La planète n'investit pas assez pour contrer le réchauffement climatique


gazole plus cher que jamais dans les stations-services françaises…

Un avant-goût

poursuit-il.Cette flambée des prix « n’est pas liée aux efforts de transition vers les énergies propres », juge Fatih Birol.

La planète n'investit pas assez pour contrer le réchauffement climatique

Elle s’explique avant tout par la vigueur de la reprise économique au lendemain de la crise sanitaire, des facteurs météorologiques comme la faiblesse des vents pour l’énergie éolienne dans certains pays, et des contraintes du côté de l’offre. Une allusion, en particulier, à la Russie, qui ne livre pas suffisamment de gaz à l’Europe selon l’AIE.

Pic du pétrole en 2035

Le fort rebond de la consommation de pétrole et de charbon provoque une hausse annuelle des émissions de CO2 presque record cette année.

 Sans modification des politiques énergétiques actuelles, les progrès sans précédent de l’électrification et des énergies renouvelables ne seront pas suffisants pour compenser l’augmentation des émissions d’industries comme la sidérurgie ou le ciment ou encore le transport de marchandises, à l’oeuvre essentiellement dans les pays émergents. Le réchauffement climatique atteindrait 2,6 degrés en 2100, bien au-delà des objectifs de l’Accord de Paris signé lors de la COP21 en 2015.Dans ce scénario, la consommation mondiale de pétrole ne commencerait à décroître qu’à partir de 2035, et seulement « très graduellement ».

Celle de charbon déclinerait plus rapidement mais la consommation de gaz naturel continuerait à progresser à un rythme soutenu. Au total, la demande mondiale pour les énergies fossiles, qui représentent toujours 80 % de la consommation finale d’énergie, n’atteindrait son pic que « dans les années 2030 ».

Tripler les investissements