La mairie de Paris veut rendre payantes les terrasses éphémères


Nouveau règlement

La question du respect du « sommeil des riverains » est également au coeur des débats

A l’avenir, les projets seront « soumis à autorisation » des services de la Ville, avec un examen des mairies d’arrondissement, précise Olivia Polski. Ces extensions de terrasses pourraient devenir pérennes et être alors soumises au « droit de terrasses ». Mais à un tarif inférieur aux terrasses classiques, dont le prix médian est de 425 euros par an.

La mairie de Paris veut rendre payantes les terrasses éphémères

Terrasses payantes à Paris : un restaurateur « ulcéré » réagit

Bouée de sauvetage

Pour les restaurateurs parisiens, le calendrier actuel de discussions du nouveau RET est tout sauf idéal. En effet, les terrasses, pour ceux qui en ont, resteront avec la vente à emporter et la livraison qu’ils pratiquent déjà, l’une des bouées de sauvetage des prochaines semaines après six mois et demi de fermeture. La réouverture des salles, elle, s’annonce plus lointaine à Paris que dans des régions moins touchées par la pandémie.

« Nous sommes vent debout contre cette décision et nous demandons la gratuité des terrasses éphémères jusqu’au 30 septembre », plaide Frank Delvau, le président de l’UMIH Paris-Ile-de-France. Avec, à la clé, un arrêt du service dès 22 heures en semaine et 23 heures le vendredi et samedi, lorsqu’il n’y aura plus de couvre-feu, pour satisfaire les riverains.