La pêche, une discipline toujours en vogue, surtout en Wallonie : même les jeunes sont séduits


Le nombre de pratiquants est en hausse depuis une dizaine d’années et la discipline attire de nombreux jeunes.

Le salut de la pêche à Bruxelles et dans d’autres grandes villes du pays, comme Liège, pourrait venir d’une pratique née les bords de Seine, à Paris, mais qui a essaimé un peu partout en Europe depuis une petite dizaine d’années  : le “street fishing”. Cette discipline, mi-ludique, mi-sportive, ne nécessite guère d’investissements et n’est pas chronophage.

La pêche, une discipline toujours en vogue, surtout en Wallonie : même les jeunes sont séduits

Elle est pratiquée par des jeunes, souvent actifs sur les réseaux sociaux, et par des travailleurs qui profitent de la pause de midi pour sortir une canne à pêche légère de l’armoire de leur bureau et rallier le canal. Ces pêcheurs “urbains” utilisent des leurres sensibles et se déplacent sur quelques centaines de mètres, le plus souvent entre l’écluse d’Anderlecht et Drogenbos ou entre le pont Van Praet et celui de Vilvorde, zones riches en espèces comme le gardon, la carpe, le brochet, la tanche ou l’anguille. Ils prennent un bol d’air express et lorsqu’ils ont une touche, ils se prennent en selfie avant de remettre leur prise à l’eau car ils ne sont là que pour le fun et pratiquent le “no kill”.

Certains jeunes en ont fait une forme d’art de vivre, adoptant une tenue “street fishing” et déposant des vidéos assez suivies de leurs “exploits”. Plusieurs sont même devenus des influenceurs, sponsorisés par des équipementiers. D’autres ont fait du “street-fishing” un sport.

La discipline va d’ailleurs connaître ses premiers championnats du monde cette année.