’inconnu dans la maison ». Dans ce long-métrage qui alterne actions et comédie, il incarne un agent des services secrets français en mission en Afrique qui se fait dénoncer par ses chefs.

Après deux ans de bagne, il s’évade et revient en France pour accomplir sa mission mais aussi se venger… « Le Professionnel » fait partie de ses plus gros succès commerciaux avec 5,2 millions d’entrées rien qu’en France.« Le Professionnel », de George Lautner (1981)akg-images

« Le Marginal », de Jacques Deray (1983)

deux genres qu’il affectionne tout particulièrement bien décidé à mettre sous les verrous Sauveur Meccaci, un des barons de la drogue. Faisant fi de la hiérarchie, il se lance corps et âme dans cette enquête, quitte à se jouer de la loi et de la bienséance. Un rôle de tête brulé parfaitement trouvé pour cet acteur à la si forte personnalité.

« Le Marginal », de Jacques Deray (1983)akg-images

« Itinéraire d’un enfant gâté », de Claude Lelouch (1988)

autrefois abandonné par sa mère